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Voir des aurores boréales en Norvège Beaucoup de gens font les mêmes erreurs lorsqu’ils organisent un voyage pour voir des aurores boréales. Lire l’article : « Photographier des aurores boréales » Photographier des aurores boréales Voici quelques conseils Ne pas rester trop au sud Il n’est pas impossible de voir de petites aurores boréales à Oslo ou Bergen. On peut en voir aussi à Tromdheim mais si vous prévoyez un trip « aurores boréales » autant mettre toutes les chances de votre côté et aller bien plus au nord au delà du cercle polaire. La Norvège est un petit pays mais il ne faut pas oublier que c’est un pays tout en longueur : 2500 km ! Le « Capitale » des aurores boréales c’est Tromsø ! Pourquoi Tromsø et bien parce que c’est accessible en avion (alors que pour aller au Cap Nord par exemple, il faut s’arrêter à Alta et continuer en voiture ou en bus). Les recommandations pour en voir sont d’aller au moins jusqu’à Bodø / îles Lofoten. Rester suffisamment longtemps Pour aller de Paris à Tromsø par exemple, vous aller obligatoirement faire une escale à Oslo ! Il y a 2h20 de vol de Paris à Oslo, la correspondance et de nouveau 2h00 de Oslo à Tromsø puis ensuite le transfert en centre ville. Donc même si ce n’est pas si loin, les 2 journées de transport aller/retour sont « perdues ». Utilisez un comparateur de prix pour trouver les meilleurs tarifs. Il est donc recommandé de prévoir suffisamment de temps pour profiter de son séjour et de ne pas penser « un week-end » pour aller voir des aurores boréales. Ce phénomène extraordinaire est un phénomène qui se prédit assez bien mais qui reste naturel et aléatoire donc si on ne met que 2 ou 3 jours à sa disposition pour en voir…on peut rentrer très déçu ! Je recommande un séjour de 1 semaine à 10 jours mais en prévoyant d’autres activités ! Utiliser les vêtements appropriés Le mot clé pour voir des aurores boréales c’est… la patience ! Que vous soyez seuls ou en groupe, une chose est sur : vous allez attendre dehors dans le froid et certainement en plein vent ! Pour voir des aurores boréales il faut s’éloigner des lumières de la ville et… il va faire froid entre 0 et -20 en fonction des lieux. A part boire beaucoup de thé ou de chocolat chaud et sauter sur place en attendant, la seule solution pour ne pas avoir froid c’est d’être habillé correctement. Je recommande des vêtements de ski avec des sous couches en coton et un pull en laine, plus gants et bonnet évidement ! Prévoyez aussi de bonnes chaussures bien imperméables et chaudes avec des chaussettes en laines au dessus de chaussettes en coton, quand on a froid aux pieds et aux mains, on a froid partout ! Choisir la bonne période On sait tous que la période des aurores boréales ce n’est pas en été mais le meilleur moment pour en voir n’est pas forcement en plein hiver non plus ! Le climat en novembre, décembre et janvier peut être très rude et peut rendre votre séjour un peu moins agréable. De plus pendant ces 3 mois, il fera nuit non stop à Tromsø donc pour se promener ce n’est pas super ! Beaucoup de gens choisissent fin septembre – octobre ou février – mars pour leur voyage… et ils ont raison ! C’est ce que j’ai fait moi même et je ne regrette absolument pas. Je suis partie 10 jours mi-mars et je suis revenue avec des danses d’aurores boréales plein des yeux ! On avait de la lumière de 10h00 à 15h30 et c’était suffisant pour profiter des paysages incroyables! Se renseigner sur les lieux avant Lors de mon séjour, j’étais à l’hôtel en plein centre de Tromsø et nous n’avions pas de voiture. On avait repéré une petite plage à l’entrée de la ville, un peu excentré et juste à côté d’un arrêt de bus. Dans tous les hôtels de la ville vous aurez à l’accueil un panneau avec les indices Kp qui représentent la magnitude des tempêtes géomagnétiques. L’échelle Kp débute à 0 et termine à 9. A 1, tout est calme. De 5 à 9, cela indique la présence d’une tempête géomagnétique. Cette information est générée et mise à disposition par le NOAA. Vous pouvez