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Depuis le 1er janvier 2020, il est désormais possible d’obtenir la double nationalité en Norvège. Jusqu’en 2019, il fallait abandonner sa propre nationalité pour obtenir la nationalité norvégienne. Être Français ET Norvégien est désormais possible ! La Norvège était l’un des rares pays à avoir interdit la double nationalité. Le pays n’applique pas non plus le droit de sol. Si un enfant nait en Norvège de parents français, il est français. La seule exception de la double nationalité concernait les enfants nés en Norvège d’un parent français et d’un parent norvégien. Ils étaient alors franco-norvégiens. Les norvégiens pourront demander la nationalité dans d’autres pays sans avoir à abandonner leur nationalité norvégienne. Pour ceux qui l’auraient déjà abandonnée, ils vont avoir accès à une procédure simplifiée pour récupérer leur nationalité norvégienne. En autorisant la double nationalité, nous veillons à ce que la législation norvégienne suive l’évolution de la situation dans un monde plus globalisé, où un nombre croissant de personnes entretient des liens avec plusieurs pays Jan Tore Sanner Ministre de l’Éducation et de l’Intégration Pourquoi faire la demande? Qu’est-ce que ça change? Pas grand chose en fait ! Pour les ressortissants de l’UE, il n’y a pas besoin de visa pour venir s’installer ou travailler en Norvège qui fait partie de l’Espace Schengen. On peut voter aux élections municipales en ayant la nationalité française. Les principales différences si vous avez un passeport Norvégien : Possibilité de voter aux élections parlementaires Facilité de déplacement si vous quittez le territoire Norvégien sur une longue période Possibilité d’obtenir la nationalité norvégienne pour les enfants si l’un des parents est naturalisé norvégien Conditions pour faire la demande : Chaque cas est différents alors renseignez vous auprès de l’UDI mais les points les plus importants sont : Vivre en Norvège depuis au moins 7 ans Avoir un casier judiciaire vierge Avoir un niveau de Norvégien A2 à l’écrit et à l’oral minimum Passer le test de culture norvégienne Il y aura environ 3700 NOK de frais Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Welcome to Norway The Norwegian alphabet has 29 letters, 3 more vowels than in French: the « æ », « å » and « ø ». The « o » are pronounced [o] in front of two consonants and [u] or [or] in front of one consonant, the « e » are pronounced [a], some « y » are pronounced [or] too. Sometimes we don’t pronounce certain consonants in the middle or end of the word. Well, some difficulties then! There are 3 official languages: bokmål, nynorsk and sámi, and more than 100 different dialects. In fact, there are ways of speaking and specific words in each region. A dialect is not just an accent, they use different words and Norwegian is a tonal language. Sometimes even native Norwegians find it difficult to understand each other because of dialects. All rights reserved © Illustrations : Raphaëlle Taschet Text : Anne-Sophie Drouet Follow us on social media : Facebook Instagram
Bienvenue en Norvège L’alphabet norvégien compte 29 lettres, 3 voyelles de plus qu’en français : le « æ », « å » et « ø ». Les « o » se prononcent [o] devant deux consonnes et [u] ou [ou] devant une consonne, les « e » se prononcent [a], certains « y » se prononcent [ou] aussi. Quelques fois on ne prononce pas certaines consonnes en milieu ou fin de mot. Bref, quelques difficultés donc ! Il y a 3 langues officielles : Le bokmål, le nynorsk, le sámi et plus de 50 dialectes différents. En fait, il y a des façons de parler et des mots propres à chaque région. Un dialecte n’est pas simplement un accent mais comme un patois avec des mots de vocabulaire différents et le norvégien est une langue tonale. Quelques fois même des Norvégiens natifs ont du mal à se comprendre entre eux à cause des dialectes. Lisez l’article sur l’apprentissage du norvégien Tous droits réservés © Illustrations : Raphaëlle Taschet Texte : Anne-Sophie Drouet Suivez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook Instagram
