Intégration, ITW

Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois

17 Nov , 2018  

Barbapapa- Une blonde en Norvège

Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois Tu tiens le blog « Barbapapa« ,  peux-tu nous expliquer un peu quel est le propos de ce blog ? Barbapapa, ce sont les aventures d’un français à Oslo en congé paternité de cinq mois avec son bébé seul à la maison. Avec l’égalité homme-femme en toile de fond, je tisse la réalité d’un quotidien « d’homme à la maison » tels que 70% des hommes norvégiens le vivent ici à la naissance des bébés. Le ton est léger mais le propos est engagé : les thèmes abordés sont larges : marché du travail, activités du quotidien, partage des tâches, réflexion sur la masculinité. Mon premier article « le jour où j’ai annoncé à ma manager que je posais 5 mois de congé paternité » résume assez bien le ton de l’article. Il a d’ailleurs été publié dans le Huffington post. Tu as eu un enfant en France et un enfant en Norvège. Peux-tu nous parler de la différence du congé paternité.. plus précisément du congé parental? Pour mon premier enfant né à Paris, j’ai eu 11 jours de congé paternité puis ma femme s’en est occupée tandis que je retournais au travail. Le terme de congé paternité est presque galvaudé. J’ai juste tenté d’aider ma femme le mieux que je pouvais pendant cette période. Pour ma deuxième, j’ai 5 mois indemnisé à 100%. Plus exactement, ma femme et moi nous sommes partagés 10 mois de congés parentaux. Outre la longueur, le caractère « alterné » du congé parental en Norvège qui interdit au père et à la mère de le prendre en même temps m’a marqué. Je prends le relais de ma femme et m’occupe de mon bébé seul à la maison. Cela impacte le quotidien : partage des taches, relation avec les enfants…. La première différence est culturelle. Les Norvégiens, père comme mère, ont un culte de l’adoration du bébé, ils aiment s’en occuper. Tandis qu’en France, on confie plus facilement sa garde à une nounou pour vaquer à ses occupations. J’aime appeler ça la dictature norvégienne du bonheur qui veut qu’ici, « on fait des bébés pour s’en occuper ». La seconde différence est que, comme 70% des pères prennent 3 mois de congé minimum, il y a un « marché » du congé parental avec beaucoup d’entreprises et d’associations qui offrent des services et proposent des activités. Pas le temps de s’ennuyer. Là c’est ta vision des choses mais qu’en pense ta femme ? Combien de temps a-t-elle pris de congé maternité ? Ma femme est norvégienne. Elle est plutôt égalitariste et voulait une répartition équitable de notre congé parental. Elle avait aussi hâte de retourner travailler donc elle m’a poussé à partager le congé parental en deux. Il y a eu une période d’adaptation où il a fallu que je communique mieux le rythme de ma fille et que ma femme lâche prise sur les décisions de son quotidien. Au début elle me demandait : « Tu vas faire quoi aujourd’hui avec elle? » , « elle à mangé quoi aujourd’hui`? » et en fin de congé elle me posait moins ces questions. Pour le ménage, je le fais plus, mais jamais assez bien! Depuis combien de temps est-ce que tu habites en Norvège ? 