la retrouver ici sur la page des ″Prévisions aurores″. Dès que l’indice était au delà de 4 (presque tous les jours) on allait sur cette plage et effectivement on voyait de petites trainées vertes mais rien de fou, on était un peu frustrés. Si vous avez loué un véhicule, vous pouvez demander sur les forums ou chercher des spots pour se poser et « attendre les aurores boréales ». Garder l’option de booker un trip organisé 2 jours avant de repartir, on voulait quand même terminer notre séjour avec de grosses aurores boréales, nous sommes donc allé à l’office du tourisme et on a booké un trip pour le lendemain. Certes c’est un budget, on a payé dans les 100€ / pers pour un trip de 4h. Un minibus est venu nous chercher en ville et nous a emmené dans un coin « secret » en dehors de la ville à plus d’1h de route. Et là après….on attend…et on attend, ils servent du thé, café et chocolat chaud et c’est vraiment bienvenu quand on attend dehors par -10 ! Quand vous achetez le trip on vous explique bien que si vous ne voyez pas d’aurores boréales, le trip ne sera pas remboursé, évidement, c’est un risque à prendre, c’est la nature et la nature est imprévisible. Notre séjour de 10 jours nous avait couté assez cher alors on s’est dit qu’on était plus à 200€ prêt ! On à attendu 3h sans rien voir… et là, on commençait à se dire… Bah mince, on à perdu 200€. On était une quinzaine de personnes, tout le monde discutait
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«Utøya, 22 juillet» et «Un 22 juillet» sont 2 films qui racontent la même attaque terroriste de manière bien différente. « Utøya, 22 juillet » D’Erik Poppe, au cinéma le 12 décembre en France « Un 22 juillet » De Paul Greengrass est mis en ligne sur Netflix. https://www.youtube.com/watch?v=I_yCwNgNCSE Le film consiste un seul et unique plan séquence de 93 minutes se déroulant lors de l’intégralité de l’attaque sur l’île.La caméra à l’épaule suit l’héroïne principale, Kaja, une adolescente qui, tout en essayant de survivre recherche sa petite sœur dont elle a perdu la trace dans le mouvement de panique. Les personnages qui apparaissent à l’écran sont fictifs, mais ont été imaginés à partir des témoignages de victimes qu’Erik Poppe a rencontrées. Le point de vue unique est un parti pris fort : il ne montre que ce que les adolescents ont pu voir. Résultat : il ne donne qu’une vision partielle des faits et montre surtout la confusion et l’incompréhension qui régnaient. Le film retrace, en cent quarante-trois minutes l’avant, le pendant et l’après des attaques d’Oslo et Utoya. Le scénario, inspiré du livre One of Us d’Åsne Seierstad, suit la trajectoire d’une victime (le jeune Viljiar, qui existe réellement), du terroriste Anders Breivik mais aussi de son avocat ou du Premier ministre norvégien de l’époque Jens Stoltenberg. Comme on le voit dans le film, quelques heures après les attaques, ce dernier avait déclaré : « Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et de vivre ensemble. » L’ensemble ressemble à une fiche Wikipédia, mais le spectateur a une vue d’ensemble de l’événement et de ses conséquences. L’attaque Le 22 juillet 2011, une bombe explose près du siège du gouvernement norvégien à Oslo. L’explosion tue huit personnes et fait quinze blessés. L’attaque sur l’île d’Utøya se produit environ deux heures plus tard, dans un camp de jeunes organisé par la Ligue des jeunes travaillistes, où sont réunis environ 500 personnes. Un tireur armé déguisé en policier ouvre le feu sur les campeurs, tuant soixante-neuf personnes et en blessant trente-trois. La police arrête Anders Behring Breivik, un militant d’extrème droite de 32 ans qui revendique les deux attentats. Au cours de l’interrogatoire et dans sa déclaration au tribunal d’Oslo, il dénonce les « marxistes culturels » qui laisseraient, selon lui, l’Europe être colonisée par l’islam. Le 24 août 2012, À l’issue d’un procès où il multiplie les provocations, il est jugé responsable de ses actes et condamné à la peine indéterminée, soit 21 ans de prison avec un minimum de 10 ans de