Le Gløgg est un dérivé du vin chaud, c’est une boisson aux épices C’est une boisson chaude aux épices qui peut être alcoolisée ou non. Dans la version non alcoolisée, le vin est remplacé par du jus de raisins. Cette boisson est très appréciée au mois de décembre, à l’approche de Noël. On ajoute dans la boisson des amandes et des raisins secs juste avant de la déguster. Ingrédients 1 bouteille de vin rouge (vin de table) 100 à 500 ml d’Aquavit ou de Vodka (facultatif) 5 – 20 clous de girofle 1 cuillerée à thé comble de graines de cardamome 2 à 4 bâtons de cannelle 1 ou 2 morceaux de gingembre les zestes d’un demi citron 125 à 250 ml de sucre 1 cuillerée à thé comble de sucre vanillé Préparation Émietter les bâtons de cannelle et les graines de cardamome. Mettre toutes les épices et les zestes de citron dans un récipient avec l’Aquavit (ou la vodka) Couvrir et laisser reposer toute la nuit. Filtrer, verser dans un chaudron avec le sucre, le sucre vanillé et le vin rouge. Faire chauffer jusqu’à ce qu’il commence à dégager une vapeur mais ne pas faire bouillir. Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Réduire ses déchets plastique Le plastique est devenu au fil des années omniprésent dans nos vies. Sa production n’a cessé d’augmenter depuis les années 50 pour atteindre aujourd’hui 9 milliards de tonnes de plastique accumulées. Les matières plastiques prennent plus de quatre siècles à se dégrader mais seul 9% du plastique jeté depuis les années 50 a été recyclé. Ce qui signifie que 91% des déchets plastiques n’ont pas été recyclés, c’est autant de plastique qui finira par joncher nos océans, nos plages, nos cours d’eau, nos sols … On estime que chaque année, nous produisons entre 450 et 550 kg de plastique par personne. Au niveau mondial, environ 5.000 milliards de sacs en plastique sont consommés annuellement. Plus problématique encore : seule une portion minime de cette quantité, moins de 10%, est recyclée. Si nous voulons que la situation cesse de se dégrader et s’améliore enfin, il faut que chacun y mette du sien. Réduire ses déchets plastiques n’est pas très compliqué. Il suffit juste d’adopter de bonnes habitudes meilleures pour vous, votre famille et la planète ! L’impact du plastique Cette impressionnante majorité de plastiques non-recyclés fini dans des décharges, des canalisations ou dans les océans, où les sacs prendront en moyenne 450 à 500 ans à disparaître de la nature, alors qu’une bouteille en plastique durera 100 à 1000 ans. Dans un premier temps, cela a un impact négatif sur la vie marine qui se retrouve étouffée et consomme de grandes quantités de plastique chaque année. Le bétail souffre aussi de ce problème, et par conséquent nous finissons également par ingurgiter des particules de plastique. En d’autres termes, la consommation excessive de plastique n’est pas uniquement un problème environnemental, mais également de santé ! Temps de décomposition des déchets : Nous pouvons tous faire changer la situation en adoptant quotidiennement quelques gestes simples : Aux courses : Évitez le suremballage et les produits emballés individuellement. Préférez les produits vendus en vrac ou à la découpe, et amenez votre propre contenant. Aillez toujours un sac réutilisable avec vous. Privilégiez les emballages réutilisables ou consignés aux emballages à usage unique. Au bureau : Remplacez les gobelets jetables par une tasse ou un thermo. De la même manière, n’achetez plus de bouteilles en plastique, mais utilisez une gourde. Dans la cuisine : Choisissez des couverts et ustensiles en métal ou en bois. Bannissez les pailles à usage unique, il en existe également qui sont faites de métal et donc réutilisables. Dans la salle de bain : Préférez les savons et shampoings blocs