4 ans, mais j’y avais étudié 6 mois et j’ai déjà passé 12 noëls. Où est-ce que tu étais en France avant de venir ici et qu’est-ce que tu faisais ? Je suis parisien. Né à Paris, grandi, école maternelle à l’université, premier travail. Avec Louise, norvégienne, on s’est dit qu’on essayait Paris 5 ans et Oslo 5 ans. Quand on a quitté paris, je travaillais chez Heineken dans le service Marketing et ma femme était professeur d’allemand dans un collège/ lycée du 18ème arrondissement de Paris. Moi je me plais à dire que la vie est douce en Norvège qu’est-ce que tu en penses ? La Norvège est reposante, calme. Je trouve Oslo très verte, adaptée pour les familles avec enfants, peu de voitures, de plus en plus de vélos électriques. Surtout, le rythme est un bol d’oxygène. Mes journées de travail se finissent à 16h30 et permettent de profiter de ses enfants ou d’avoir un hobby par semaine sans être sur les rotules.   Je ne sais pas à quelle saison est né ton enfant mais par rapport au climat, est-ce qu’il y a des différences de comportement des parents en Norvège par rapport à la France ? La différence majeure pour moi, c’est qu’ici je dois mettre vingt minutes pour habiller mes enfants, entre gants, bonnets, écharpes, collants, premier pull, deuxième pull, bottes de pluie, bottes de neige. C’est une logistique! En France, je trouve cela plus facile. Pour les promenades en poussette dehors lorsqu’il fait froid, comment habiller son enfant pour ne pas qu’il ait froid ni trop chaud ? Ma fille dort dans une peau de laine qui fait toujours rire mes amis quand ils viennent. Et elle dort sur notre balcon dans sa poussette jusqu’à moins 7 degrés. Les bébés dorment mieux dehors. Cela à toujours estomaqué ma mère. Concernant ton premier enfant qui est né en France comment s’est passée l’adaptation en Norvège au niveau social et scolaire ? L’adaptation a été simple, il n’a pas eu le temps d’être vraiment habitué au modèle français. Concernant votre intégration sociale à vous comment ça s’est passé en Norvège est-ce que vous vous êtes fait des amis rapidement ? Trouver du travail? L’adaptation professionnelle à été très rapide dans un pays avec moins de 5% de chômage, je pense qu’on trouve du travail plus rapidement. J’ai trouvé ma position chez Nespresso avant même de mettre les pieds à Oslo, après deux trois entretiens par Skype. Pour les amis, je trouve cela difficile, Louise est norvégienne et a son groupe d’amis, mais moi j’ai eu plus de mal à m’en faire. Du fait d’avoir une famille avec des enfants c’est sur, mais aussi je trouve les norvégiens assez peu curieux, pas toujours vivants, ni très spontané et surtout casanier. Alors c’est moins facile. Curieusement, mon congé paternité m’a fait rencontrer de nouvelles personnes. J’ai partagé beaucoup d’activités avec des

