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Médaille de bronze au Bocuse d’or 2021 pour la Norvège ! Médaille de bronze au Bocuse d’or pour la Norvège. C’est donc le pays le plus récompensé de l’histoire des Bocuse d’Or. Classement 2021 : 1er France / 2ème Danemark / 3ème Norvège Le Bocuse d’Or 2021, premier prix du Concours mondial de la cuisine, a été remporté par la France ce lundi. L’équipe tricolore était emmenée par le chef Davy Tissot. La France n’avait plus remporté le titre depuis 2013. Depuis la première édition, organisée en 1987, la Norvège a remporté cinq médailles d’or, trois médailles d’argent et trois médailles de bronze. C’est donc le pays le plus récompensé de l’histoire des Bocuse d’Or. Il se mijote décidément quelque chose en ces terres nordiques : les trois médaillés du concours 2019 sont tous originaires de Scandinavie, qui devient une destination de choix pour les fins gourmets. Ces dernières années, de nombreux autres chefs norvégiens se sont forgé une réputation hors des frontières. Un nombre croissant de restaurants norvégiens ont décroché des étoiles au Michelin. Le Bocuse d’Or n’est pas le seul concours international dans lequel la Norvège a obtenu de bons résultats. Le fromage Fanaost produit par Ostegården a remporté la médaille d’or au World Cheese Awards (Concours mondial de fromages) de Bergen en 2018, tandis qu’un fromage de chèvre du Telemark arrivait deuxième. C’est la seconde fois qu’un fromage norvégien remporte le plus grand concours de fromages du monde. En 2016, Kraftkar, un bleu fabriqué dans la petite ferme de Tingvollost, en Norvège des Fjords, a été élu champion des champions – tout simplement le meilleur fromage dans l’histoire de la compétition. Sources : France bleu et Visit Norway Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Le smalahove Vidéo pouvant gêner les âmes sensibles ou les végétariens ! Le smalahove c’est une tête de mouton salée, fumée et séchée. Elle est ensuite cuite avant d’être servie avec une purée et des pommes de terre. Tout est comestible : certains mangent même les yeux et le cerveau ! Le nom du plat vient de la combinaison des mots norvégiens hove et smale. Hove est une forme dialectale de hovud, ce qui signifie tête, et smale est un mot désignant les moutons. Il était traditionnellement consommé par les plus pauvres car on ne laissait rien. Depuis 1998 et les épidémies de vache folle, une directive de l’UE interdit la production de smalahove par des ovins adultes.Il est maintenant seulement autorisé à être produit à partir de têtes d’agneaux. Ce plat est considéré par la plupart des gens comme peu attrayant ou même répulsif.Il est principalement apprécié par les amateurs et est souvent servi aux touristes. En raison de son statut de nourriture «extrême», les touristes la recherchent souvent comme un frisson. La ville de Voss a profité de l’atrait des touristes à essayer ce plat pour créer un festival du Smalahove qui à lieu tous les ans.Ils le définissen comme : « Un plat rural et authentique, mais aussi comme un trophée culinaire stimulant pour les consommateurs à la recherche de sensations fortes ». Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Le Bo bun J’adore ce plat, il est un peu long à préparer (il est cuvillant comme on dit dans mes Ardennes, c’est à dire que le plat n’est pas compliqué à faire mais nécessite plein de petites étapes et plein d’ustensiles) mais ce qui est très pratique c’est que vous pouvez tout préparer à l’avance et en refaire plusieurs fois. Vous pouvez aussi le préparer à l’avance et il n’y à plus qu’a faire la présentation, réchauffer le poulet et faire cuire les nems si vous avez des invités ! Pour ma part, j’en fait toujours un peu plus et on en mange plusieurs fois ! Pour 4 personnes 4 ou 5 blanc de poulet 4 ou 5 carottes 1 