aux alternatives en bouteille. Utilisez une brosse à dent en bambou, un matériau naturel et biodégradable, ainsi que du dentifrice solide. Choisissez des produits d’entretien, de lessive… plus concentrés. Vous pouvez également fabriquer vos propres produits afin de nettoyer votre maison avec des ingrédients naturels : Pour un désinfectant anticalcaire : mélangez une cuillère à soupe de bicarbonate de soude avec 1L d’eau chaude et une cuillère à soupe de vinaigre blanc. Astuce : ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle pour une bonne odeur dans votre maison ! Pour vos vitres : mélangez du vinaigre distillé avec la même quantité d’eau, puis frottez vos vitres à l’aide d’un chiffon doux. Pour la lessive : remplacez votre adoucissant par du vinaigre blanc ! Et n’ayez pas peur, votre linge ne sentira pas le vinaigre une fois le cycle terminé. De plus, le vinaigre fera disparaître le calcaire de vos machines à laver, ce qui contribuera à son entretien ! N’achetez plus de bouteilles d’eau Chaque année, les bouteilles d’eau sont à l’origine de 1,5 million de tonnes de déchets plastiques. De plus, savez-vous que la fabrication d’une bouteille en plastique nécessite 1 litre d’eau ? Cela signifie qu’en achetant une bouteille d’eau 1,5L, vous consommez en fait 2,5L d’eau ! Donc pour éviter de gâcher de l’eau et réduire vos déchets plastiques, utilisez plutôt des bouteilles réutilisables en verre notamment. En installant un filtre à eau ou une carafe filtrante, votre eau du robinet sera encore meilleure que celle en bouteille ! Vous vous rendrez aussi rapidement compte que cela permet de faire des économies d’argent. C’est vrai qu’a Paris, j’utilisais une carafe filtrante à la maison mais pour emporter, j’utilisais des petites bouteilles en plastique.En arrivant en Norvège, j’ai vu tout le monde avec une gourde ou bouteille en verre réutilisable et j’ai fait pareil !En plus moi qui aime boire de l’eau fraîche, j’ai acheté une gourde thermos et j’ai de l’eau fraîche tout le temps ! L’eau du robinet est d’excellente qualité en Norvège. Sauf indication contraire, vous pouvez boire l’eau du robinet partout.Des bouteilles d’eau sont en vente dans les supermarchés, les kiosques, les stations essence et les boutiques d’alimentation mais à l’unité, il est très rare de trouver des pack d’eau. L’eau dans les habitations se paye au forfait en Norvège, il y a une taxe fixe incluse dans les taxes communales mais cela ne dépend pas de la consommation, on paye donc une somme fixe (dans les 250€ par an) et c’est illimité !Les Norvégiens ont l’habitude de toujours avoir une gourde avec de l’eau, même pour une simple balade en ville. Ils aiment beaucoup l’eau gazeuse et utilisent les machines du type Sodastream, l’eau étant illimité et les bouteilles de gaz consignées, on fait des économies, on consomme moins de plastique. Utiliser des sacs réutilisables Pour les courses et pour les légumes ! Un sac plastique met 1000 ans pour disparaître. 1000 ans durant lesquels une tortue de mer pourra le confondre avec une méduse, le manger et mourir étouffée. 1000 ans de pollution alors que l’espérance de vie humaine est d’environ 80 ans. Prenons conscience de l’état dans lequel nous allons laisser notre planète aux générations futures. Alors pensez à utiliser des sacs réutilisables. C’est un petit geste qui, à grande échelle, diminuerait considérablement l’utilisation de sacs plastiques. Vous pouvez par exemple investir dans des sacs en coton qui coûtent peu et sont facilement lavables en machine. Utiliser un filtre à café permanent et STOP aux capsules à café