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Culture

Fixeur en Norvège : Anne-sophie Drouet

14 Nov , 2018  

Fixeur en Norvège - Anne-sophie Drouet

Fixeur en Norvège : Anne-Sophie Drouet Je suis fixeuse en Norvège depuis 2017 : qu’est-ce qu’un fixeur ? Monteuse vidéo de formation, j’ai travaillé pendant 10 ans pour de nombreuses productions parisiennes (M6, TF1, France 5, Arte)   Je travaille depuis 10 ans pour des productions norvégiennes : Strix (Farmen), NRK, Norge Nå comme reporter / cameraman-monteuse vidéo / photographe et réalisatrice du JT norvégien et en freelance pour ma propre société : North Philm   Je suis tour leader et guide pour plusieurs agences de voyage. (Trans Nordic Tour et Terra Nova)   Langues : français, anglais et norvégien Permis B : j’ai l’habitude de conduire (van ou voitures) lors des tournages Mon expérience   Arte, France 3, France 5, Ushuaïa TV, France 2, TF1…   2024 : Enquêtes exclusives 2023 : Gédéon production pour Canal + 2023 : Arte info 2023 : Capa production pour Arte 2023 : France TV outre mer 2023 : Journal de TF1 (3 reportages) 2022 : Arte : L’histoire secrète des paysages : Les fjords de Norvège​ 2021 : France 2 « Massacre d’Utoya : dix ans après, la Norvège se souvient » 2019 : Magneto Press « Arctique, La guerre du pôle » pour France 5 2019 : Gédéon Programme « Voyages en Terres du Nord » pour Arte 2019 : Tedanho Productions « Chacun son monde » pour Ushuaia TV 2019 : « Mollo sur le cabillaud » pour France 5 2018 : Magneto Press « L’appel du merveilleux » pour Arte 2018 : Bo Travail « Echappées Belles » pour France 5 2017 : France Télévision « Faut pas Rêver » pour France 3 Écrivez-moi 2020  « Arctique, la guerre du pôle » diffusé sur France 5 le 1er décembre à 20h50   Le pôle Nord est le champ de bataille d’une nouvelle guerre froide. Russes, Chinois et Américains veulent s’emparer de ses richesses rendues accessibles par le réchauffement climatique. De la Laponie à l’Islande, de Moscou à Washington, « Arctique, la guerre du Pôle » raconte ce jeu tactique à l’échelle planétaire. Un film de Agnès Hubschman sur une idée de Laurent Delahousse  Gédéon programme Pour Arte 54 min sur la Norvège diffusé début 2020 dans le cadre d’une série de 5 épisodes « Terres du Nord ». 2019 Tedanho Production pour Ushuaïa TV  : « Chacun son monde » aux Lofoten – diffusé en décembre 2019 2018   Magneto Press : « Norvège, l’appel du merveilleux » avec Mathias Malzieu du groupe Dionysos.Diffusé le 6 février.     Plus d’infos sur le film : “Norvège, l’appel du merveilleux” avec Mathias Malzieu (Dionysos) – film sur arte 2017 France 3  France Télévision : « Faut pas rêver » https://www.youtube.com/watch?v=VTaXwANmdpc&feature=share Je suis régulièrement contactée  par des productions pour leur donner quelques conseils et les aider à gérer des imprévus lors des tournages. Mes nombreux voyages en Norvège m’ont permis d’étoffer mon carnet d’adresses et de découvrir des endroits magnifiques mais pas forcement touristiques.   Articles Vidéo Réseaux sociaux Podcast

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Norvège, Tourisme, Vestland

La plus longue tyrolienne de Scandinavie à Flåm

10 Août , 2018  

La plus longue tyrolienne de Scandinavie à Flåm Avec une portée de 1381 mètres, cette tyrolienne à couper le souffle commence à Vatnahalsen, près de la ligne de chemin de fer de Bergen et Flåm et se termine à Kårdalen par la «Rallarosa Cheese Farm», dans la partie supérieure de la vallée de Flåm. Une expérience unique ! Rallarosa Cheese Farm Passez un bon moment dans cette ferme, détendez-vous en dégustant de bons fromages et des boissons fraichesdans ce paysage magnifique. Fabrication de fromage brun (Brunøst) et blanc traditionnel à partir de lait de chèvre frais et non pasteurisé. Les chèvres des pâturages d’été proviennent de l’école d’agriculture biologique et d’horticulture de Sogn et de Dalsbotten, une ferme située à une dizaine de kilomètres plus bas dans la vallée. La ferme d’été est ouverte de la mi-juin à la mi-septembre. La descente impressionante de la Zipline de Flåm ne prend qu’une minute pour parcourir 1381 m. Les amateurs de sensations fortes atteignent une vitesse de pointe de 100 km/h. Le projet est le fruit du travail de Pål Mikkel Dalsbotten, un éleveur de chèvres local, qui a investi environ un million de couronnes norvégiennes (100 000 dollars) dans le projet.    Flåm se trouve au bout du Aurlandsfjord, une branche du Sognefjord, le fjord le plus long et le plus profond de Norvège. Réservez   Longueur : 1381 m   Vitesse : 100km/h   Dénivelé : 305 m   Horraires d’ouvertures :10:00 – 17:00 – tous les jours   Saison: Printemps/été Lire les autres articles  Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes

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Histoire

Le trois-mâts de Roald Amundsen « le Maud » rentre en Norvège, cent ans après son départ