concombre Nouilles de riz Mix de noix (cajou, cacahuètes, …) Roquette 4 champignons frais 1/2 oignon un peu de gingembre frai 2 sachets de sauce wok à la citronelle 8 Nems 3 citrons et éventuellement un peu de sauce pour nems Quelques feuilles de menthe Faire cuire les nouilles de riz (un peu moins que le temps indiqué et les rincer à l’eau froide tout de suite après pour ne pas qu’elles collent) Faire revenir à la poêle les oignons, les champignons et le gingembre rappé ou émincé Émincer le poulet et l’ajouter, salez (légèrement) et poivrer Lorsque le poulet et bien coloré, ajoutez les sachets de sauce avec un peu d’eau si la consistance est trop épaisse Laissez mijoter entre 5 et 7 min Rappez les carottes à la mandoline ou au robot mixeur Faire des spaghettis de concombre, laissez dégorger dans une passoire avec un peu de sel Écrasez les noix dans un mortier Faire cuire les nems au four (1 ou 2 par personne) Pressez les 3 citrons pour la sauce Présentation : Utilisez des grandes assiettes creuses Placez un peu de roquette dans le fond de l’assiette, ajouter un peu de nouilles de riz (froides), puis ajouter un peu de carottes rappées et quelques spaghettis de concombre. Ajouter un peu de poulet avec sa sauce (chaud) puis saupoudrez de noix mixées. Ajoutez enfin le jus de citron et les nems chaudes en dernier.(Je n’utilise que du jus de citron pour la sauce mais vous pouvez faire un mélange de citron et de sauce pour nems) Décorer à la fin avec les feuilles de menthes émincées. Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
L’Épiphanie en Norvège En Norvège, on ne fête pas l’Épiphanie. Seul les catholiques fête l’Épiphanie avec une messe à l’église mais il n’y en a pas beaucoup.C’est la même chose au Danemark.En Norvège la religion la plus courante est le protestantisme. Cependant, en Suède, Islande et Finlande on la fête, et c’est un jour férié. L’Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l’hommage des rois mages.Elle a lieu le 6 janvier.Depuis 1971, dans les pays où l’Épiphanie n’est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c’est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier. Plusieurs pâtissiers français à Oslo et ailleurs en Norvège proposent des galettes des rois mais pour certains à des prix vraiment élevés (entre 400 et 600 NOK) donc, le meilleur moyen est encore de la faire soi-même ! Temps de préparation : 15 minutesTemps de cuisson : 40 minutes Ingrédients (pour 6 personnes) : – 2 pâtes feuilletées– 100 g de poudre d’amandes– 75 g de sucre– 1 œuf– 50 g de beurre mou– quelques gouttes d’extrait d’amande amère– 1 jaune d’œuf pour dorer– 1 fève ! Préparation : Disposer une pâte dans un moule à tarte, la piquer avec 1 fourchette.Mélanger dans un saladier tous les ingrédients (poudre d’amande, sucre, œuf, beurre mou, extrait d’amande amère).Étaler le contenu du saladier sur la pâte, y mettre la fève (sur un bord, pour minimiser les chances de tomber dessus en coupant la galette!).Refermer la galette avec la 2ème pâte, et bien coller les bords.Dessiner au couteau dessus et dorer au jaune d’œuf (dilué dans un peu d’eau). Percer le dessus de petits trous pour laisser l’air s’échapper, sinon elle risque de gonfler et de se dessécher.Enfourner à 210°C (th 7) pendant 30 min environ (surveiller la cuisson dès 25 min, mais ne pas hésiter à laisser jusqu’à 40 min si nécessaire). La date de l’Épiphanie et de la galette des rois. Quand peut-on manger de la galette des rois? L’Épiphanie est traditionnellement fixée dans le calendrier chrétien le 6 janvier, soit douze jours après la naissance de Jésus selon la liturgie romaine. Le 6 janvier tombant régulièrement en pleine semaine, une réforme a transféré la date au second dimanche suivant Noël, soit, quasi-systématiquement, au premier dimanche de janvier. La galette des