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Beforeigners, première série norvégienne produite par HBO Europe Beforeigners est une série télévisée norvégienne en six épisodes qui a débuté le 21 août 2019. Il s’agit de la première série en langue norvégienne produite par HBO Europe. Créée et écrite par Eilif Skodvin et Anne Bjørnstad et dirigée par Jens Lien. Produite par Rubicon TV AS. Pitch La série se déroule à Oslo, où soudainement plusieurs éclairs de lumière se produisent dans la mer à Bjørvika. Les éclairs de lumière se transforment en un phénomène mondial où des personnes du passé émergent soudainement dans le présent – des personnes de l’âge de pierre, de l’âge viking et du 19ème siècle. Cinq ans plus tard, les soi-disant «avant-gardes» ont du mal à s’adapter à la société norvégienne moderne. Une femme portant des tatouages de l’âge de pierre est retrouvée morte sur une plage. L’enquêteur de police Lars Haaland (interprété par Nicolai Cleve Broch) est chargé de l’enquête. Il est affecté à l’enquêteur de police nouvellement diplômé Alfhildr Enginnsdottir (interprété par Krista Kosonen), qui était auparavant une jeune fille au 11ème siècle, en tant que partenaire. Elle est la première dans le service de police avec un « fond multi-temporel ». Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Noël en Norvège https://www.youtube.com/watch?v=x4p9kEBsYY0 Mon tout 1er séjour en Norvège était à la période de Noël, c’était un de mes plus beaux séjours. Les norvégiens sont très religieux et la période entre Noël et le nouvel an est particulière car beaucoup d’endroits sont fermés. A noël, les gens passent du temps en famille, ne sortent pas trop donc en tant que touriste ce n’est pas forcement le meilleur moment pour aller visiter ce magnifique pays. En revanche la période juste avant Noël est très intéressante car avec les marchés de Noël, les nombreux concerts et autres sorties culturelles, il se passe pleins de choses. On ne peut pas penser Norvège sans penser… le pays du père Noël!!! Mais d’où vient le père Noël (Julenisse) exactement? http://www.julehus.no/ Il viendrait de Drøbak à 50 km au sud d’Oslo. Regardez l’épisode sur la Laponie La maison de Noël (Tregaardens Julehus) : Cette magnifique maison aux couleurs féeriques vous fait tout de suite entrer dans la magie de Noël. Tregaardens Julehus vend un large assortiment d’articles de Noël. On y trouve toutes sortes de décorations de Noël, des bougeoirs, des serviettes, des pères Noël, des souris de Noël, des nappes et des bougies.La seule maison de Noël de Scandinavie à être ouverte toute l’année renferme également le bureau de poste du Père Noël, où l’on peut faire tamponner son courrier avec le cachet officiel du Père Noël ! Une des traditions est de faire un gros ménage de Noël. Toutes les pièces de la maison sont nettoyées de fond en comble afin que tout soit encore plus propre et plus brillant pour le 24 décembre. Beaucoup de familles ont leurs propres traditions pour le soir du 23 décembre : elles décorent le sapin de Noël et préparent une maison en pain d’épices. Souvent, elles mangent un riz au lait avec du sucre, de la cannelle et du beurre. Une amande est cachée dans le riz au lait – celui qui la trouve dans son assiette gagne un petit cochon en massepain ! Pendant l’Avent, on sert souvent un Gløgg – un vin chaud Scandinave. Il est généralement à base de vin rouge, mais existe également dans une variante sans alcool.On peut goûter au gløgg dans la plupart des marchés de Noël d’Oslo. Pour l’accompagner, nous vous recommandons un pepperkake, un biscuit aux épices. Un des repas traditionnel de noël : La pinnekjøtt (côtes de mouton salées et séchées) La préparation de la Pinnekjøtt (que l’on peut conserver une année à la cave ou au frais )Achetez des côtes d’agneau ou de moutonSalez avec deux kilos de gros sel gris de chaque côté et laissez reposer durant 3 jours à 8 à 10°Malaxez les côtes une fois par jour (avec le sel)Après 3 jours de salaison, essuyez et retirez le sel avec du papierMettez les côtes d’agneau dans un linge propre et sans odeur de lessive (ou dans un filet à jambon, on en trouve désormais dans les grandes surfaces au rayon conserves et bocaux)Laissez sécher au frais (cave, frigo ou chambre froide