En Norvège, tout comme en France, les vacances de la Toussaint sont aussi appelées les « vacances des patates » La Toussaint rime souvent avec vacances et parfois avec week-end à rallonge. Mais cette fête catholique, bien ancrée dans la tradition, est surtout l’occasion de rendre hommage à ses morts. Célébrée le 1er novembre, la Toussaint est la fête de « tous les saints » pour l’Église catholique. Une vieille tradition paysanne imposait aux enfants d’aller aider leurs parents à la récolte de la pomme de terre à cette période cruciale de l’année et avaient donc tendance à manquer l’école.La France a donc instauré progressivement une période de congé pour la Toussaint, appelée à l’origine « vacances patates ». En Norvège c’est les « høsteferie » : les vacances d’automne. La Toussaint est donc une célébration catholique et les norvégiens sont majoritairement protestants et ne reconnaissent pas l’existence des saints. Il n’y a donc pas de vacances de la Toussaint mais les vacances d’automne pour 1 semaine. Il y a par contre la même origine historique des « vacances des patates ». Articles Vidéo Réseaux sociaux Podcast
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Halloween en Norvège Je vous parle d’Halloween en Norvège dans cet épisode du podcast Je vous en parle plus en détail dans un épisode bonus réservé aux contributeurs Patreon. Vous pouvez devenir membre à partir de 2€ Inscrivez-vous ici L’origine d’Halloween L’origine de cette fête remonte à l’époque celtique lorsque les Celtes célébraient un festival qui s’appelait “Samhain” (“fin de l’été” en gaélique). A cette époque, on croyait que la frontière entre le monde des vivants et celui des morts était imperceptible, ce qui permettait aux esprits de passer de l’un à l’autre. Si les âmes des ancêtres étaient les bienvenues dans le monde des vivants, il était par contre nécessaire de tenir les esprits maléfiques à l’écart. Qu’il s’agisse de danser avec des morts ou de défiler avec des zombies, il semble que la fascination avec le monde de l’au-delà soit universelle. Halloween en Norvège Halloween est arrivée en Norvège vers la fin des années 90 par le biais des bandes dessinées de Donald Duck. C’est l’occasion pour les enfants de revêtir des déguisements effroyables et de frapper aux portes en criant “Knask eller knep !” (“Douceur ou mauvais sort !”). Les adolescents et les adultes, quant à eux, se déguisent en sorciers et fantômes. Pour la suite âmes sensibles s’abstenir!!!!! A l’occasion d’Halloween, certaines enseignes rivalisent d’imagination pour créer l’événement autour de cette fête qui célèbre l’horreur. Le magasin discount norvégien « Europris » a eu l’idée de vendre de fausses mains en viande pour Halloween en 2012!! Des imitations très réalistes dans des congélateurs pour participer pleinement à l’esprit de la fête des morts et se mettre au diapason des clients.Des membres sanglants provenant de la marque « Chop Shop » avec informations nutritionnelles et emballés comme des produits de boucherie standard. Seulement les clients n’ont pas vraiment apprécié la blague, surtout ceux venus faire leurs courses avec leurs enfants. Après plusieurs plaintes, une couverture médiatique et un sacré bad buzz sur les réseaux sociaux, Europris a retiré de ses congélateurs les produits « Chop Shop » avec ses plates excuses. Tout en expliquant bien que l’objectif n’était pas de perturber ses clients et encore moins de traumatiser les enfants. https://www.youtube.com/watch?v=POVkTebn04s Articles Vidéo Réseaux sociaux Podcast
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Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois Tu tiens le blog « Barbapapa« , peux-tu nous expliquer un peu quel est le propos de ce blog ? Barbapapa, ce sont les aventures d’un français à Oslo en congé paternité de cinq mois avec son bébé seul à la maison. Avec l’égalité homme-femme en toile de fond, je tisse la réalité d’un quotidien « d’homme à la maison » tels que 70% des hommes norvégiens le vivent ici à la naissance des bébés. Le ton est léger mais le propos est engagé : les thèmes abordés sont larges : marché du travail, activités du quotidien, partage des tâches, réflexion sur la masculinité. Mon premier article « le jour où j’ai annoncé à ma manager que je posais 5 mois de congé paternité » résume assez bien le ton de l’article. Il a d’ailleurs été publié dans le Huffington post. Tu as eu un enfant en France et un enfant en Norvège. Peux-tu nous parler de la différence du congé paternité.. plus précisément du congé parental? Pour mon premier enfant né à Paris, j’ai eu 11 jours de congé paternité puis ma femme s’en est occupée tandis que je retournais au travail. Le terme de congé paternité est presque