10 Août , 2018  

Le trois-mâts de Roald Amundsen « le Maud » rentre en Norvège, cent ans après son départ La boucle est bouclée : le Maud, trois-mâts de l’explorateur norvégien Roald Amundsen, a retrouvé sa Norvège natale lundi, cent ans après l’avoir quittée pour une expédition autour du pôle Nord, a annoncé le chef du projet de rapatriement.Précieuse relique des expéditions polaires norvégiennes, le Maud a été remonté à la surface en 2016 après 85 années passées dans les eaux du Grand Nord canadien, où il avait coulé en 1930. Après avoir quitté le Groenland fin juin, l’épave a été remorquée à travers l’Atlantique Nord à bord d’une grande barge et a gagné lundi matin le port de Bergen, dans l’ouest de la Norvège. « Le voyage a été long mais il s’est bien passé », a déclaré à l’AFP le chef de l’opération, Jan Wanggaard.Grâce aux financements de trois frères et entrepreneurs norvégiens, le Maud sera in fine exposé dans la municipalité d’Asker (sud-est) où il avait été mis à flot en 1917. « Roald Amundsen est un personnage historique important en Norvège », a fait valoir M. Wanggaard. « Nous souhaitons raconter l’histoire de cette expédition au peuple norvégien ».Premier homme à conquérir le pôle Sud en 1911, Amundsen voulait utiliser le Maud pour étudier l’océan Arctique en le laissant être pris dans les glaces et dériver autour du pôle Nord. L’expédition lancée en 1918 avait notamment permis d’explorer le passage du Nord-Est, apportant une riche moisson de résultats scientifiques, mais la faillite financière d’Amundsen avait entraîné la vente du bateau à la Compagnie de la Baie d’Hudson en 1925.Rebaptisé « Baymaud », le trois-mâts avait coulé cinq ans plus tard près de la rive de Cambridge Bay, dans le territoire canadien du Nunavut. Lire les autres articles  Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes

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Culture

Skjelvet (The Quake) au cinéma le 31 Aout

6 Août , 2018  

Skjelvet (The Quake) - Une blonde en Norvège

« Skjelvet » (« The Quake ») au cinéma le 31 Aout Skjelvet est la suite de Bølgen. Cette fois ce n’est pas un village de l’ouest de la Norvège qui est menacé, c’est la capitale de la Norvège !   En 1904, Oslo subit un tremblement de terre d’une intensité de 5,4 sur l’échelle de Richter. Le séisme a entraîné une destruction importante. Mais heureusement, aucune vie humaine n’a été perdue. Les études géologiques montrent que le danger d’un nouveau séisme plus important peut être réel. Presque chaque semaine, des mouvements sont enregistrés à Oslo et dans les environs. Que se passera-t-il si un séisme beaucoup plus important frappe la capitale? Lire les autres articles  Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes

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Culture

Projection de « Mission Impossible : Fallout » à Preikestolen

3 Août , 2018  

Projection de « Mission Impossible : Fallout » à Preikestolen Avec 4 heures de randonnée, c’est une séance de cinéma qui se mérite.   À l’occasion de la sortie de Mission: Impossible – Fallout, le 1er Aout, Paramount Pictures a organisé une projection au sommet de la falaise de Preikestolen qui culmine à 604 mètres au-dessus des eaux du Lysefjord.      La Fondation Preikestol qui milite pour le tourisme dans la région enregistre chaque année une progression importante du nombre de visiteurs.     L’année dernière, plus de 300.000 personnes se sont rendues sur place.     La Fondation espère pouvoir utiliser les images du film pour promouvoir la région sur les guides touristiques et ainsi faire mieux connaitre Preikestolen.     Devant un écran géant, les spectateurs ont peu découvrir le film dans les conditions réelles de certaines scène de Mission: Impossible – Fallout.  Notamment quand Tom Cruise escalade la fameuse falaise de Preikestolen.   In Norway, nothing is impossible. Explore breathtaking new heights with the #PulpitRock and its surrounding region. Check out visitnorway/MissionNorway for more! #RegionStavanger #FjordNorway #VisitNorway #MissionImpossible #Fallout Une publication partagée par Visit Norway (@visitnorway) le 2 Août 2018 à 9 :08 PDT   Une scène filmée en novembre dernier, la zone a dû être interdite au public pour permettre le tournage mais la presse locale et nationale norvégienne était présente pour l’évènement.       Lire les autres articles  Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes

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ITW

Sophie Jovillard, présentatrice d’Echappées Belles

21 Mai , 2018  

Sophie Jovillard - Une blonde en Norvège

Sophie Jovillard présente « Échappées Belles » depuis 2006   Elle est revenue en Norvège cet été pour tourner un nouvel épisode qui sera diffusé samedi 3 novembre à 20h50 sur France 5. Je me souviens lorsque je regardais « Échappées Belles » chez moi avec mes parents dans les Ardennes, je rêvais secrètement de faire comme Sophie. Moi aussi j’aimerai voyager et découvrir des endroits magnifiques. Je n’aurai jamais pensé que quelques années plus tard, j’habiterai dans ce magnifique pays qu’est la Norvège.   L’interview À quelle période es-tu venue en Norvège pour la première fois, où était-ce et à quelle occasion ? Mes premières émotions en Norvège remontent à 2013 pour une magnifique émission hivernale entre Oslo et le Cap Nord. Les températures négatives entre -15 et -20 degrés dans la capitale n’avaient pas gelées ma motivation qui était déjà grande à l’époque ! Et faire partie des chanceux qui découvrent le Cap Nord sous la neige, y accéder en raquettes et être seuls au monde là bas….rien que d’y penser je suis encore émue ! https://www.youtube.com/watch?v=3mkTdSI9vlw Tu es venue combien de fois en Norvège ? 3 fois et cette destination est vraiment dans mon top 3 des plus beaux pays visités, plus je viens plus je découvre des nouvelles facettes de ce pays fascinant !   Est-ce que tu es venue en Norvège en voyage personnel en dehors du tournage de l’émission ?  Oui c’est une destination pour moi qui est propice à la détente, qui représente le dépaysement total ! La destination idéale pour se ressourcer ! Après avoir découvert l’Hurtigruten, l’express côtier, dans l’une de mes émissions, j’ai eu envie d’y retourner à titre personnel. Ce fut pour moi une croisière riche en émotions à plusieurs titres entre Bergen et le Cap Nord que j’ai redécouvert sans neige cette fois. Une impression de bout du monde qui donne envie d’aller encore au delà. La magie des fjords, la poésie des paysages, la sérénité de découvrir ces splendeurs au rythme lent de la croisière… J’ai adoré ce break hors caméra qui m’a fait un bien fou à l’époque. Rien que d’en reparler j’ai envie d’y retourner !     Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Peux-tu me parler de ton ressenti par rapport au climat ? (températures, lumière…)   Bien sûr le froid est une notion avec laquelle il faut composer. Mais le ballet des aurores boréales fait tout oublier! On ne peut pas résumer la Norvège à ces nuits polaires. Certes le vivre au quotidien doit être quelque chose de très particulier à gérer mais vivre une expérience hivernale en Norvège au delà du cercle polaire arctique est vraiment quelque chose d’unique ! J’ai le souvenir d’une balade en ski de fond à quelques kilomètres de Tromsø pour rejoindre un lac gelé et apprendre à pêcher avec Sija souffleuse de verre à Tromsø , sa famille et ses amis.     Ce fut une expérience unique. Il devait faire -15 ce jour là mais les enfants jouaient dans la neige, le froid était sec… nous sommes restés des heures à creuser des petits trous dans la glace en essayant de pêcher quelques truites avec nos petites cannes à pêche. Autour du feu ensuite nous avons organisé un petit pique nique dans un décor exceptionnel…   Cette famille aimait vivre en harmonie avec la nature. C’est en Pays Sami chez les éleveurs de rennes que j’ai vécu une de mes expériences les plus extraordinaires, confrontée au grand froid. Il faisait – 30 degrés ce jour là, la progression en « skidoo » (motoneige) jusqu’au troupeau fut intense ! Pour les éleveurs la notion de grand froid commençait autour de -40 degrés ! J’avais donc de la marge !!! Le froid est une notion toute relative ! Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant ? J’aime les couleurs de la Norvège. J’apprécie le civisme des gens. Je suis très admirative de cette communion des norvégiens avec la nature et j’ai beaucoup de curiosité concernant l’art de vivre et l’éducation scandinave ! Avais-tu un équipement spécial pour ce séjour ? (vêtements chauds, chaussures de rando) Lors de mon tournage hivernal oui j’avais prévu beaucoup de couches de vêtements !!! Pour le dernier voyage que je viens de réaliser au mois d’avril entre Bergen et les îles Lofoten j’étais parée à toutes les éventualités climatiques! J’ai fait confiance aux vêtements techniques de la marque Schoeffel ! J’ai bien compris aussi que là bas le moindre rayon de soleil était l’occasion de recharger ses batteries et que l’on pouvait avoir un peu tous les temps en une journée parfois !! Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en penses-tu ? Non pas du tout, j’aime cette distance très « nordique » que les gens peuvent mettre lors de la première rencontre, ce qui rend d’autant plus sympathique le Klem, cette accolade joue contre joue que les norvégiens vous accordent quand la « glace » est brisée !   Quelles différences culturelles ou traditions t’ont le plus marqué ? J’aime la chaleur du foyer norvégien, au delà de son design j’aime l’importance (nécessaire en hiver) que l’on donne à son intérieur. Je m’imagine très bien passer un hiver dans une cabane chaleureuse, au coin du feu à dévorer des livres et admirer les paysages !   Qu’as tu pensé des paysages en Norvège? Est-ce que tu as vu des fjords ?  Si l’on comptait le périmètre total des côtes on atteindrait près de 25 000 km de littoral, les fjords sont des merveilles de la nature. Comme si la mer venait déchirer les côtes et façonner les paysages à sa guise. C’est surtout en voyageant à bord de l’Hurtigruten que j’ai pris la mesure de ces merveilles naturelles! J’ai le souvenir d’avoir été réveillée un petit matin par la voix du capitaine dans les hauts parleurs du bateau : une invitation  à venir sur le pont pour observer des globicéphales, des « dauphins – pilotes », un