réclusion, la peine maximale en Norvège. Les réalisateurs Paul Greengrass (« Un 22 juillet ») Il a signé trois volets de la saga Jason Bourne. On lui doit aussi plusieurs films retraçant des faits réels tels que Bloody Sunday, sur la fusillade du 30 janvier 1972 dans la ville irlandaise de Derry, ou Vol 93 sur l’attitude héroïque des passagers d’un avion détourné lors des attentats du 11-Septembre. Erik Poppe (« Utoya, 22 juillet ») Il est l’un des réalisateurs les plus respectés de Norvège, par le public et la critique. Né en 1960 à Oslo, Poppe a commencé sa carrière en tant que photographe de presse et a remporté de nombreux prix pour son travail. Après des études à la Stockholm Dramatiska Institutet, il est directeur de la photographie sur divers longs métrages avant de présenter en 1998 son premier film, SCHPAAA, sélectionné au Panorama de la Berlinale 1999. Deuxième partie de sa trilogie « Oslo », HAWAII, OSLO remporte le prix Amanda 2005. Clôturant la trilogie en 2008, EN EAUX TROUBLES reçoit le prix du public et le prix du meilleur film du Hamptons International Film Festival. En 2017, son film KONGENS NEI (THE KING’S CHOICE) figure sur la liste des finalistes de l’Oscar dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère. UTØYA, 22 JUILLET est présenté en compétition au Festival de Berlin en février 2018. Le film est nommé 8 fois aux Amanda Awards (équivalent des César norvégiens). Andrea Berntzen y remporte le prix de la meilleure actrice et Solveig Koløen Birkeland celui de la meilleure actrice dans un seconde rôle. Erik Poppe est le seul réalisateur à avoir reçu le prix de la critique de cinéma norvégien à quatre reprises. FILMOGRAPHIE 1998 SCHPAAA 2004 HAWAII, OSLO 2008 EN EAUX TROUBLES 2013 L’ÉPREUVE 2016 KONGENS NEI (THE KING’S CHOICE) 2018 UTØYA, 22 JUILLET Les coulisses du film : Le distributeur POTEMKINE FILMS : Face aux contraintes liées à la projection des films au cinéma (concentration du parc de salles à Paris), l’indisponibilité de certains chefs d’oeuvre en DVD et une envie folle de faire découvrir des perles oubliées, ils ont décidé de sauter le pas de l’édition vidéo en 2007. Ils se sont lancés dans l’aventure avec un seul objectif : proposer les meilleures éditions possibles de films qui transcendent l’imaginaire. En 2008, POTEMKINE s’est associé avec agnès b. DVD (via la structure de production de la créatrice, Love Streams agnès b. Productions). Les deux sociétés éditent depuis lors leurs titres ensemble et sont devenues coéditeurs. La ligne éditoriale est simple : trouver des coups de coeur, les agrémenter d’explications, d’analyses, de courts métrages, les emballer avec amour puis les partager avec le public ! ENTRETIEN AVEC ERIK POPPE Pourquoi avez-vous décidé de porter le sujet très sensible du massacre d’Utøya à l’écran et pourquoi maintenant ? En Norvège, il y a eu beaucoup de débats suite aux événements du 22 juillet 2011, dont des questions sur la reconstruction du bâtiment gouvernemental à Oslo qui a été détruit, sur le lieu où ériger le mémorial des victimes, mais aussi sur les prises de parole de l’auteur du massacre qui a utilisé de nombreuses occasions pour attirer l’attention des médias, en se plaignant de ses conditions carcérales, etc. L’accent mis par la médiatisation de sa propre situation a provoqué progressivement une perte de vue du coeur de son crime. Il était essentiel pour moi de recentrer l’attention sur les victimes et leurs familles, sur ce qui s’est réellement passé et de souligner la