durant 6 à 8 jours environ)Et voilà, c’est prêt!!!On peut même les fumer avant la salaison (cela augmente la conservation et évite les moisissures) C’est le moment des danses autour du sapin de Noël. Toute la famille danse et chante des chansons de Noël et on tourne autour du sapin. Deux cercles sont formés autour du sapin.Dès que tout le monde chante, le premier cercle tourne vers la droite et le second vers la gauche. Quand le chant s’arrête, tout le monde change de cercle et on recommence avec un autre chant. Joyeux Noël à tous!!!! https://www.youtube.com/watch?v=ED3bQ6i8I-k&feature=share&fbclid=IwAR13oPplxkgQe5-mbpIE6rGl71Eku3AeINZzg9y5TxovPVOF9WxQX8efRqEhttps://www.youtube.com/watch?v=sbrOJEfvuVQhttps://www.youtube.com/watch?v=vF5jDW1537E Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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La bibliothèque du futur à Oslo Dans la forêt d’Oslo pousse la bibliothèque du futur et vous ne lirez jamais ses livres : ils « vont sommeiller durant cent ans » Six auteurs, dont la Canadienne Margaret Atwood, ont accepté d’écrire un livre pour une anthologie qui ne sera pas publiée avant 2114. Au total, cent manuscrits inédits vont ainsi être rassemblés au fil du siècle. Margaret Atwood a donc été la première auteure à contribuer (2014), suivie du romancier britannique David Mitchell (2015), du poète islandais Sjón (2016), de l’auteur et commentateur politique Elif Shafak (2017) et la romancière sud-coréenne Han Kang (2019) Comment écrire un livre pour des lecteurs qui ne sont pas encore nés et dont la réalité sera sans doute bien différente de celle de l’auteur ? Pour un écrivain, c’est une chose que d’espérer passer à la postérité. C’en est une autre que de rédiger un texte qui ne sera lu par aucun de ses contemporains, sans jamais connaître l’accueil qui lui sera réservé. Acclamé pour son autobiographie en six tomes, le Norvégien Karl Ove Knausgaard a confirmé, le 20 octobre, qu’il était le sixième romancier à avoir accepté de relever ce défi vertigineux. Depuis quelques mois, il travaille en secret sur un manuscrit, dont il ne révélera que le titre, le 23 mai prochain, lors d’une cérémonie symbolique, organisée dans la forêt de Nordmarka, au nord d’Oslo, où un millier d’épicéas ont été plantés, en mai 2014. Des feuilles des arbres aux feuilles des romans L’idée de ce projet un peu fou a germé « il y a de nombreuses années » dans l’esprit de Katie Paterson. « Je dessinais les cercles de croissance d’un arbre et cela m’a fait penser aux chapitres d’un livre, se remémore l’artiste écossaise. J’ai fait le lien entre les feuilles des arbres et les feuilles des romans. » Le concept prend vie en 2011. La Britannique est alors invitée en Norvège par la commission chargée du réaménagement de l’ancien quartier portuaire de Bjorvika, au bord du fjord d’Oslo. Le front de mer est en pleine métamorphose : les chantiers navals et les autoroutes doivent laisser place à des musées, des appartements et des parcs. « Nous avons proposé à plusieurs artistes de réfléchir à une œuvre d’art pour le quartier », raconte Anne Beate Hovind, membre de la commission et présidente de la fondation Bibliothèque du futur. Katie Paterson la recontacte. Elle s’immerge une semaine dans les bois de Nordmarka, dans une cabane sans eau courante ni électricité, pour « réfléchir à la meilleure façon de concrétiser ce lien entre mots et arbres ». La solution : demander à cent auteurs d’écrire des œuvres qui ne seront publiées qu’en 2114, lorsque des arbres plantés spécifiquement à cet effet seront assez grands pour être abattus et transformés en papier. Séduite, la municipalité d’Oslo alloue une zone de la forêt de Nordmarka pour planter mille pins et promet de réserver une salle de la future bibliothèque publique à la conservation des manuscrits. Les curieux pourront la visiter à partir de 2020. Une fondation est créée pour assurer la pérennité du projet