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Vestfold og Telemark, Youtube

Vestfold

12 Avr , 2018  

Le Vestfold Le comté de Vestfold est un comté norvégien situé au sud du pays peuplé par 244 967 habitants Il est voisin des comtés de Buskerud et Telemark. Son centre administratif se situe à Tønsberg. (41 550 habitants) Le Vestfold se trouve à l’ouest du Fjord d’Oslo – vest signifie d’ailleurs ouest en norvégien. Il comprend plusieurs villes norvégiennes petites mais célèbres, telles que Larvik, Sandefjord, Tønsberg et Horten. Le comté est traversé par le fleuve Numedalslågen, et le littoral est émaillé de nombreuses îles. La ville de Kaupang, dont la fondation remonte à l’ère viking, est considérée comme la ville la plus ancienne du pays. Le Vestfold est connu pour ses activités maritimes, les villes côtières du comté vivent maintenant de la pêche et de la construction de bateaux. Découvrez les autres articles de Une blonde en Norvège Regardez les vidéos de Une blonde en Norvège. Une blonde en Norvège sur Facebook. Retrouvez le podcast gratuitement sur Itunes.

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Nordland, Norvège, Tourisme

« Ureddplassen » : Les plus belles toilettes publiques au monde

10 Avr , 2018  

« Ureddplassen » : Les plus belles toilettes publiques au monde   Perchées à l’extrémité d’un fjord sur la côte ouest Norvégienne, « Ureddplassen » sont des toilettes en forme de vague avec une terrasse panoramique qui offre une vue imprenable sur la mer de Norvège.       Situées sur l’archipel norvégien du Lofoten Wall, les montagnes enneigées encadrent la vue. « Ureddplassen est un endroit pour une courte pause, un bon repos et un pique-nique, ou pour de longues nuits avec le soleil de minuit ou les aurores boréales », explique le Nasjonale turistveger, l’office de tourisme de la Route Norvégienne Helgelandskysten. Conçues par deux architectes originaires d’Oslo, Marit Justine Haugen et Dan Zohar, les toilettes sont plus précisément situées à proximité de la ville de Gildelskal et de la route scénique Helgelandskysten. Elles ont fait l’objet d’une rénovation impressionnante l’an passé qui a coûté près 1,6 million d’euros : la façade en verre dépoli a été entière refaite et des éléments en béton ont été ajoutés.     Des escaliers menant à la mer ont aussi été construits pour rendre l’attente plus agréable. Ces toilettes en forme de vague s’illuminent même la nuit ! En cas de fil d’attente, des bancs en marbre sont à disposition non loin pour admirer les aurores boréales l’hiver ou le soleil de minuit l’été. Le marbre rose norvégien : la même pierre que celle utilisée pour le bâtiment des Nations Unies à New York.     Un peu d’histoire   En plus d’un arrêt pour faire une simple pause, « Ureddplassen » est également un mémorial qui rend hommage à 42 soldats norvégiens décédés en février 1943 quand leur sous-marin est entré en contact avec un missile envoyé par un navire allemand. Le sous-marin a été découvert 44 ans plus tard et inauguré en 1987 par le roi Olav.       Découvrez les autres articles de Une blonde en Norvège Regardez les vidéos de Une blonde en Norvège. Une blonde en Norvège sur Facebook. Retrouvez le podcast gratuitement sur Itunes.    