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Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois Tu tiens le blog « Barbapapa« , peux-tu nous expliquer un peu quel est le propos de ce blog ? Barbapapa, ce sont les aventures d’un français à Oslo en congé paternité de cinq mois avec son bébé seul à la maison. Avec l’égalité homme-femme en toile de fond, je tisse la réalité d’un quotidien « d’homme à la maison » tels que 70% des hommes norvégiens le vivent ici à la naissance des bébés. Le ton est léger mais le propos est engagé : les thèmes abordés sont larges : marché du travail, activités du quotidien, partage des tâches, réflexion sur la masculinité. Mon premier article « le jour où j’ai annoncé à ma manager que je posais 5 mois de congé paternité » résume assez bien le ton de l’article. Il a d’ailleurs été publié dans le Huffington post. Tu as eu un enfant en France et un enfant en Norvège. Peux-tu nous parler de la différence du congé paternité.. plus précisément du congé parental? Pour mon premier enfant né à Paris, j’ai eu 11 jours de congé paternité puis ma femme s’en est occupée tandis que je retournais au travail. Le terme de congé paternité est presque galvaudé. J’ai juste tenté d’aider ma femme le mieux que je pouvais pendant cette période. Pour ma deuxième, j’ai 5 mois indemnisé à 100%. Plus exactement, ma femme et moi nous sommes partagés 10 mois de congés parentaux. Outre la longueur, le caractère « alterné » du congé parental en Norvège qui interdit au père et à la mère de le prendre en même temps m’a marqué. Je prends le relais de ma femme et m’occupe de mon bébé seul à la maison. Cela impacte le quotidien : partage des taches, relation avec les enfants…. La première différence est culturelle. Les Norvégiens, père comme mère, ont un culte de l’adoration du bébé, ils aiment s’en occuper. Tandis qu’en France, on confie plus facilement sa garde à une nounou pour vaquer à ses occupations. J’aime appeler ça la dictature norvégienne du bonheur qui veut qu’ici, « on fait des bébés pour s’en occuper ». La seconde différence est que, comme 70% des pères prennent 3 mois de congé minimum, il y a un « marché » du congé parental avec beaucoup d’entreprises et d’associations qui offrent des services et proposent des activités. Pas le temps de s’ennuyer. Là c’est ta vision des choses mais qu’en pense ta femme ? Combien de temps a-t-elle pris de congé maternité ? Ma femme est norvégienne. Elle est plutôt égalitariste et voulait une répartition équitable de notre congé parental. Elle avait aussi hâte de retourner travailler donc elle m’a poussé à partager le congé parental en deux. Il y a eu une période d’adaptation où il a fallu que je communique mieux le rythme de ma fille et que ma femme lâche prise sur les décisions de son quotidien. Au début elle me demandait : « Tu vas faire quoi aujourd’hui avec elle? » , « elle à mangé quoi aujourd’hui`? » et en fin de congé elle me posait moins ces questions. Pour le ménage, je le fais plus, mais jamais assez bien! Depuis combien de temps est-ce que tu habites en Norvège ? 4 ans, mais j’y avais étudié 6 mois et j’ai déjà passé 12 noëls. Où est-ce que tu étais en France avant de venir ici et qu’est-ce que tu faisais ? Je suis parisien. Né à Paris, grandi, école maternelle à l’université, premier travail. Avec Louise, norvégienne, on s’est dit qu’on essayait Paris 5 ans et Oslo 5 ans. Quand on a quitté paris, je travaillais chez Heineken dans le service Marketing et ma femme était professeur d’allemand dans un collège/ lycée du 18ème arrondissement de Paris. Moi je me plais à dire que la vie est douce en Norvège qu’est-ce que tu en penses ? La Norvège est reposante, calme. Je trouve Oslo très verte, adaptée pour les familles avec enfants, peu de voitures, de plus en plus de vélos électriques. Surtout, le rythme est un bol d’oxygène. Mes journées de travail se finissent à 16h30 et permettent de profiter de ses enfants ou d’avoir un hobby par semaine sans être sur les rotules. Je ne sais pas à quelle saison est né ton enfant mais par rapport au climat, est-ce qu’il y a des différences de comportement des parents en Norvège par rapport à la France ? La différence majeure pour moi, c’est qu’ici je dois mettre vingt minutes pour habiller mes enfants, entre gants, bonnets, écharpes, collants, premier pull, deuxième pull, bottes de pluie, bottes de neige. C’est une logistique! En France, je trouve cela plus facile. Pour les promenades en poussette dehors lorsqu’il fait froid, comment habiller son enfant pour ne pas qu’il ait froid ni trop chaud ? Ma fille dort dans une peau de laine qui