rois est donc découpée à cette date, en tout cas dans les pays qui n’ont pas de jour férié dédié à l’Épiphanie. Les origines de l’Épiphanie L’Épiphanie est le résultat d’une longue tradition remontant très loin avant la naissance de Jésus et résultant d’un mélange de traditions païennes et chrétiennes. A l’origine, il s’agissait dans l’antiquité de fêter le dieu Dionysos. Dieu de la vigne, du vin, mais aussi de la fête et des excès dans la mythologie grecque, Dionysos est intimement lié aux saisons et donc aux cycles de la végétation. La fête donnée en son honneur au milieu de l’hiver, et concomitante avec le solstice d’hiver, symboliserait sa résurrection, le retour de la lumière et donc la renaissance de cette végétation. On évoque aussi la fête païenne dite des « Saturnales » pour expliquer l’origine de l’Épiphanie. Cette fois, c’est le dieu Saturne qui était célébré par les Romains. Un temps associé à l’agriculture et aux semences, notamment grâce à une faucille qu’il porte à la main droite, ce dieu reste relativement mystérieux. « En sommeil » une grande partie de l’année, il renaît chez les Romains au cœur de l’hiver, au « crépuscule de l’année », soit une période qui, cette fois, précède le solstice d’hiver. Il symboliserait plus généralement la protection des « liens » de la famille et de la cité. L’origine de la fève : Quant à la fève, elle aurait précédé la galette puisqu’elle date elle aussi de l’empire romain. Il était d’usage en effet dans la Rome antique de tirer au sort le roi d’un festin grâce à un jeton noir ou blanc. Il est aussi dit qu’un roi était désigné par ce biais parmi les soldats d’une garnison ou dans une famille lors des Saturnales et qu’il pouvait ainsi, pendant une journée, réaliser tous ses désirs et commander tout ce qu’il lui plaisait. Une légende rapporte également une autre origine de la fève : la légende de Peau d’âne, inspirée du conte de Charles Perrault. C’est ainsi en oubliant sa bague dans un gâteau destiné au prince que Peau d’âne aurait inspiré cette étrange coutume. Si vous n’avez pas de fève, vous pouvez la remplacer par un bouton, une amande ou une noisette ! 😉 Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Le Pavlova Ce dessert n’a absolument rien de norvégien mis à part le fait que les norvégiens ADORENT ça ! Il est souvent servi à l’occasion du 17 mai ou de fêtes diverses.Les couleurs du drapeau norvégien y sont présentes alors il a beaucoup de succès le jour de la fête nationale. Il est presque devenu un dessert traditionnel alors que culturellement il ne l’est pas, voilà pourquoi il se retrouve classé dans la catégorie « cuisine Norvégienne » 😉 Inventé en hommage à la gracieuse légèreté de la ballerine russe Anna Pavlova, ce dessert est revendiquée à la fois par l’Australie et la Nouvelle-Zélande. L’Australie et la Nouvelle-Zélande disent toutes les deux avoir vu naître le fameux dessert meringué dans leurs contrées. Seul point d’accord entre les deux pays : la pavlova a été créée en hommage à la célèbre ballerine Anna Pavlova, qui fit en effet plusieurs tournées en Océanie. Le chef Bert Sache, de l’Esplanade Hotel de Perth (Australie), a affirmé toute sa vie avoir mis au point cette recette en 1934… Mais selon Keith Mooney, biographe d’Anna Pavlova, le dessert fut créé en 1926 à Wellington (capitale de la Nouvelle-Zélande) par un jeune chef amoureux de la ballerine. Je n’aime pas les desserts trop sucrés et je n’aime pas quand il y a trop de crème alors j’ai fait un mélange de plusieurs recettes Pour 6 personnes 4 gros blancs d’œuf une pincée de sel 150 / 200g de sucre semoule une cuillère à café de vinaigre blanc ou de vinaigre de pomme ½ cuillère à soupe de fécule de maïs ou un sachet de « Marengs Pavlova » Toro 1 pot de Kesam Vanille fraises myrtilles Meringue Préchauffez votre four à 