« Norvège, l’appel du merveilleux » avec Mathias Malzieu (Dionysos) Film sur arte L’interview de Mathias qui raconte le film : https://www.youtube.com/watch?v=ds7-5mqNp9w L’année dernière j’ai eu la chance de travailler en tant que fixeuse pour un film qui sera diffusé sur arte le 6 février à 15h35. Fixeur en Norvège : Anne-sophie Drouet J’ai beaucoup communiqué lors du tournage mais je ne vous ai pas trop parlé de l’histoire de fond de ce film, alors voici quelques explications. Ce film est différent des autres documentaires sur la Norvège car il raconte une histoire. On suit un personnage à travers tout le pays et ce personnage c’est Mathias Malzieu. Mathias Malzieu Mathias Malzieu est un chanteur, musicien et écrivain . Il est le chanteur du groupe de rock français Dionysos. En 2013, Mathias est atteint d’une aplasie médullaire et est contraint de subir une greffe de moelle osseuse. Une maladie du sang rare causée par une moelle osseuse défectueuse, sans explication connue. «Une centaine de cas seulement en France. Pour la plupart des enfants ou des personnes âgées. Je suis un collector», ironise t’il. Lors de son hospitalisation, il rédige un journal intime intitulé Journal d’un vampire en pyjama, qui est édité le 27 janvier 2016, ainsi qu’un nouvel album homonyme.Il s’identifie à un sympathique vampire à mesure que défilent les transfusions qui le maintiennent en vie. Un dracula «en pyjama», hospitalisations répétées oblige. Pendant cette hospitalisation, il lit beaucoup. Il lit notamment « Moi, boy » de Roald Dahl et se surprend à rêver de voyages en Norvège.Passionné de skate board, il se dit : ok si je m’en sors, je veux traverser le cercle polaire Norvégien sur mon skate ! De là est née une collaboration avec la production « Magneto Press » et le film sera diffusé sur arte. Écoutez Mathias parler de sa maladie : https://www.youtube.com/watch?v=kaTRFYQWkOMhttps://www.youtube.com/watch?v=vEMtYBIMLSw Ce voyage magique, spirituel et musical en Norvège va vous transporter et vous émouvoir c’est certain. Quand Magneto Press m’a contacté pour travailler avec eux sur ce projet, je me suis dit : « oh lala, quand même, Mathias c’est une star, bon, ok, j’espère qu’il est cool ». Je connaissais Dionysos et j’aime beaucoup leur musique alors je ne savais pas trop comment allait se passer le tournage avec un musicien et écrivain connu.Je crois que Mathias et l’une des personnes les plus douces, gentilles et respectueuses que j’ai jamais croisées !Il vit à 50 000 à l’heure à Paris pour satisfaire ses envies créatives et c’était un vrai plaisir de partager ces semaines de tournage avec lui et le reste de l’équipe. Matthieu Maillet, un réalisateur de grand talent qui à filmé ce documentaire comme une œuvre d’art avec l’aide infaillible du multi talentueux Olivier Nathan. Mathias a composé la musique du documentaire avec son groupe Dionysos. Cette petite équipe à la rencontre de la culture Norvégienne et de personnages locaux passionnants rendent ce documentaire incontournable. Comment regarder arte depuis la Norvège Regarder la télévision française depuis la Norvège Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Tout savoir sur le cabillaud – reportage France 5 Mollo sur le cabillaud ? Chaque année, entre janvier et mars, les pêcheurs norvégiens récupèrent entre leurs filets une quantité impressionnante de cabillauds. En 7 heures, les hommes de la mer peuvent remonter jusqu’à 2 tonnes de cette espèce qui est la 2e la plus achetée en France après le saumon. En une décennie, cette consommation a augmenté de 50 %. Mais derrière ce juteux commerce, se cachent des pratiques peu avouables aux consommateurs, comme l’injection d’eau pratiquée en Chine. Par ailleurs, la menace de voir disparaître le cabillaud, en raison de la pêche intensive, est une réalité déjà observée par le passé. Blanc, sans arêtes et avec un goût peu prononcé, le cabillaud est le poisson préféré de la famille. C’est la deuxième espèce la plus consommée en France après le saumon, en majorité frais mais aussi surgelé et séché-salé façon morue. À cela s’ajoute la consommation en restauration collective et en plats préparés industriels. Pour satisfaire cette demande, sa pêche s’est industrialisée. La France en produit à peine 2500 tonnes, mais la ressource se raréfie. Alors elle importe massivement des pays scandinaves. Mais là-bas aussi, ce poisson est menacé de surexploitation. De la mer à l’assiette, quel est le parcours du cabillaud ? Est-il si bon pour la santé ? Reportage le 20/01/19 à 20h50 sur FRANCE 5 Rediffusion le 27/01/19 à 17h30 Réalisé par Julie Lotz Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Photographier des aurores boréales Comprendre le phénomène On les appelle aurores boréales dans l’hémisphère nord et aurores australes dans l’hémisphère sud mais elles résultent du même phénomène : ce sont des particules solaires qui s’électromagnétisent.La libération de cette énergie crée le phénomène coloré. Si les aurores sont généralement vertes, c’est tout simplement parce qu’il s’agit de la couleur dégagée par l’oxygène, l’élément dominant dans les particules solaires.Toutefois, selon l’altitude et les composants des particules, on peut également observer des aurores polaires violettes, bleues ou rouges. https://www.youtube.com/watch?v=j_Wv1wNOfP4 La photographie n’est pas une science exacte : de nombreux facteurs sont à prendre en compte. Chaque appareil et chaque objectif donnera des résultats différents. Il est donc normal de tâtonner un peu avant de trouver ce qui fonctionne pour