fait toujours rire mes amis quand ils viennent. Et elle dort sur notre balcon dans sa poussette jusqu’à moins 7 degrés. Les bébés dorment mieux dehors. Cela à toujours estomaqué ma mère. Concernant ton premier enfant qui est né en France comment s’est passée l’adaptation en Norvège au niveau social et scolaire ? L’adaptation a été simple, il n’a pas eu le temps d’être vraiment habitué au modèle français. Concernant votre intégration sociale à vous comment ça s’est passé en Norvège est-ce que vous vous êtes fait des amis rapidement ? Trouver du travail? L’adaptation professionnelle à été très rapide dans un pays avec moins de 5% de chômage, je pense qu’on trouve du travail plus rapidement. J’ai trouvé ma position chez Nespresso avant même de mettre les pieds à Oslo, après deux trois entretiens par Skype. Pour les amis, je trouve cela difficile, Louise est norvégienne et a son groupe d’amis, mais moi j’ai eu plus de mal à m’en faire. Du fait d’avoir une famille avec des enfants c’est sur, mais aussi je trouve les norvégiens assez peu curieux, pas toujours vivants, ni très spontané et surtout casanier. Alors c’est moins facile. Curieusement, mon congé paternité m’a fait rencontrer de nouvelles personnes. J’ai partagé beaucoup d’activités avec des
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Fixeur en Norvège : Anne-Sophie Drouet Je suis fixeuse en Norvège depuis 2017 : qu’est-ce qu’un fixeur ? Monteuse vidéo de formation, j’ai travaillé pendant 10 ans pour de nombreuses productions parisiennes (M6, TF1, France 5, Arte) Je travaille depuis 10 ans pour des productions norvégiennes : Strix (Farmen), NRK, Norge Nå comme reporter / cameraman-monteuse vidéo / photographe et réalisatrice du JT norvégien et en freelance pour ma propre société : North Philm Je suis tour leader et guide pour plusieurs agences de voyage. (Trans Nordic Tour et Terra Nova) Langues : français, anglais et norvégien Permis B : j’ai l’habitude de conduire (van ou voitures) lors des tournages Mon expérience Arte, France 3, France 5, Ushuaïa TV, France 2, TF1… 2024 : Enquêtes exclusives 2023 : Gédéon production pour Canal + 2023 : Arte info 2023 : Capa production pour Arte 2023 : France TV outre mer 2023 : Journal de TF1 (3 reportages) 2022 : Arte : L’histoire secrète des paysages : Les fjords de Norvège 2021 : France 2 « Massacre d’Utoya : dix ans après, la Norvège se souvient » 2019 : Magneto Press « Arctique, La guerre du pôle » pour France 5 2019 : Gédéon Programme « Voyages en Terres du Nord » pour Arte 2019 : Tedanho Productions « Chacun son monde » pour Ushuaia TV 2019 : « Mollo sur le cabillaud » pour France 5 2018 : Magneto Press « L’appel du merveilleux » pour Arte 2018 : Bo Travail « Echappées Belles » pour France 5 2017 : France Télévision « Faut pas Rêver » pour France 3 Écrivez-moi 2020 « Arctique, la guerre du pôle » diffusé sur France 5 le 1er décembre à 20h50 Le pôle Nord est le champ de bataille d’une nouvelle guerre froide. Russes, Chinois et Américains veulent s’emparer de ses richesses rendues accessibles par le réchauffement climatique. De la Laponie à l’Islande, de Moscou à Washington, « Arctique, la guerre du Pôle » raconte ce jeu tactique à l’échelle planétaire. Un film de Agnès Hubschman sur une idée de Laurent Delahousse Gédéon programme Pour Arte 54 min sur la Norvège diffusé début 2020 dans le cadre d’une série de 5 épisodes « Terres du Nord ». 2019 Tedanho Production pour Ushuaïa TV : « Chacun son monde » aux Lofoten – diffusé en décembre 2019 2018 Magneto Press : « Norvège, l’appel du merveilleux » avec Mathias Malzieu du groupe Dionysos.Diffusé le 6 février. Plus d’infos sur le film : “Norvège, l’appel du merveilleux” avec Mathias Malzieu (Dionysos) – film sur arte 2017 France 3 France Télévision : « Faut pas rêver » https://www.youtube.com/watch?v=VTaXwANmdpc&feature=share Je suis régulièrement contactée par des productions pour leur donner quelques conseils et les aider à gérer des imprévus lors des tournages. Mes nombreux voyages en Norvège m’ont permis d’étoffer mon carnet d’adresses et de découvrir des endroits magnifiques mais pas forcement touristiques. Articles Vidéo Réseaux sociaux Podcast