150°C. Réalisez une meringue en montant les blancs en neige au batteur avec une pincée de sel. Lorsque les blancs deviennent mousseux, ajoutez le sucre petit à petit. En continuant à battre, ajoutez le vinaigre blanc et la fécule de maïs. Placez votre meringue dans une poche et, sur une plaque de cuisson en silicone, réalisez un disque de meringue de 4 ou 5 cm d’épaisseur en travaillant en spirale du centre à l’extérieur.vous pouvez aussi le verser directement à la spatule dans un moule recouvert de papier cuisson, ça fonctionne aussi ! Enfournez votre meringue pour une heure en baissant la température à 110°C. Ooups, j’ai fait ma flemmarde et j’ai utilisé ce sachet ! La texture est juste parfaite mais j’ai trouvé la meringue un peu trop sucrée ! Crème J’utilise du Kesam Mager, c’est l’équivalent du fromage blanc ici. Cette version est allégée et à la vanille (et riche en protéines) Dans la recette traditionnelle c’est de la chantilly ou de la crème foutée au dessus mais je trouve cette version bien plus légère ! Vous pouvez remplacer la chantilly par du fromage blanc aromatisé à la vanille. Présentation : Si vous savez que vous ne mangerez pas tout en 1 fois, je vous recommande de faire des petites meringues séparées et de ne mettre la crème et les fruits que sur celles que vous allez manger pour garder la meringue croustillante. Vous pouvez préparer votre meringue un peu a l’avance mais ne mettez la crème et les fruits qu’au dernier moment, la meringue ramollie très vite ! Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
La salade au lard ardennaise J’adore ce plat traditionnel de ma région : les Ardennes ! On ne trouve pas tous les ingrédients d’origine en Norvège alors je vous donne la recette que je fais ici. Vous pouvez en préparer plus et le congeler, c’est encore meilleur après ! Pour 4 personnes 250 de bacon en allumette (traditionnellement des lardons) 1 oignon salade frisée ou crispy (traditionnellement des pissenlits) 6/8 pommes de terre 4 saucisses fumées un peu de vinaigre de vin poivre Faire cuire les pommes de terre à l’eau en morceaux (pas trop car elles vont remijoter après) Faire revenir dans une grosse cocotte l’oignon et le bacon Ajouter les saucisses coupées en morceaux Attention avec certaines saucisses « first price » en Norvège, la peau est essentiellement plastique et vous allez retrouver toutes les petites rondelles de plastique dans votre plat. Ajouter les pommes de terre J’ajoute du poivre mais pas de sel car le bacon et les saucisses en apportent assez. Vous pouvez en ajouter un peu si vous utilisez des saucisses non fumées. Ajouter les feuilles de salade séparées en morceaux et verser le vinaigre par dessus. Bien mélanger, couvrir et laisser mijoter en fonction de la cuisson de la salade que vous aimez. Variantes : Tout le monde n’aime pas la salade cuite ! Vous pouvez alors ne laisser mijoter que très légèrement après avoir ajouté la salade. Ou alors vous pouvez ajouter le vinaigre après avoir mis les pommes de terre mais vous ne faite pas cuire la salade. Placez la salade crue dans l’assiette et versez le mélange chaud dessus. La chaleur du plat va légèrement cuire les feuilles mais moins que si vous laissez mijoter à la cocote. Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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L’omelette norvégienne (qui n’est pas du tout norvégienne !) L’origine de l’omelette norvégienne, que l’on attribue souvent à un physicien américain, est un cas d’anthologie en matière de faux storytelling.Il ne s’agit pas d’une omelette à proprement parler, elle n’a rien de norvégienne et elle a été inventée par un grand chef tout ce qu’il y a de plus français ! L’omelette norvégienne est un entremets composé d’une crème glacée à la vanille entre un fond et un couvercle de génoise, le