vous. Souvenez-vous aussi qu’aucune aurore ne se ressemble. C’est pourquoi des réglages fonctionnant parfaitement une nuit peuvent ne pas être adaptés la nuit suivante. Mais ne laissez pas cela vous décourager : l’expérimentation, la découverte de résultats parfois étonnants, c’est ça qui rend les choses intéressantes ! Voici quelques conseils Où et quand partir Lire l’article : « Voir des aurores boréales » Voir des aurores boréales en Norvège Le matériel indispensable pour photographier une aurore boréale Après avoir repéré le spot photo idéal, vérifié la météo (à savoir, ciel dégagé, sans pluie) et après avoir prévu un thermostat de café ou de chocolat chaud, vous vous apprêtez à partir à la chasse aux aurores boréales ! Vous aurez besoin avant toute chose d’un appareil type reflex ou hybride qui puisse vous permettre de régler le temps de pose. C’est-à-dire un appareil qui vous permet d’accéder au mode « manuel ». On oublie le mode automatique. Ensuite, le trépied est indispensable quand il s’agit d’une pause dite « longue ». Enfin, pour éviter de faire bouger votre appareil, une télécommande est recommandée pour déclencher à distance vos prises. 12 conseils techniques Le mot clé pour voir des aurores boréales c’est… la patience ! 1. Mode manuel Pour commencer, vous aurez besoin d’un appareil photo doté d’un mode manuel. Pouvoir modifier les différents réglages de votre appareil est essentiel pour photographier les aurores boréales. N’oubliez pas d’activer la mise au point manuelle et d’éteindre le flash. 2. Stabilité Vous aurez besoin d’un trépied pour stabiliser votre appareil, car les aurores boréales sont en mouvement constant dans le ciel. Un trépied vous permettra de prendre des photos plus nettes, avec un temps d’exposition plus long. C’est particulièrement conseillé pour la photographie à partir du pont d’un navire. 3. Batteries Vous aurez également besoin de batteries de rechange, chargées au maximum. Par temps froid, les batteries se vident rapidement, alors gardez-en plusieurs dans une des poches de votre manteau afin d’être sûr d’avoir assez d’autonomie pour prendre des clichés à couper le souffle. 4. Cartes mémoire Assurez-vous de disposer d’une carte mémoire de grande capacité, ou bien emportez-en quelques-unes avec vous. Deux bonnes raisons pour lesquelles vous devez avoir un maximum d’espace mémoire : Si vous avez l’intention de retravailler vos photos, nous vous conseillons d’utiliser le format RAW, qui permet d’enregistrer l’intégralité des informations brutes captées par votre appareil. Or, c’est un format qui utilise énormément de mémoire. Réussir la photo parfaite d’une aurore boréale peut prendre beaucoup de temps et d’essais. En ayant des cartes mémoire de rechange, vous pourrez continuer jusqu’à ce que vous ayez pris LA photo. 5. Objectifs Un objectif grand angle de qualité vous permettra de couvrir une plus grande partie du ciel et de l’aurore boréale. Votre objectif devra également pouvoir s’ouvrir à f4 au minimum, et idéalement à f2.8. Équipement additionnel optionnel : Plus votre reflex numérique est récent, mieux c’est, car vous aurez besoin d’une grande sensibilité ISO. Un déclencheur peut vous permettre de contrôler votre appareil photo à distance, ce qui évite le flou occasionné lors d’un déclenchement manuel. 6. Petite mise au point Pour capturer la danse des aurores boréales dans le ciel, vous aurez à modifier votre mise au point. De nombreux objectifs présentent le symbole infini (∞). Commencez sur ce réglage et, après cela, ajustez votre mise au point. Astuces : Entraînez-vous à la mise au point pendant la journée. C’est bien plus facile en plein jour, lorsque vous voyez beaucoup plus clairement le paysage. Pour vous aider à régler votre mise au point, prenez comme repère une étoile ou une planète particulièrement brillante si possible. 7. ISO Pour photographier les aurores boréales, il n’existe pas de règle absolue quant au réglage de la sensibilité ISO. Vous devrez la régler en fonction des besoins en lumière de vos clichés et en fonction des autres paramètres que vous aurez choisis, comme l’ouverture et la vitesse d’obturation. Plus la sensibilité ISO est élevée, plus vous capturerez de lumière, mais vos photos auront également tendance à être plus pixélisées. 8. Vitesse d’obturation Vous devrez trouver la vitesse d’obturation qui donne les meilleurs résultats. Il s’agit de la variable la plus importante. En effet, vous ne connaîtrez pas la vitesse ou la luminosité des aurores boréales en avance. Pour vous donner un ordre d’idée, si l’aurore boréale que vous observez est lumineuse et active, essayez une vitesse d’obturation comprise entre 5 et 10 secondes. Pour une aurore boréale plus lente, commencez avec une valeur comprise entre 12 et 20 secondes. Enfin, pour une aurore boréale d’intensité faible, vous pourrez aller jusqu’à 20 ou 25 secondes. 9. Ouverture Lorsque vous prenez des photos de nuit, votre objectif doit être aussi ouvert que possible. Pour de bons résultats, réglez votre ouverture (valeur f) sur f4 minimum, afin de capter suffisamment de lumière pour que l’aurore soit visible sur votre photo. Si votre objectif peut aller jusqu’à f2.8, optez pour ce réglage, mais n’allez pas plus loin, au risque de parasiter vos photos, ou de les rendre pixélisées. 10. Balance des blancs La balance des blancs doit être réglée sur « lumière du jour » afin de s’assurer que les couleurs de vos photos ne tirent pas sur le jaune ou le bleu. 11.