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Lorelou Desjardins, créatrice de » A Frog in the Fjord « Depuis combien de temps habites-tu en Norvège et quel est ton métier? J’habite en Norvège depuis 8 ans et je suis juriste en droit international. Je suis aussi spécialiste de l’Indonésie, et bizarrement c’est le fait de parler l’indonésien qui m’a fait venir en Norvège. Une ONG environnementale cherchant quelqu’un pour travailler sur les forêts et pour les droits des peuples autochtones en Indonésie m’a embauchée. J’ai déménagé sans trop réfléchir, et je ne suis jamais partie. J’ai toujours beaucoup écrit, et en commençant mon blog » A Frog in the Fjord » pour m’amuser en 2014 je ne savais pas encore que cela m’ouvrirait les portes du journalisme en Norvège. Tu as donc creé le blog « A Frog in the Fjord » et plus récemment tu as sorti un livre « En frosk i fjorden – Kunsten å bli norsk » comment sont nés ces 2 projets? Le blog est né de mes frustrations dans mon intégration en Norvège et des malentendus que je rencontrais avec la culture norvégienne. Je ne voulais pas non plus être l’étrangère qui se plaint tout le temps, donc j’ai décidé de tourner ça à la rigolade et d’écrire sur mes incompréhensions d’un point de vue humouristique. Au début j’avais 3 lectrices : ma mère et ses deux voisines. Puis tout à coup au bout de 9 mois un de mes textes est devenu viral et a été lu par presque 100,000 lecteurs en 2 jours. NRK et Aftenposten m’ont contacté pour que je publie mon texte et en parle, c’était « The Joys of Being a Woman in Norway ». Quelques mois plus tard on m’a proposé un contrat pour écrire des chroniques chez VG, le plus gros quotidien du pays. J’ai continué mon travail de bureau pendant que j’écrivais pour mon blog et VG. Puis après 2-3 ans plusieurs maisons d’édition m’ont contacté. On a longtemps hésité sur la forme que devrait prendre le livre : une séquence de textes issus de mon blog ? Un texte à la première personne ? Finalement on a opté pour une histoire suivie sur ma première année en Norvège, allant de saison en saison avec tout ce que ces périodes bien définies veulent dire dans la vie norvégienne : Pâques, le 17 mai, les vacances d’été dans la « hytta » et à « Syden », et aussi en filigrane mes difficultés pour apprendre le norvégien, le mode de travail des Norvégiens très différent de celui en France, l’égalité hommes-femmes, la difficulté de comprendre les techniques de drague des Norvégiens etc. Mon livre n’est disponible qu’en norvégien, mais je l’ai écrit en anglais donc c’est tout à fait possible de le publier tel quel, ou éventuellement en français. Si quelqu’un est intéressé par un tel projet, contactez-moi ! Acheter le livre Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Peux-tu me parler de ton ressenti par rapport au climat? (températures, lumière…) Je viens de Marseille, donc le soleil je connais ! Mais ce que je trouve le plus dur en Norvège n’est pas le froid mais l’obscurité en hiver, et surtout au début de l’hiver avant qu’il neige. Là c’est vraiment dur. Et encore je vis à Oslo. À Tromsø au nord c’est 10 fois ce qu’on vit dans le « sud ». Une autre chose que je trouve difficile c’est le manque de « vrai » été. On peut avoir un été magnifique en Norvège comme du soleil pendant 3 jours puis se retrouver avec son manteau d’automne et la pluie tous les jours en Juillet. Une fois au mois d’août je me suis retrouvée dans le Trøndelag par 4 degrés Celcius dans un chalet sans eau ni électricité. Environ 30 degrés de différence avec Marseille au même moment. J’ai demandé au père de famille qui possédait le chalet « mais c’est quoi la différence entre l’été et l’hiver s’il fait 4 degrés en plein été ? ». Il m’a répondu « Le temps qu’on met pour déneiger l’entrée du chalet ». Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant en Norvège? De me retrouver seule au bureau à 17h30 parce que tous mes collègues sont partis depuis 16h, et que mon directeur vienne me voir en me voyant à 18h30 toujours à mon bureau et me dise « Maintenant il faut rentrer chez toi. Il faut beau dehors, il faut avoir une vie en dehors du travail ». Aussi que mon chef (un autre) prenne 7 mois de congé paternité sans que quiconque ne lève un sourcil. Il a été remplacé puis est revenu à son poste 7 mois plus tard sans problème. Impensable dans bien des pays. Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en penses-tu ? Si tu as l’habitude de taper les gens dans le dos et te faire inviter à dîner par des gens rencontrés la veille dans une fête, les Norvégiens te paraitront sûrement un peu froids. Il ne faut pas oublier que c’est une culture qui a ses racines dans un courant assez puritain du protestantisme, qui prône l’absence totale d’alcool, la discipline, l’humilité, la morale et de travailler dur. Il y a beaucoup de honte dans la société norvégienne, aussi dans les rapports humains. Il y a aussi une peur innée de l’exclusion, probablement due au fait que les Norvégiens ont survécu dans un pays extrêmement rude jusqu’à ce qu’ils trouvent le pétrole. Cela les a rendu riches, leur a permis de construire des routes, et de ne plus avoir peur que leur voisin qu’ils ont froissé ne vienne pas les sauver de la tempête. Il y a une recherche constante de la sécurité, aussi dans les rapports d’amitié. Il faut donc bien souvent attendre plusieurs années avant d’être invité à manger chez les gens, ou à leur mariage, ou au baptême de leurs enfants. Ou à ce qu’ils nous confient des détails intimes de leur vie. Souvent on se fait des amis dans les fêtes et quand ils nous recroisent ils font semblant
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Elven, une série Norvégienne sur Arte Synopsis de Elven Une petite fille découvre un cadavre démembré à quelques pas d’une zone militaire secrète. La police est alors prévenue par un appel anonyme et l’inspecteur Thomas Lønnhøiden s’empare de l’affaire. Il arrive à remonter jusqu’à la famille de la fillette. Cependant, les choses prennent une tout autre tournure lorsqu’elle celle-ci décide de fuguer.Entre scandale d’état, services secrets et disparitions inexpliquées, l’enquête de Thomas Lønnhøiden s’annonce plus que complexe… Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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La plus longue tyrolienne de Scandinavie à Flåm Avec une portée de 1381 mètres, cette tyrolienne à couper le souffle commence à Vatnahalsen, près de la ligne de chemin de fer de Bergen et Flåm et se termine à Kårdalen par la «Rallarosa Cheese Farm», dans la partie supérieure de la vallée de Flåm. Une expérience unique ! Rallarosa Cheese Farm Passez un bon moment dans cette ferme, détendez-vous en dégustant de bons fromages et des boissons fraichesdans ce paysage magnifique. Fabrication de fromage brun (Brunøst) et blanc traditionnel à partir de lait de chèvre frais et non pasteurisé. Les chèvres des pâturages d’été proviennent de l’école d’agriculture biologique et d’horticulture de Sogn et de Dalsbotten, une ferme située à une dizaine de kilomètres plus bas dans la vallée. La ferme d’été est ouverte de la mi-juin à la mi-septembre. La descente impressionante de la Zipline de Flåm ne prend qu’une minute pour parcourir 1381 m. Les amateurs de sensations fortes atteignent une vitesse de pointe de 100 km/h. Le projet est le fruit du travail de Pål Mikkel Dalsbotten, un éleveur de chèvres local, qui a investi environ un million de couronnes norvégiennes (100 000 dollars) dans le projet. Flåm se trouve au bout du Aurlandsfjord, une branche du Sognefjord, le fjord le plus long et le plus profond de Norvège. Réservez Longueur : 1381 m Vitesse : 100km/h Dénivelé : 305 m Horraires d’ouvertures :10:00 – 17:00 – tous les jours Saison: Printemps/été Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Le trois-mâts de Roald Amundsen « le Maud » rentre en Norvège, cent ans après son départ La boucle est bouclée : le Maud, trois-mâts de l’explorateur norvégien Roald Amundsen, a retrouvé sa