tout recouvert d’une meringue. On la fait cuire quelques minutes au four et au moment de servir, on flambe à l’alcool, généralement du Grand-Marnier. L’originalité réside bien sûr dans le contraste entre la couverture brûlante et l’intérieur encore glacé. C’est tout simplement divin. HISTOIRE : Son invention remonte en fait à l’Exposition Universelle de Paris en 1867 dont il ne nous reste aujourd’hui que le parc des Buttes-Chaumont ainsi que les bateaux mouches sur la Seine. Mais à l’époque, un gigantesque palais des expos, L’Omnibus, fut construit pour accueillir les pavillons des différents pays invités. Pendant l’expo, la Ville de Paris reçut une délégation chinoise à dîner au Grand Hôtel. Le chef de ce palace, Balzac, apprenant que les convives allaient parler de la fée Électricité alors encore toute nouvelle décida de créer un dessert « scientifique » en se repenchant sur les expériences conduites par le comte de Rumford, un physicien anglo-américain émigré en Bavière… Région que Balzac situait par erreur en Norvège, les Français étant notoirement mauvais en géographie ! En 1804, Rumford avait en effet établi « l’inconductibilité du blanc d’oeuf battu » (!) autrement dit, la meringue est un mauvais conducteur de chaleur. Et c’est ainsi que le grand chef mit au point… l’omelette norvégienne ! Pendant longtemps, ce dessert est resté l’apanage des grands hôtels, très tôt équipés de fours à gaz permettant un contrôle strict de la chaleur. Ce n’est que lorsque ces derniers devinrent plus courants dans les intérieurs bourgeois que l’omelette norvégienne se démocratisa véritablement. https://www.youtube.com/watch?v=FmhvXACeDsA Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Bocuse d’Or 2019 : la Norvège en 3ème place Vingt-quatre chefs, dont deux femmes, se sont affrontés pendant deux jours près de Lyon autour de plats typiquement français, rendant hommage à Paul Bocuse décédé il y a un an. https://www.youtube.com/watch?v=JgaApefMYB4https://www.youtube.com/watch?v=0GC6n6Q_f1U Une victoire 100% scandinave Le Danemark a décroché mercredi soir près de Lyon le Bocuse d’Or, devant la Suède et la Norvège, lors de cette édition qui a rendu hommage à deux grands noms de la gastronomie française, décédés en 2018, Paul Bocuse et Joël Robuchon. Le chef Kenneth Toft-Hansen, qui avait déjà participé à l’édition 2015 de la finale de ce prestigieux concours de cuisine, est propriétaire d’un hôtel-restaurant, le Svinkløv Badehotel, sur le littoral nord du Jutland, au Danemark. Ce succès scandinave s’explique, selon le vainqueur, par leur «grande expérience de la compétition». «Ces goûts, cette fraîcheur, c’était le bon moment», a-t-il témoigné devant la presse, statuette dorée en main. «C’est un travail d’équipe plus que celui d’un seul homme», a également déclaré Kenneth Toft-Hansen, dont l’équipe a également reçu le prix du meilleur commis, décerné à Christian Wellendorf. Avec ce nouveau titre, Le Danemark détient 2 Bocuse d’Or, 3 Bocuse d’Argent et 1 Bocuse de Bronze. Les prix Bocuse d’Argent : Suède Bocuse de Bronze : Norvège Prix thème viande : Finlande Prix spécial de l’assiette : France Prix du meilleur commis : Christian Wellendorf, Danemark Classement 1. Denmark 2. Sweden 3. Norway 4. Finland 5. Switzerland 6. France 7. Japan 8. Belgium 9. United States 10. United Kingdom 11. Iceland 12. Hungary Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Le lutefisk c’est du poisson blanc séché puis réhydraté (souvent de la morue ou de la lingue blanche) Également appelé stockfisch : le poisson est séché à l’air libre. Une autre technique de séchage : le klippfisk : le poisson est séché mais moins longtemps puis salé pour la conservation. Cette technique est utilisé lorsque le climat est plus humide et que le poisson peux rester moins longtemps dehors car des