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Le prix Nobel de la paix 2018 a été attribué à Denis Mukwege et Nadia Murad Le prix Nobel de la paix 2018 a été attribué à Denis Mukwege et Nadia Murad à Oslo pour leurs efforts pour mettre fin à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre. Denis Mukwege Denis Mukwege, 63 ans, « a dédié sa vie à défendre des victimes de violences sexuelles en temps de guerre », a précisé le comité, notamment en République démocratique du Congo. Avec son équipe, il a « sauvé des milliers de patients victimes de tels assauts ». Il a régulièrement condamné l’impunité des viols collectifs et « critiqué le gouvernement congolais et d’autres pays pour ne pas en faire assez pour faire cesser l’usage des violences sexuelles contre les femmes dans leur stratégie et comme arme de guerre », précise le comité Nobel. Nadia Murad Nadia Murad, 25 ans, est « le témoin qui raconte les abus perpétrés contre elle et d’autres ». Elle a fait preuve d’un « courage rare en racontant ses propres souffrances et en s’exprimant au nom des autres victimes ». C’est l’une des 3000 femmes Yézidies qui ont été victimes de viol et d’autres abus de la part de l’armée de Daech. « Ces abus étaient systématiques et faisaient partie d’une stratégie militaire », explique le comité Nobel. Une arme dans le combat de Daech contre « les Yézidis et les autres minorités religieuses ». En 2016, Nadia Murad a été nommé ambassadeur de l’ONU pour la dignité des survivants de la traite d’êtres humains. Un prérequis pour la paix Lors d’une conférence de presse, la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen, a précisé que le prix Nobel de la paix 2018 visait à « faire prendre conscience que les femmes représentent la moitié de la population et sont utilisées comme des armes de guerre. Elles ont besoin de protection et les auteurs de ces crimes doivent être poursuivis ». C’est un « prérequis fondamental pour la paix », estime-t-elle. Interrogée sur un possible lien avec le mouvement #MeToo, Berit Reiss-Andersen a répondu que ce mouvement « et les crimes de guerre ne sont pas la même choses ». Mais il y a en commun « le fait de voir la souffrance des femmes, les abus, et de les partager ». Les Nations unies ont salué une annonce « fantastique » qui « aidera à faire avancer le combat contre les violences sexuelles comme arme de guerre dans les conflits ». « C’est une cause chère aux Nations unies », a précisé la porte-parole de l’ONU à Genève, Alessandra Vellucci. Il y avait cette année 331 candidats pour le prix Nobel de la paix, dont 216 individus et 115 organisations. C’est la deuxième plus longue liste de l’histoire du prix, après 2016 et ses 376 candidats. Si des noms étaient évoqués, la liste officielle restera secrète pendant 50 ans Le prix Nobel À sa mort, le Suédois Alfred Nobel laisse un héritage de 31,5 millions de couronnes suédoises de l’époque, ce qui est estimé à 1,7 milliard de couronnes suédoises de 2013 (179 millions d’euros).Cette fortune vient de son invention : la dynamite. Dans son dernier testament, rédigé le 27 novembre 1895 au Cercle suédois et norvégien de Paris, 242, rue de Rivoli, dans des locaux où son bureau est toujours conservé, Alfred Nobel demande que soit créée une institution qui se chargera de récompenser chaque année des personnes qui auront rendu de grands services à l’humanité, permettant une amélioration ou un progrès considérable dans le domaine des savoirs et de la culture dans cinq disciplines différentes : paix ou diplomatie, littérature, chimie, physiologie ou médecine et physique. Au XXIe siècle, les prix sont décernés au courant du mois d’octobre de chaque année. La cérémonie de remise des prix a lieu le 10 décembre, jour de l’anniversaire de la mort d’Alfred Nobel. À partir de 1902, les prix furent remis des mains du roi de Suède, le 10 décembre de chaque année hormis le prix Nobel de la paix qui est remis par le roi de Norvège car, jusqu’en 1905, la Suède et la Norvège relevaient de la même Couronne ; c’est à compter de la séparation de ces deux nations en 1905 que cette répartition des prix Nobel entre les deux pays fut arrêtée. Les prix Nobel expliqués en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=gC4kYgZJIjs Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Voir des aurores boréales en Norvège Beaucoup de gens font les mêmes erreurs lorsqu’ils organisent un voyage pour voir des aurores boréales. Lire l’article : « Photographier des aurores boréales » Photographier des aurores boréales Voici quelques conseils Ne pas rester trop au sud Il n’est pas impossible de voir de petites aurores boréales à Oslo ou Bergen. On peut en voir aussi à Tromdheim mais si vous prévoyez un trip « aurores boréales » autant mettre toutes les chances de votre côté et aller bien plus au nord au delà du cercle polaire. La Norvège est un petit pays mais il ne faut pas oublier que c’est un pays tout en longueur : 2500 km ! Le « Capitale » des aurores boréales c’est Tromsø ! Pourquoi Tromsø et bien parce que c’est accessible en avion (alors que pour aller au Cap Nord par exemple, il faut s’arrêter à Alta et continuer en voiture ou en bus). Les recommandations pour en voir sont d’aller au moins jusqu’à Bodø / îles Lofoten. Rester suffisamment longtemps Pour aller de Paris à Tromsø par exemple, vous aller obligatoirement faire une escale à Oslo ! Il y a 2h20 de vol de Paris à Oslo, la correspondance et de nouveau 2h00 de Oslo à Tromsø puis ensuite le transfert en centre ville. Donc même si ce n’est pas si loin, les 2 journées de transport aller/retour sont « perdues ». Utilisez un comparateur de prix pour trouver les meilleurs