et choisir l’auteur qui, chaque année, contribuera à la Bibliothèque. Katie Paterson et Anne Beate Hovind y siègent, aux côtés de représentants de la ville et d’éditeurs (deux Norvégiens et un Britannique). « Les auteurs sont choisis pour leur contribution remarquable à la littérature et à la poésie, autour des thèmes de l’imagination ou du temps », précise l’artiste. La fondation vise tant que possible la parité et cherche surtout à inclure « de nombreux pays et de nombreuses langues ». David Mitchell crapahute entre de vertigineux épicéas centenaires, sur un sentier de la forêt de Nordmarka. Une petite centaine de personnes, dont de nombreux enfants, s’enfoncent avec le romancier dans les bois, à quelques kilomètres d’Oslo, dans le sud de la Norvège. Ce 28 mai 2016, l’auteur de Cartographie des nuages – best-seller adapté au cinéma en 2012 – est fébrile. Il transporte son dernier ouvrage, soigneusement enfermé dans une boîte en noyer portant son empreinte sur le couvercle. L’écrivain britannique a mis le point final à From Me Flows What You Call Time (« De moi coule ce qu’on appelle le temps ») seulement quatre jours plus tôt, selon Wired (article en anglais). Après avoir imprimé le court manuscrit, il a supprimé le fichier de son ordinateur et effacé toute copie. Au grand désespoir de ses fans, qui ne pourront sans doute jamais lire cette œuvre unique. Elle restera cachée durant les cent prochaines années. C’est l’artiste écossaise Katie Paterson qui est à l’origine de ce projet en 2014. Chaque année durant 100 ans, un ouvrage sur les thèmes de l’imagination et du temps sera ajouté à la collection de la bibliothèque du futur. En 2114, soit dans 95 ans, les manuscrits seront édités et publiés. Le programme a également supervisé la plantation et l’entretien d’un millier d’arbres en 2014. Lorsqu’ils atteindront leur pleine maturité après un siècle, ils seront abattus et partiellement utilisés pour imprimer les 100 livres de la série. La nature du projet signifie que personne d’autre que les auteurs n’ont lu l’œuvre qu’ils ont soumise. Les organisateurs ont déclaré : « Aucun adulte vivant aujourd’hui ne saura jamais ce qu’il y a dans les boîtes, si ce n’est qu’il s’agit de textes qui résisteront aux ravages du temps ». Mettre les manuscrits à l’abri de l’imprévu Ces futures générations sont au cœur du projet : chaque année, des enfants assistent à la remise rituelle des manuscrits dans la forêt. « J’emmènerai mon bébé à la prochaine cérémonie, confie Katie Paterson. Je ne serai pas là pour voir ce projet se réaliser, mais peut-être que mon enfant lira cette anthologie dans quatre-vingt seize ans, dans une maison de retraite. » Du moins si rien ne vient perturber ses plans. « Il y a beaucoup d’imprévus possibles. La forêt pourrait brûler ou être détruite par une tempête ; les manuscrits pourraient être volés… » énumère Anne Beate Hovind, présidente de la fondation. Impossible également de prévoir avec certitude combien d’anthologies pourront être imprimées en 2114. « Cela dépendra de la longueur de chaque manuscrit. » « C’est comme la Belle au bois dormant. Ces textes vont sommeiller durant cent ans puis (…) revenir à la vie » – Margaret Atwood Que découvriront les lecteurs dans ces anthologies ? Qui s’intéressera encore au projet ? « Comme il est étrange de penser que ma propre voix, alors silencieuse depuis bien longtemps déjà, s’éveillera soudainement