Norvège natale lundi, cent ans après l’avoir quittée pour une expédition autour du pôle Nord, a annoncé le chef du projet de rapatriement.Précieuse relique des expéditions polaires norvégiennes, le Maud a été remonté à la surface en 2016 après 85 années passées dans les eaux du Grand Nord canadien, où il avait coulé en 1930. Après avoir quitté le Groenland fin juin, l’épave a été remorquée à travers l’Atlantique Nord à bord d’une grande barge et a gagné lundi matin le port de Bergen, dans l’ouest de la Norvège. « Le voyage a été long mais il s’est bien passé », a déclaré à l’AFP le chef de l’opération, Jan Wanggaard.Grâce aux financements de trois frères et entrepreneurs norvégiens, le Maud sera in fine exposé dans la municipalité d’Asker (sud-est) où il avait été mis à flot en 1917. « Roald Amundsen est un personnage historique important en Norvège », a fait valoir M. Wanggaard. « Nous souhaitons raconter l’histoire de cette expédition au peuple norvégien ».Premier homme à conquérir le pôle Sud en 1911, Amundsen voulait utiliser le Maud pour étudier l’océan Arctique en le laissant être pris dans les glaces et dériver autour du pôle Nord. L’expédition lancée en 1918 avait notamment permis d’explorer le passage du Nord-Est, apportant une riche moisson de résultats scientifiques, mais la faillite financière d’Amundsen avait entraîné la vente du bateau à la Compagnie de la Baie d’Hudson en 1925.Rebaptisé « Baymaud », le trois-mâts avait coulé cinq ans plus tard près de la rive de Cambridge Bay, dans le territoire canadien du Nunavut. Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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« Skjelvet » (« The Quake ») au cinéma le 31 Aout Skjelvet est la suite de Bølgen. Cette fois ce n’est pas un village de l’ouest de la Norvège qui est menacé, c’est la capitale de la Norvège ! En 1904, Oslo subit un tremblement de terre d’une intensité de 5,4 sur l’échelle de Richter. Le séisme a entraîné une destruction importante. Mais heureusement, aucune vie humaine n’a été perdue. Les études géologiques montrent que le danger d’un nouveau séisme plus important peut être réel. Presque chaque semaine, des mouvements sont enregistrés à Oslo et dans les environs. Que se passera-t-il si un séisme beaucoup plus important frappe la capitale? Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Les rennes envahissent les tunnels à cause des fortes chaleurs « Les animaux se retirent vers des endroits un peu plus frais », a expliqué un responsable de l’agence gouvernementale norvégienne chargée des routes. Vigilance sur la route Conséquence des fortes chaleurs dans le Grand Nord, les rennes sont de plus en plus nombreux à se réfugier dans les tunnels en quête d’un peu de fraîcheur. « Il fait très chaud depuis des semaines dans le nord de la Norvège. Les animaux se retirent vers des endroits un peu plus frais », a expliqué un responsable de l’agence gouvernementale norvégienne chargée des routes. « Tant les rennes que les moutons trouvent refuge dans les tunnels et les parties ombragées pour se rafraîchir », a-t-il souligné. Si le phénomène n’est pas nouveau, il est particulièrement d’actualité cette année en raison de l’envolée du mercure. Douze nuits « tropicales » dans le Grand Nord Des records saisonniers ont été enregistrés dans les régions les plus septentrionales du pays par l’institut météorologique norvégien : une température de 31,2°C a été relevée dans le comté de Finnmark, haut lieu de l’élevage de rennes, situé bien au-dessus du cercle polaire arctique. La région est si chaude qu’elle a connu depuis le début de l’année 12 nuits dites « tropicales », c’est-à-dire avec des températures nocturnes supérieures à 20°C, selon l’institut météorologique. Si aucun accident grave impliquant des animaux n’a pour le moment été signalé, Statens Vegvesen, qui qualifie la situation de « défi », a néanmoins multiplié les messages pour sensibiliser les automobilistes. Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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