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ITW

Sophie Planque : 15 jours en totale autonomie au Spitzberg

4 Avr , 2018   Video

Sophie Planque - Une blonde en Norvège

Sophie me raconte son expédition en Arctique, au Spitzberg : l’archipel norvégien le plus septentrional au monde.   Sophie est une ancienne collègue de travail. On s’est rencontré à la rédaction de M6 ou elle était journaliste et reporter : JRI et moi monteuse vidéo. Je préparais mon départ en Norvège et elle préparait son expédition au Spitzberg alors on ne pouvait que devenir amie!!!        L’interview     Salut Sophie, tu es venue au Spitzberg en 2014, la plus grande île du Svalbard. Cet endroit est très particulier, il est situé à plus de 660 km au nord de Knivskjellodden, l’extrémité septentrionale de la Norvège « continentale ». Peux-tu me raconter ton aventure sur l’île voisine de l’île aux Ours ? Avec grand plaisir Anne-Sophie ! En grande passionnée des mondes polaires, j’ai pris mon courage à deux mains pour me lancer dans une expédition en groupe de 15 jours en ski pulka. L’objectif, traverser le Spitzberg aller et retour, un périple d’un peu plus de 300 kms. L’archipel est recouvert à 60% de glaciers. La traversée s’est réalisée entre vallées, moraines, monts et merveilles sur une neige fraiche, vierge de toute traces (exceptés celles des d’ours polaires !) Ce fut l’une des expériences les plus marquantes et difficile de ma jeune vie.       Beaucoup pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps ! Pour moi qui habite à Tønsberg au sud de la Norvège, le climat est doux et sec mais là haut, c’était comment ? Tout là-haut c’était le (mon) paradis ! -20°C quasiment tous les jours, de la neige à perte de vue et des couleurs que seul le monde polaire peut nous apporter. Bien entendu, on est relativement loin de la Norvège et ce que je vais te raconter n’est valable que pour le Spitzberg ! J’y ai séjourné au mois d’avril, quand le soleil revient après 5 mois de nuit polaire. (Je ne t’aide pas trop là par contre pour lutter contre les clichés, si ?) L’air est sec et bien entendu glacial, mais quand on part pour skier pendant 15 jours, on n’en a que faire du moment que l’on a le bon équipement ! Il n’y a aucune végétation en hiver / printemps. Pas d’arbre, rien. Que de la neige et cette impression d’être seul au monde. A vrai dire, une fois avoir quitté pour de bon Longyearbyen la « capitale », on était vraiment seuls au monde. Seuls, face à la nature.       Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant ? La blancheur immaculée des glaciers recouvert d’une neige épaisse, scintillante. Des paysages vierges à perte de vue. C’est ce qui m’a frappé et fait énormément de bien. L’homme n’y a pas sa place. Et on comprend vite pourquoi ! Les quelques 2000 habitants sont là essentiellement pour des raisons scientifiques. Le tourisme se développe de plus en plus, notamment pour la moto-neige. Je me demande bien comment cela va évoluer.       