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Découverte rarissime d’un immense œuf de calmar géant Une équipe de plongeurs a fait une rare découverte au large de la Norvège : elle a pu filmer un énorme sac transparent contenant des centaines de milliers d’œufs de calmar abandonnés et dérivant a près de 20 mètres sous la surface. https://www.youtube.com/watch?time_continue=56&v=wJMHsi0HBUo Une énorme poche gélatineuse Ces superbes images sous-marines ont été filmées par Ronald Raasch alors qu’il plongeait avec deux autres membres de l’équipe du navire de recherche REV Ocean dans les eaux froides au large de Ørstafjorden, en Norvège. Le 5 octobre 2019, l’équipe de plongeurs retournait vers la rive après avoir visité une épave de navire datant de la Seconde Guerre mondiale située à environ 200 mètres de la côte. C’est à ce moment qu’ils ont aperçu l’étrange poche. Elle flottait à 17 mètres sous la surface de l’eau et à 15 mètres au-dessus du fond de l’océan. Les trois plongeurs n’ont pas tardé à identifier cette poche gélatineuse. REV Ocean n’a cependant pas précisé de quelle espèce il s’agissait exactement. Contactés par Sciences et Avenir à ce sujet, les membres d’équipage n’ont pour le moment pas donné de réponse. Mais comme l’explique le média spécialisé Science Alert, dans ces eaux se trouvent les espèces Todarodes sagittatus et Gonatus fabricii. Il est difficile cependant de dire si cette poche provient de l’une ou l’autre ou encore d’une espèce de passage. Le mystère reste donc entier, ce qui ne gâche en rien la beauté de ces images. Bien au contraire ! les œufs se développent à l’interieur de cette masse de mucus. Au contact de l’eau, la poche se dilate et forme une masse pouvant atteindre plusieurs mètres de diamètre et contenir jusqu’à 43 000 œufs.Cette poche géante fait office d’incubateur, protégeant les œufs des bactéries et des prédateurs rôdant autour. Un phénomène rare mais pas inédit Même si le phénomène reste rare, ce n’est pas la première fois que des œufs de calmar sont observés. Comme le relatait Sciences et Avenir en 2015, au large de Fethiye (Turquie) des plongeurs avaient rencontré à 22 mètres sous la surface une masse gélatineuse aux dimensions colossales, approchant la taille d’une voiture. Michael Vecchione, un chercheur en zoologie et spécialiste des invertébrés au Smithsonian Museum of Natural History (Etats-Unis) avait expliqué qu’il pouvait s’agir de la progéniture de l’encornet volant (Ommastrephes bartramii), un céphalopode qui peut facilement atteindre une taille d’1,50 mètre ! https://www.youtube.com/watch?v=oU99GZpuJF4 Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
Le Van Migrateur – La Norvège à bord d’un Renault Master L2H2 Lucile et Pierre-François se présentent : Notre motivation pour voyager en van et le partager vient de notre folie à penser qu’il est possible de se libérer des chaînes que la société nous impose. Nous avons cherché grâce à ce mode de voyage à s’émanciper d’une société fatigante. La vie aliénante du quotidien nous donne l’impression d’être sur une autoroute géante, où la destination est l’argent et les stations services sont les weekends durant lesquels nous devons nous dépêcher de faire tout ce que l’on n’a pas le temps de faire la semaine. Cette autoroute est sans limite de vitesse, et il faut atteindre la destination le plus rapidement possible. Nous avons donc choisi la sortie qui nous semblait la plus attrayante ! Le minimalisme qu’impose ce style de vie nous aide à renouer avec des sensations et des valeurs souvent oubliées. Vivre ainsi est pour nous une manière de lutter contre cet esclavagisme du monde moderne. Et on vous en parle pour que vous osiez, vous aussi, sauter le pas. Site officiel L’interview Vous avez visité la Norvège à bords d’un van aménagé. Où était-ce et à quelle période de l’année? Nous y sommes allés en été, en juillet/août pour être exacts. On a fait toute la Norvège en un peu moins d’un mois. Vous avez acheté ce van où vous l’avez aménagé vous-même? Nous avons aménagé notre van nous-mêmes. Enfin, plus exactement avec un artisan. On avait un aménagement plutôt sommaire, dans lequel nous sommes restés plus d’un an. On s’est comme ça rendus compte des véritables besoins qu’on avait, de ce qu’il nous manquait et ce dont quoi nous n’avions pas besoin. On a donc fait appel à un artisan pour aménager notre fourgon. On a été à ses côtés tous les jours, du début à la fin du chantier. Il nous expliquait tout, ce qui nous a permis de faire une bonne partie nous-mêmes ! Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Pouvez-vous me parler de votre ressenti par rapport au climat? (températures, lumière…) À bord de notre van aménagé sans chauffage, c’est vrai qu’il y a eu des matins un peu difficiles, même en plein été. Les températures pouvaient varier entre 4 et 10 degrés (selon l’altitude surtout). Et bizarrement, nous avons eu les températures les plus douces dans les îles Lofoten, au Nord ! C’était vraiment supportable. C’est sûr que ce ne sont pas les températures occidentales qu’on connaît, nous étions souvent en pull. Mais ça ne nous a pas dérangés ! Le « pire » qu’on ai vécu est lors d’une ballade à 2500m d’altitude (Trolltunga). Les températures sont descendues jusqu’à 4 degrés. Mais en marchant, on l’a à peine senti. Pour ce qui est de faire nuit tout le temps, ce n’est que l’hiver. En été, au contraire, il fait jour tout le temps ! Il nous est arrivé d’être surpris par l’heure : en pleine nuit, le soleil est encore là, comme un coucher de soleil interminable ! C’est assez impressionnant et très dépaysant. Le contraire, en hiver, doit l’être tout autant ! On rêvera de pouvoir vivre ça aussi. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué en arrivant? On s’est sentis dépaysés tout de suite. Le calme, la fraîcheur et l’ambiance du printemps alors que nous venions de quitter l’été en Croatie et surtout les lacs à perte de vue. En descendant du ferry, c’est ce qui nous a tout de suite frappés. On avait le choix de ne prendre qu’une route, et elle était entourée de lacs transparents et de petites maisons atypiques ! On a tout de suite été baignés dans une atmosphère inconnue. La Norvège a un charme fou qui vous envoûte à peine les roues posées là-bas ! Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en pensez-vous ? C’est plutôt tout le contraire… Les terres et les habitants sont d’un accueil qui nous a beaucoup touchés ! On a le droit de faire du camping sauvage partout, à condition de respecter certaines petites règles très simples, comme rester à plus de 150m des habitations par exemple. Ils parlent tous un très bon anglais, et sont très ouverts aux rencontres ! https://www.youtube.com/watch?v=J-l1yODjVXE Quelles traditions ou différences culturelles vous ont le plus marqué? On regrette un peu de ne pas s’être assez plongés dans la culture Norvégienne pendant ce Road trip. Notre erreur a sûrement été de vouloir en voir trop en trop peu de temps. Nous voulons le refaire dans les prochains mois en prenant beaucoup plus le temps d’aller à la rencontre de la culture.Malgré tout, le calme et la sérénité qui règnent en Norvège nous ont beaucoup plu. Les paysages, les habitants, les campings … Tout dégage une sensation de bien-être, de calme et de bienveillance ! Qu’avez vous pensé des paysages en Norvège? Quels fjords avez-vous vu? Ils sont dépaysant. Ce qu’on a beaucoup aimé, c’est de devoir faire de gros efforts physiques pour voir ce que la Norvège a de plus beau à nous offrir. Les routes sont magnifiques, chaque trajet a été une découverte. Mais quand on monte dans les hauteurs à pieds, c’est encore plus grisant, plus dépaysant et plus impressionnant … La Norvège ne se dévoile complètement que si on lui montre vraiment qu’on en veut : et c’est ça qui nous a plu ! Avez-vous vu des fjords dans d’autres pays? En quoi les fjords en Norvège sont-ils différents? On ne pourra pas beaucoup aidé sur cette question, car nous n’avions jamais vu de Fjords, et ils n’ont pas été une grosse partie du voyage non plus … La Norvège c’est le pays de la nature, du calme et des lieux paisibles. Est-ce que tout comme moi lorsque je suis arrivée, vous avez eu cette sensation d’être seul au monde? Complètement ! Les routes sont désertes, les gens sont accueillants et les paysages sont tellement vastes qu’on entend plus le silence que le