tarifs. Il est donc recommandé de prévoir suffisamment de temps pour profiter de son séjour et de ne pas penser « un week-end » pour aller voir des aurores boréales. Ce phénomène extraordinaire est un phénomène qui se prédit assez bien mais qui reste naturel et aléatoire donc si on ne met que 2 ou 3 jours à sa disposition pour en voir…on peut rentrer très déçu ! Je recommande un séjour de 1 semaine à 10 jours mais en prévoyant d’autres activités ! Utiliser les vêtements appropriés Le mot clé pour voir des aurores boréales c’est… la patience ! Que vous soyez seuls ou en groupe, une chose est sur : vous allez attendre dehors dans le froid et certainement en plein vent ! Pour voir des aurores boréales il faut s’éloigner des lumières de la ville et… il va faire froid entre 0 et -20 en fonction des lieux. A part boire beaucoup de thé ou de chocolat chaud et sauter sur place en attendant, la seule solution pour ne pas avoir froid c’est d’être habillé correctement. Je recommande des vêtements de ski avec des sous couches en coton et un pull en laine, plus gants et bonnet évidement ! Prévoyez aussi de bonnes chaussures bien imperméables et chaudes avec des chaussettes en laines au dessus de chaussettes en coton, quand on a froid aux pieds et aux mains, on a froid partout ! Choisir la bonne période On sait tous que la période des aurores boréales ce n’est pas en été mais le meilleur moment pour en voir n’est pas forcement en plein hiver non plus ! Le climat en novembre, décembre et janvier peut être très rude et peut rendre votre séjour un peu moins agréable. De plus pendant ces 3 mois, il fera nuit non stop à Tromsø donc pour se promener ce n’est pas super ! Beaucoup de gens choisissent fin septembre – octobre ou février – mars pour leur voyage… et ils ont raison ! C’est ce que j’ai fait moi même et je ne regrette absolument pas. Je suis partie 10 jours mi-mars et je suis revenue avec des danses d’aurores boréales plein des yeux ! On avait de la lumière de 10h00 à 15h30 et c’était suffisant pour profiter des paysages incroyables! Se renseigner sur les lieux avant Lors de mon séjour, j’étais à l’hôtel en plein centre de Tromsø et nous n’avions pas de voiture. On avait repéré une petite plage à l’entrée de la ville, un peu excentré et juste à côté d’un arrêt de bus. Dans tous les hôtels de la ville vous aurez à l’accueil un panneau avec les indices Kp qui représentent la magnitude des tempêtes géomagnétiques. L’échelle Kp débute à 0 et termine à 9. A 1, tout est calme. De 5 à 9, cela indique la présence d’une tempête géomagnétique. Cette information est générée et mise à disposition par le NOAA. Vous pouvez la retrouver ici sur la page des ″Prévisions aurores″. Dès que l’indice était au delà de 4 (presque tous les jours) on allait sur cette plage et effectivement on voyait de petites trainées vertes mais rien de fou, on était un peu frustrés. Si vous avez loué un véhicule, vous pouvez demander sur les forums ou chercher des spots pour se poser et « attendre les aurores boréales ». Garder l’option de booker un trip organisé 2 jours avant de repartir, on voulait quand même terminer notre séjour avec de grosses aurores boréales, nous sommes donc allé à l’office du tourisme et on a booké un trip pour le lendemain. Certes c’est un budget, on a payé dans les 100€ / pers pour un trip de 4h. Un minibus est venu nous chercher en ville et nous a emmené dans un coin « secret » en dehors de la ville à plus d’1h de route. Et là après….on attend…et on attend, ils servent du thé, café et chocolat chaud et c’est vraiment bienvenu quand on attend dehors par -10 ! Quand vous achetez le trip on vous explique bien que si vous ne voyez pas d’aurores boréales, le trip ne sera pas remboursé, évidement, c’est un risque à prendre, c’est la nature et la nature est imprévisible. Notre séjour de 10 jours nous avait couté assez cher alors on s’est dit qu’on était plus à 200€ prêt ! On à attendu 3h sans rien voir… et là, on commençait à se dire… Bah mince, on à perdu 200€. On était une quinzaine de personnes, tout le monde discutait
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Ada Hegerberg, Ballon d’Or 2018 Ada Hegerberg restera à tout jamais comme la première joueuse de l’histoire à avoir remporté un Ballon d’Or. À 23 ans, la Norvégienne de l’OL a été couronnée au Grand Palais ce lundi, après une année 2018 où elle a encore affolé les compteurs. Meilleure buteuse de D1 féminine la saison dernière (31 buts) mais également de la Ligue des champions, en établissant un record avec 15 réalisations dont une en finale contre Wolfsburg (4-1 a.p.), Hegerberg est repartie sur des bases aussi élevées cette saison (12 buts en D1, 4 en C1) https://www.youtube.com/watch?v=BrXSbX0T4LA Alors qu’elle devait notamment faire face à six de ses coéquipières de Lyon (Renard, Henry, Majri, Kumagai, Marozsan, Bronze), Hegerberg a séduit le jury de 45 journalistes du monde entier par son profil de buteuse rare, voire inédit, sa puissance, son caractère et son efficacité. Avec 185 buts en 149 matches avec l’OL depuis son arrivée en 2014, elle affiche des statistiques à peine croyables. Celle qui confie s’inspirer du perfectionnisme de Cristiano Ronaldo a réalisé un doublé Ligue des champions-Championnat en 2018, et souhaite un triplé (avec la Coupe de France) en 2019. ITW par l’Equipe.fr « Quel est votre sentiment après avoir reçu ce trophée ? Fantastique, c’est touchant, je suis tellement fière. Il y a beaucoup de mots, là. C’est une fierté pour le football féminin, pour mon club, pour moi-même. Je le partage avec