mouches ou autres insectes viendraient autour du poisson. Le froid sec des îles Lofoten est parfait pour la technique du stockfish. Préparation Le stockfish doit tremper dans de l’eau froide pendant 8 jours, en changeant l’eau tous les jours. Il est ensuite placé dans une solution saturée d’hydroxyde de sodium à macérer pendant deux jours. Le poisson va alors reprendre presque tout le volume qu’il avait perdu en séchant. À ce moment, il n’est pas comestible. Il faut ensuite le mettre pendant quatre à six jours dans de l’eau froide changée quotidiennement. Il doit prendre une consistance proche de la gelée pour être cuisiné. On peut ensuite préparer le poisson de différentes manières : Au micro-ondes :Dans un plat, mettre les morceaux avec la peau en bas, mettre un peu de poivre (seulement), couvrir d’alu et cuire « plein pot » 7/8 min, tourner le plat et continuer moins fort 4/5 min. A la casserole :– 3 ou 4 cuillères à soupe par litre d’eau– Faire bouillir l’eau avant d’y plonger le poisson (pas de casserole en alu)– Laisser dans l’eau, QUI NE DOIT PAS BOUILLIR, 10 à 15 min, en laissant bouillir, on ne récupère que des morceaux… Au four :– Saler le poisson une heure ou deux avant de le cuire, il garde ainsi une chaire plus ferme– Vider l’eau qui se dégage avant de le mettre au four– Cuire le poisson la peau en bas– Mettre du poivre et un peu de sel– Couvrir d’alu et laisser cuire à 180/200°C pendant 35/40min en bas du four. Le lutefisk est servi avec une purée de pois cassés, des pommes de terre nouvelles, du bacon, de la moutarde, de la bière et de l’aquavit.Consommé principalement en fin d’année, ce plat peut être préparé de façons différentes. S’il est bien cuit, le gout n’est pas trop fort et la consistance est la même que celle d’un filet de cabillaud. Mais il peut être servi à peine cuit et là le gout est plus fort et la texture très gélatineuse. J’ai eu de la chance j’ai gouté la 1ère version, douce et bien cuite, c’était délicieux. On trouve dans le commerce du Lutefisk déjà réhydraté et prêt à cuisiner! https://www.youtube.com/watch?v=H8WB2uh2Flo L’histoire L’histoire dit qu’un grand stock de morue séchée avait brûlé dans un hangar frappé par la foudre. La morue sèche a été trempé par la pluie qui a suivi l’incendie. En ces moments durs, tout ce qui était encore comestible a été récupéré. Les restes ont été lavés dans de l’eau douce pour retirer la cendre et le lutefisk est né. Traditionnellement on commence le long procédé d’élaboration du lutefisk le 9 décembre pour la fête de Sainte Anne, afin que le plat soit prêt à être consommé le 24 décembre pour le réveillon de Noël. Le séchage Le stockfisch désigne des filets de poisson séchés à l’air libre. Il peut s’agir de cabillaud Gadus morhua, d’églefin Melanogrammus aeglefinus, de lingue Molva molva, de lieu jaune Pollachius pollachius, de lieu noir Pollachius virens, et de brosme Brosme brosme. L’usage de sécher la morue est d’origine scandinave. La zone de production la plus réputée se situe sur la côte nord de la Norvège, précisément aux Îles Lofoten où toutes les conditions climatiques sont réunies pour obtenir un stockfisch de premier choix. La qualité de production d’un bon stockfisch est de bien des façons comparable à celle d’un havane, d’un cognac ou d’un jambon de Parme. Le poisson doit être préparé immédiatement après sa capture. Éviscéré, il est suspendu à l’air libre, de février à mai, par la queue, sur des treillages de bois. Puis, durant plusieurs semaines encore, il achève de s’affiner dans une cave sèche et bien ventilée. Après ces traitements, la morue perd 70 % de son poids en eau, mais conserve ses principaux éléments nutritifs : protéines, vitamines, fer et calcium. Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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