Comment étais-tu équipée pour ce séjour ? Vêtements, chaussures ? Pour une expédition comme celle-ci où l’on dort, mange, fait du ski par -20°C ou bien -30°C il faut évidemment du matériel très solide, chaud et donc couteux. J’ai quasiment tout loué auprès d’un spécialiste car je ne pensais pas réutiliser certains équipements avant bien longtemps. C’est parfois le meilleur choix à faire pour se permettre de telles expéditions qui peuvent se révéler assez coûteuses. J’avais donc loué (pour 500 euros en tout) un sac de couchage -40°C (Mountain Hardwear), ma doudoune et pantalon doudoune (Mountain Hardwear) pour le soir ainsi que le tapis de sol épais. Des bottes glaciers de chez Sorel, deux paires de gants (que j’ai acheté), des près du corps et bonnet Odlo (que j’ai acheté) et une veste et un pantalon Goretex Mountain Hardwear également. Les skis étaient prêtés ainsi que la Pulka.       Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en penses-tu ? C’est vrai que les avis divergent à ce sujet, je n’ai eu pour ma part que de merveilleux contacts avec les locaux. Je pense que de manière générale les norvégiens sont très faciles à aborder. En revanche, j’ai beaucoup entendu dire que les norvégiens comptaient leurs amis proches sur les doigts de la main. A toi de nous en dire plus ! Concernant le Spitzberg, la région est très cosmopolite, personne n’a besoin de visa de travail pour y aller, donc des ressortissants du monde entier se retrouvent là-bas autour d’un steak de rennes. C’était assez agréable à observer !       Quelles traditions ou différences culturelles t’ont le plus marqué ? Comme j’ai passé 90% de mon temps dans la nature, je n’aurais pas grand-chose à te raconter à ce sujet. Mis à part que là-bas tout ferme très tôt. La poste par exemple ouvre à 11h et ferme à 15h. Pareil pour le supermarché. J’ai trouvé ces horaires assez intéressants. A imiter peut-être J ! De manière générale je trouve qu’au-delà du cercle polaire arctique, l’Homme vit en bien meilleure osmose avec la nature. La nature s’impose, l’entraide y est beaucoup plus forte et les cœurs bien plus chauds ! C’est mon humble expérience qui parle.       Toi qui es journaliste et reporter, qu’as tu pensé des paysages en Norvège ? La Norvège est un paradis à mes yeux. Des montagnes puissantes, des eaux cristallines (je pense aux iles Senja, Lofoten), des aurores boréales durant l’hiver, des forêts aux mille senteurs… Je pense également aux samis dont la culture et l’esprit nomade (même s’il semble s’essouffler) résonne encore en Europe.       La Norvège c’est le pays de la nature, du calme et des lieux paisibles, est-ce que tout comme moi lorsque je suis arrivée, tu as ressenti cette sensation d’être seul au monde ? Bien sûr ! Et encore plus au Spitzberg où l’archipel est quasiment vierge. On ne voit aucune présence humaine pendant 15 jours ! C’est fou ! C’est tellement bon ! C’est tellement important de se retrouver face à

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