l’Olympique Lyonnais, mes coéquipières. Cela récompense tous nos efforts. C’est historique, c’est dur de trouver les mots. C’est une grande journée pour le football féminin. Qu’est-ce qui a convaincu le jury de voter pour vous ? Je pense que d’avoir mis 54 buts puis 53 buts en deux saisons, ça a pesé. Je sais combien c’est dur d’être à 50 buts chaque saison. C’est un challenge, et ça va continuer de l’être. C’est là où j’ai mis la barre. Il faut que je continue à travailler, et je sais que ça paiera. Je pense qu’avoir marqué quinze buts en Ligue des champions (un record) a fait la différence. Quinze buts en Ligue des champions c’est… Wow ! Mais je sais que je suis capable de le faire plusieurs années. Vous souhaitez tenir le rythme de Messi et Ronaldo ? Ce sont les plus grands, il n’y a que Messi et Ronaldo qui mettent plus de 50 buts par saison. Ce sont deux idoles, on ne se rend pas compte de ce qu’ils font. Je sais qu’il y aura des périodes où je marquerai moins, mais dans ces cas-là, je veux atteindre mes objectifs quand même. Plus je travaille, plus je sais que ça paiera un jour. Je vois toujours vers l’avant. À chaque fin de saison, je me dis : OK, maintenant il faut faire mieux. Maintenant, je prends plus de recul, je profite aussi de la saison écoulée. Je mûris, pour toujours faire mieux. » Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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«Utøya, 22 juillet» et «Un 22 juillet» sont 2 films qui racontent la même attaque terroriste de manière bien différente. « Utøya, 22 juillet » D’Erik Poppe, au cinéma le 12 décembre en France « Un 22 juillet » De Paul Greengrass est mis en ligne sur Netflix. https://www.youtube.com/watch?v=I_yCwNgNCSE Le film consiste un seul et unique plan séquence de 93 minutes se déroulant lors de l’intégralité de l’attaque sur l’île.La caméra à l’épaule suit l’héroïne principale, Kaja, une adolescente qui, tout en essayant de survivre recherche sa petite sœur dont elle a perdu la trace dans le mouvement de panique. Les personnages qui apparaissent à l’écran sont fictifs, mais ont été imaginés à partir des témoignages de victimes qu’Erik Poppe a rencontrées. Le point de vue unique est un parti pris fort : il ne montre que ce que les adolescents ont pu voir. Résultat : il ne donne qu’une vision partielle des faits et montre surtout la confusion et l’incompréhension qui régnaient. Le film retrace, en cent quarante-trois minutes l’avant, le pendant et l’après des attaques d’Oslo et Utoya. Le scénario, inspiré du livre One of Us d’Åsne Seierstad, suit la trajectoire d’une victime (le jeune Viljiar, qui existe réellement), du terroriste Anders Breivik mais aussi de son avocat ou du Premier ministre norvégien de l’époque Jens Stoltenberg. Comme on le voit dans le film, quelques heures après les attaques, ce dernier avait déclaré : « Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et de vivre ensemble. » L’ensemble ressemble à une fiche Wikipédia, mais le spectateur a une vue d’ensemble de l’événement et de ses conséquences. L’attaque Le 22 juillet 2011, une bombe explose près du siège du gouvernement norvégien à Oslo. L’explosion tue huit personnes et fait quinze blessés. L’attaque sur l’île d’Utøya se produit environ deux heures plus tard, dans un camp de jeunes organisé par la Ligue des jeunes travaillistes, où sont réunis environ 500 personnes. Un tireur armé déguisé en policier ouvre le feu sur les campeurs, tuant soixante-neuf personnes et en blessant trente-trois. La police arrête Anders Behring Breivik, un militant d’extrème droite de 32 ans qui revendique les deux attentats. Au cours de l’interrogatoire et dans sa déclaration au tribunal d’Oslo, il dénonce les « marxistes culturels » qui laisseraient, selon lui, l’Europe être colonisée par l’islam. Le 24 août 2012, À l’issue d’un procès où il multiplie les provocations, il est jugé responsable de ses actes et condamné à la peine indéterminée, soit 21 ans de prison avec un minimum de 10 ans de réclusion, la peine maximale en Norvège. Les réalisateurs Paul Greengrass (« Un 22 juillet ») Il a signé trois volets de la saga Jason Bourne. On lui doit aussi plusieurs films retraçant des faits réels tels que Bloody Sunday, sur la fusillade du 30 janvier 1972 dans la ville irlandaise de Derry, ou Vol 93 sur l’attitude héroïque des passagers d’un avion détourné lors des attentats du 11-Septembre. Erik Poppe (« Utoya, 22 juillet ») Il est l’un des réalisateurs les plus respectés de Norvège, par le public et la critique. Né en 1960 à Oslo, Poppe a commencé sa carrière en tant que photographe de presse et a remporté de nombreux prix pour son travail. Après des études à la Stockholm Dramatiska Institutet, il est directeur de la photographie sur divers longs métrages avant de présenter en 1998 son premier film, SCHPAAA, sélectionné au Panorama de la Berlinale 1999. Deuxième partie de sa trilogie « Oslo », HAWAII, OSLO remporte le prix Amanda 2005. Clôturant la trilogie en 2008, EN EAUX TROUBLES reçoit le prix du public et le prix du meilleur film du Hamptons International Film Festival. En 2017, son film KONGENS NEI (THE KING’S CHOICE) figure sur la liste des finalistes de l’Oscar dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère. UTØYA, 22 JUILLET est présenté en compétition au Festival de Berlin en février 2018. Le film est nommé 8 fois aux Amanda Awards (équivalent des César norvégiens). Andrea Berntzen y remporte le prix de la meilleure actrice et Solveig Koløen Birkeland celui de la meilleure actrice dans un seconde rôle. Erik Poppe est