galvaudé. J’ai juste tenté d’aider ma femme le mieux que je pouvais pendant cette période. Pour ma deuxième, j’ai 5 mois indemnisé à 100%. Plus exactement, ma femme et moi nous sommes partagés 10 mois de congés parentaux. Outre la longueur, le caractère « alterné » du congé parental en Norvège qui interdit au père et à la mère de le prendre en même temps m’a marqué. Je prends le relais de ma femme et m’occupe de mon bébé seul à la maison. Cela impacte le quotidien : partage des taches, relation avec les enfants…. La première différence est culturelle. Les Norvégiens, père comme mère, ont un culte de l’adoration du bébé, ils aiment s’en occuper. Tandis qu’en France, on confie plus facilement sa garde à une nounou pour vaquer à ses occupations. J’aime appeler ça la dictature norvégienne du bonheur qui veut qu’ici, « on fait des bébés pour s’en occuper ». La seconde différence est que, comme 70% des pères prennent 3 mois de congé minimum, il y a un « marché » du congé parental avec beaucoup d’entreprises et d’associations qui offrent des services et proposent des activités. Pas le temps de s’ennuyer. Là c’est ta vision des choses mais qu’en pense ta femme ? Combien de temps a-t-elle pris de congé maternité ? Ma femme est norvégienne. Elle est plutôt égalitariste et voulait une répartition équitable de notre congé parental. Elle avait aussi hâte de retourner travailler donc elle m’a poussé à partager le congé parental en deux. Il y a eu une période d’adaptation où il a fallu que je communique mieux le rythme de ma fille et que ma femme lâche prise sur les décisions de son quotidien. Au début elle me demandait : « Tu vas faire quoi aujourd’hui avec elle? » , « elle à mangé quoi aujourd’hui`? » et en fin de congé elle me posait moins ces questions. Pour le ménage, je le fais plus, mais jamais assez bien! Depuis combien de temps est-ce que tu habites en Norvège ? 4 ans, mais j’y avais étudié 6 mois et j’ai déjà passé 12 noëls. Où est-ce que tu étais en France avant de venir ici et qu’est-ce que tu faisais ? Je suis parisien. Né à Paris, grandi, école maternelle à l’université, premier travail. Avec Louise, norvégienne, on s’est dit qu’on essayait Paris 5 ans et Oslo 5 ans. Quand on a quitté paris, je travaillais chez Heineken dans le service Marketing et ma femme était professeur d’allemand dans un collège/ lycée du 18ème arrondissement de Paris. Moi je me plais à dire que la vie est douce en Norvège qu’est-ce que tu en penses ? La Norvège est reposante, calme. Je trouve Oslo très verte, adaptée pour les familles avec enfants, peu de voitures, de plus en plus de vélos électriques. Surtout, le rythme est un bol d’oxygène. Mes journées de travail se finissent à 16h30 et permettent de profiter de ses enfants ou d’avoir un hobby par semaine sans être sur les rotules. Je ne sais pas à quelle saison est né ton enfant mais par rapport au climat, est-ce qu’il y a des différences de comportement des parents en Norvège par rapport à la France ? La différence majeure pour moi, c’est qu’ici je dois mettre vingt minutes pour habiller mes enfants, entre gants, bonnets, écharpes, collants, premier pull, deuxième pull, bottes de pluie, bottes de neige. C’est une logistique! En France, je trouve cela plus facile. Pour les promenades en poussette dehors lorsqu’il fait froid, comment habiller son enfant pour ne pas qu’il ait froid ni trop chaud ? Ma fille dort dans une peau de laine qui fait toujours rire mes amis quand ils viennent. Et elle dort sur notre balcon dans sa poussette jusqu’à moins 7 degrés. Les bébés dorment mieux dehors. Cela à toujours estomaqué ma mère. Concernant ton premier enfant qui est né en France comment s’est passée l’adaptation en Norvège au niveau social et scolaire ? L’adaptation a été simple, il n’a pas eu le temps d’être vraiment habitué au modèle français. Concernant votre intégration sociale à vous comment ça s’est passé en Norvège est-ce que vous vous êtes fait des amis rapidement ? Trouver du travail? L’adaptation professionnelle à été très rapide dans un pays avec moins de 5% de chômage, je pense qu’on trouve du travail plus rapidement. J’ai trouvé ma position chez Nespresso avant même de mettre les pieds à Oslo, après deux trois entretiens par Skype. Pour les amis, je trouve cela difficile, Louise est norvégienne et a son groupe d’amis, mais moi j’ai eu plus de mal à m’en faire. Du fait d’avoir une famille avec des enfants c’est sur, mais aussi je trouve les norvégiens assez peu curieux, pas toujours vivants, ni très spontané et surtout casanier. Alors c’est moins facile. Curieusement, mon congé paternité m’a fait rencontrer de nouvelles personnes. J’ai partagé beaucoup d’activités avec des
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