le seul réalisateur à avoir reçu le prix de la critique de cinéma norvégien à quatre reprises. FILMOGRAPHIE 1998 SCHPAAA 2004 HAWAII, OSLO 2008 EN EAUX TROUBLES 2013 L’ÉPREUVE 2016 KONGENS NEI (THE KING’S CHOICE) 2018 UTØYA, 22 JUILLET Les coulisses du film : Le distributeur POTEMKINE FILMS : Face aux contraintes liées à la projection des films au cinéma (concentration du parc de salles à Paris), l’indisponibilité de certains chefs d’oeuvre en DVD et une envie folle de faire découvrir des perles oubliées, ils ont décidé de sauter le pas de l’édition vidéo en 2007. Ils se sont lancés dans l’aventure avec un seul objectif : proposer les meilleures éditions possibles de films qui transcendent l’imaginaire. En 2008, POTEMKINE s’est associé avec agnès b. DVD (via la structure de production de la créatrice, Love Streams agnès b. Productions). Les deux sociétés éditent depuis lors leurs titres ensemble et sont devenues coéditeurs. La ligne éditoriale est simple : trouver des coups de coeur, les agrémenter d’explications, d’analyses, de courts métrages, les emballer avec amour puis les partager avec le public ! ENTRETIEN AVEC ERIK POPPE Pourquoi avez-vous décidé de porter le sujet très sensible du massacre d’Utøya à l’écran et pourquoi maintenant ? En Norvège, il y a eu beaucoup de débats suite aux événements du 22 juillet 2011, dont des questions sur la reconstruction du bâtiment gouvernemental à Oslo qui a été détruit, sur le lieu où ériger le mémorial des victimes, mais aussi sur les prises de parole de l’auteur du massacre qui a utilisé de nombreuses occasions pour attirer l’attention des médias, en se plaignant de ses conditions carcérales, etc. L’accent mis par la médiatisation de sa propre situation a provoqué progressivement une perte de vue du coeur de son crime. Il était essentiel pour moi de recentrer l’attention sur les victimes et leurs familles, sur ce qui s’est réellement passé et de souligner la
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Bestjobers – Elisa & Max À quelle période êtes-vous venus en Norvège, où était-ce et à quelle occasion ? Nous sommes venus deux fois, en novembre pour voir les aurores boréales et en juin pour le soleil de minuit, à chaque fois dans le Nord vers Tromsø, et on doit dire que c’était deux voyages différents, pour le coup, le jour et la nuit ! Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Pouvez-vous me parler de votre ressenti par rapport au climat ? (températures, lumière…) Bizarrement, on a trouvé qu’il faisait moins froid que ce qu’on avait pensé en hiver. Avec le courant marin du Gulf Stream, l’eau ne gèle pas et sur la côte, il fait plutôt bon. C’est en juin, qu’on s’est fait surprendre… on n’avait pas anticipé la neige dans les hauteurs… et on a eu plus froid en été qu’en hiver, c’est un comble! On n’avait pas pris les mêmes vêtements, c’est surtout pour ça. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué en arrivant ? La beauté des lieux et la simplicité des gens. Aviez vous un équipement spécial pour ce séjour ? (vêtements chauds, chaussures de rando) En hiver, on avait prévu pour le grand nord et pour pouvoir passer des heures en pleine nuit à regarder les aurores boréales. Des bonnes bottes fourrées et combinaison de ski. Après ce qu’on a beaucoup apprécié, c’est que les prestataires d’activités touristiques fournissent dans la majorité des cas les vestes, gants etc. Très pratique! Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en pensez-vous ? Je suis désolée, mais il est vrai qu’on l’a pensé aussi…pas tous bien sûr, il ne faut pas généraliser, mais on s’est fait plusieurs fois la remarque. Ils sont aussi très pointilleux sur les règles. Quelles traditions ou différences culturelles vous ont le plus marqué ? Peu importe le temps, les Norvégiens sortent se balader/skier ou faire de la balançoire !Même s’il fait nuit, rien ne les arrête et heureusement ! Qu’avez vous pensé des paysages en Norvège? Quels fjords avez-vous vu ? Nous nous sommes concentrés sur la région du nord, avec les Alpes de Lyngen, le Cap Nord, l’Hurtigruten jusqu’à Kirkenes. Les iles Lofoten nous ont éblouies.Les paysages sont d’une beauté et d’une pureté rare.Ces montagnes abruptes qui se jettent dans la mer, d’un bleu turquoise, dingue ! La Norvège c’est le pays de la nature, du calme et des lieux paisibles. Est-ce que tout comme moi lorsque je suis arrivée, vous avez eu cette sensation d’être seul au monde ? Oui très souvent et c’est le pied ! https://www.youtube.com/watch?v=ABwlxYzLuDU Est-ce que c’est un pays dans lequel vous aimeriez vivre ? Peut être pas y vivre car notre chère France et gastronomie nous manquerait. Après y aller tous les ans, ça serait géant ! Envisagez-vous de revenir en Norvège ? Complètement, il nous manque le Sud ! Lisez leur article complet sur leurs séjours en Norvège Suivez les « Bestjobers » Facebook Instagram Youtube Twitter Lire les autres articles Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes
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Venir vivre en Norvège Venir vivre en Norvège, c’est vouloir s’intégrer, se faire des amis, trouver un travail….et tout ça passe par l’apprentissage du norvégien. Il est idéal d’apprendre une langue étrangère en utilisant des cours avec les explications dans SA langue maternelle Cours de norvégien en ligne en français CONTENU DES FORMATIONS J’utilise des supports différents et je varie les styles d’exercices pour rendre les cours diversifiés et motivants En savoir plus Si vous êtes un peu dans le flou ou si vous souhaitez des conseils personnalisés pour bien gérer votre installation en Norvège, je peux vous aider en répondant à toutes vos questions et en vous guidant en fonction de vos projets et de vos envies Aide personalisée Conseils Je vous guide dans vos réflexions de projet d’installation en Norvège et de création d’entreprise pour venir vous installer dans ce magnifique pays. 45 min de rendez-vous téléphinque pour répondre à toutes vos questions Comment ça marche ? Achetez la formule à 75 € Envoyez-moi un mail en me décrivant votre projet et les questions que vous avez. Prise de rendez-vous dès réception du paiement. 45 min par téléphone pour répondre à toutes vos questions. Achetez la formule – 75 € Écrivez-moi Je vous aide à tout préparer Je reçois de plus en plus de messages (et je vous remercie de m’écrire). On me demande beaucoup d’informations concernant l’installation en Norvège. Je ne peux malheureusement pas répondre à tout le monde, mais je peux vous donner quelques conseils. Tout d’abord, on ne vient pas s’installer en Norvège sans être venu en repérage et savoir un peu à quoi s’attendre. Ça semble évident comme remarque mais certaines personnes veulent tenter l’aventure sans savoir dans quoi elles s’embarquent et la plupart du temps cela se termine en échec et en retour en France bien plus vite que prévu et… ruiné Pourquoi?Parce que la vie est chère en Norvège et que c’est assez difficile de trouver du travail. La vie est douce en Norvège et après tout c’est le pays où l’on est le plus heureux au monde.Mais ce n’est pas non plus le pays des bisounours et cette vie douce se mérite. Je tiens à préciser que je parle de mon expérience. D’autres personnes ont certainement vécu leur intégration différemment et je ne suis pas experte en démarches administratives. J’explique simplement comment j’ai fait et ce que je pense judicieux de faire. Je donne quelques conseils et je ne dis pas qu’il n’existe que ces façons là de réussir son intégration en Norvège. Voici les thèmes que je vais aborder : Avant de venir s’installer Avoir un projet Quand vous arrivez en Norvège Obtenir son ID Avoir une voiture en Norvège Parler norvégien / Trouver du travail L’intégration sociale La vie en Norvège Ryhtme de vie Coût de la vie / Salaires Impots / Système de santé Podcast « Intégration » Avant de venir s’installer Avant de venir s’installer il faut bien réfléchir au lieu que l’on va choisir car la vie à Oslo est très chère et la vie à la compagne/fjord/montagne ailleurs dans le pays peut-être difficile si on n’est pas bien préparé. La géographie du pays rend la vie autour des fjords ou des montagnes difficile, car difficile d’accès l’hiver (beaucoup de routes de montagnes fermées une bonne partie de l’année). Il faut bien vous demander ce que vous allez faire en arrivant, est-ce qu’il y a des offres de travail dans votre domaine? Est-ce que vous parlez couramment anglais? Avez vous commencé à apprendre le norvégien? Puisque la vie est chère ici, le problème majeur est bel et bien de trouver du travail.Malheureusement il est difficile de trouver un travail à distance, certains y arrivent, je ne dis pas que c’est impossible.Mais en fait le vrai truc c’est qu’il vous faudra suffisamment d’économies pour vivre le temps de trouver un travail. Si vous ciblez Oslo, pas besoin d’avoir un véhicule mais si vous visez la campagne autour, il est indispensable d’avoir une voiture. Mais avoir une voiture en Norvège, c’est un véritable luxe.J’y reviendrai un peu plus tard dans cet article. Avoir un projet Il est important de savoir ce que l’on recherche et si l’on veut commencer quelque chose de nouveau, il faut bien le préparer.Mon projet était d’ouvrir une école de musique avec mon compagnon et de me mettre à mon compte pour travailler en photo et vidéo.Mon compagnon est musicien professionnel, prof de batterie et de percussions et moi je donne des cours de chant. Nos projets étaient donc de nous mettre tous les 2 en freelance.Ce qui était, je l’avoue assez risqué. On a tout quitté quand on est parti de Paris, moi je travaillais en TV depuis 10 ans, j’avais une très bonne situation et mon copain aussi, il enseignait dans plusieurs écoles et jouait dans différents groupes. Comme ce projet nous tenait vraiment à cœur on s’est dit, on ne va pas précipiter les choses, on va bien tout préparer pour mettre toutes les chances de notre côté.Entre la prise de décision de déménager et le départ, on a pris 4 ans !Bon on a vraiment pris notre temps car on avait besoin d’économiser pour assurer notre survie au début.Alors nous sommes venus tous les ans pendant 4 ans 1 ou 2 fois par an pour analyser la situation, trouver l’endroit où on voulait vivre et faire une étude de marché.On est allés de Tromsø à Larvik, donc on a plutôt bien analysé la situation. On a finalement choisi de vivre à Tønsberg : la plus vieille ville de Norvège.Magnifique petite ville de 42.000 habitants, à 1h15 au sud d’Oslo le long du fjord.On est très heureux ici, il se passe plein de choses, c’est une ville très dynamique, très riche culturellement. On habite à 200m d’une des plus belles plages de Norvège et on est qu’à 1h d’Oslo en voiture ou en train (direct), donc c’était le parfait compromis pour
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Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois Tu tiens le blog « Barbapapa« , peux-tu nous expliquer un peu quel est le propos de ce blog ? Barbapapa, ce sont les aventures d’un français à Oslo en congé paternité de cinq mois avec son bébé seul à la maison. Avec l’égalité homme-femme en toile de fond, je tisse la réalité d’un quotidien « d’homme à la maison » tels que 70% des hommes norvégiens le vivent ici à la naissance des bébés. Le ton est léger mais le propos est engagé : les thèmes abordés sont larges : marché du travail, activités du quotidien, partage des tâches, réflexion sur la masculinité. Mon premier article « le jour où j’ai annoncé à ma manager que je posais 5 mois de congé paternité » résume assez bien le ton de l’article. Il a d’ailleurs été publié dans le Huffington post. Tu as eu un enfant en France et un enfant en Norvège. Peux-tu nous parler de la différence du congé paternité.. plus précisément du congé parental? Pour mon premier enfant né à Paris, j’ai eu 11 jours de congé paternité puis ma femme s’en est occupée tandis que je retournais au travail. Le terme de congé paternité est presque galvaudé. J’ai juste tenté d’aider ma femme le mieux que je pouvais pendant cette période. Pour ma deuxième, j’ai 5 mois indemnisé à 100%. Plus exactement, ma femme et moi nous sommes partagés 10 mois de congés parentaux. Outre la longueur, le caractère « alterné » du congé parental en Norvège qui interdit au père et à la mère de le prendre en même temps m’a marqué. Je prends le relais de ma femme et m’occupe de mon bébé seul à la maison. Cela impacte le quotidien : partage des taches, relation avec les enfants…. La première différence est culturelle. Les Norvégiens, père comme mère, ont un culte de l’adoration du bébé, ils aiment s’en occuper. Tandis qu’en France, on confie plus facilement sa garde à une nounou pour vaquer à ses occupations. J’aime appeler ça la dictature norvégienne du bonheur qui veut qu’ici, « on fait des bébés pour s’en occuper ». La seconde différence est que, comme 70% des pères prennent 3 mois de congé minimum, il y a un « marché » du congé parental avec beaucoup d’entreprises et d’associations qui offrent des services et proposent des activités. Pas le temps de s’ennuyer. Là c’est ta vision des choses mais qu’en pense ta femme ? Combien de temps a-t-elle pris de congé maternité ? Ma femme est norvégienne. Elle est plutôt égalitariste et voulait une répartition équitable de notre congé parental. Elle avait aussi hâte de retourner travailler donc elle m’a poussé à partager le congé parental en deux. Il y a eu une période d’adaptation où il a fallu que je communique mieux le rythme de ma fille et que ma femme lâche prise sur les décisions de son quotidien. Au début elle me demandait : « Tu vas faire quoi aujourd’hui avec elle? » , « elle à mangé quoi aujourd’hui`? » et en fin de congé elle me posait moins ces questions. Pour le ménage, je le fais plus, mais jamais assez bien! Depuis combien de temps est-ce que tu habites en Norvège ? 4 ans, mais j’y avais étudié 6 mois et j’ai déjà passé 12 noëls. Où est-ce que tu étais en France avant de venir ici et qu’est-ce que tu faisais ? Je suis parisien. Né à Paris, grandi, école maternelle à l’université, premier travail. Avec Louise, norvégienne, on s’est dit qu’on essayait Paris 5 ans et Oslo 5 ans. Quand on a quitté paris, je travaillais chez Heineken dans le service Marketing et ma femme était professeur d’allemand dans un collège/ lycée du 18ème arrondissement de Paris. Moi je me plais à dire que la vie est douce en Norvège qu’est-ce que tu en penses ? La Norvège est reposante, calme. Je trouve Oslo très verte, adaptée pour les familles avec enfants, peu de voitures, de plus en plus de vélos électriques. Surtout, le rythme est un bol d’oxygène. Mes journées de travail se finissent à 16h30 et permettent de profiter de ses enfants ou d’avoir un hobby par semaine sans être sur les rotules. Je ne sais pas à quelle saison est né ton enfant mais par rapport au climat, est-ce qu’il y a des différences de comportement des parents en Norvège par rapport à la France ? La différence majeure pour moi, c’est qu’ici je dois mettre vingt minutes pour habiller mes enfants, entre gants, bonnets, écharpes, collants, premier pull, deuxième pull, bottes de pluie, bottes de neige. C’est une logistique! En France, je trouve cela plus facile. Pour les promenades en poussette dehors lorsqu’il fait froid, comment habiller son enfant pour ne pas qu’il ait froid ni trop chaud ? Ma fille dort dans une peau de laine qui fait toujours rire mes amis quand ils viennent. Et elle dort sur notre balcon dans sa poussette jusqu’à moins 7 degrés. Les bébés dorment mieux dehors. Cela à toujours estomaqué ma mère. Concernant ton premier enfant qui est né en France comment s’est passée l’adaptation en Norvège au niveau social et scolaire ? L’adaptation a été simple, il n’a pas eu le temps d’être vraiment habitué au modèle français. Concernant votre intégration sociale à vous comment ça s’est passé en Norvège est-ce que vous vous êtes fait des amis rapidement ? Trouver du travail? L’adaptation professionnelle à été très rapide dans un pays avec moins de 5% de chômage, je pense qu’on trouve du travail plus rapidement. J’ai trouvé ma position chez Nespresso avant même de mettre les pieds à Oslo, après deux trois entretiens par Skype. Pour les amis, je trouve cela difficile, Louise est norvégienne et a son groupe d’amis, mais moi j’ai eu plus de mal à m’en faire. Du fait d’avoir une famille avec des enfants c’est sur, mais aussi je trouve les norvégiens assez peu curieux, pas toujours vivants, ni très spontané et surtout casanier. Alors c’est moins facile. Curieusement, mon congé paternité m’a fait rencontrer de nouvelles personnes. J’ai partagé beaucoup d’activités avec des
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