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Le Van Migrateur – La Norvège à bord d’un Renault Master L2H2

22 Oct , 2019  

le van migrateur - Une blonde en Norvège

Le Van Migrateur – La Norvège à bord d’un Renault Master L2H2 Lucile et Pierre-François se présentent :   Notre motivation pour voyager en van et le partager vient de notre folie à penser qu’il est possible de se libérer des chaînes que la société nous impose.   Nous avons cherché grâce à ce mode de voyage à s’émanciper d’une société fatigante. La vie aliénante du quotidien nous donne l’impression d’être sur une autoroute géante, où la destination est l’argent et les stations services sont les weekends durant lesquels nous devons nous dépêcher de faire tout ce que l’on n’a pas le temps de faire la semaine. Cette autoroute est sans limite de vitesse, et il faut atteindre la destination le plus rapidement possible. Nous avons donc choisi la sortie qui nous semblait la plus attrayante !   Le minimalisme qu’impose ce style de vie nous aide à renouer avec des sensations et des valeurs souvent oubliées.   Vivre ainsi est pour nous une manière de lutter contre cet esclavagisme du monde moderne. Et on vous en parle pour que vous osiez, vous aussi, sauter le pas.     Site officiel L’interview Vous avez visité la Norvège à bords d’un van aménagé. Où était-ce et à quelle période de l’année? Nous y sommes allés en été, en juillet/août pour être exacts. On a fait toute la Norvège en un peu moins d’un mois. Vous avez acheté ce van où vous l’avez aménagé vous-même? Nous avons aménagé notre van nous-mêmes. Enfin, plus exactement avec un artisan. On avait un aménagement plutôt sommaire, dans lequel nous sommes restés plus d’un an. On s’est comme ça rendus compte des véritables besoins qu’on avait, de ce qu’il nous manquait et ce dont quoi nous n’avions pas besoin. On a donc fait appel à un artisan pour aménager notre fourgon. On a été à ses côtés tous les jours, du début à la fin du chantier. Il nous expliquait tout, ce qui nous a permis de faire une bonne partie nous-mêmes ! Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Pouvez-vous me parler de votre ressenti par rapport au climat? (températures, lumière…) À bord de notre van aménagé sans chauffage, c’est vrai qu’il y a eu des matins un peu difficiles, même en plein été. Les températures pouvaient varier entre 4 et 10 degrés (selon l’altitude surtout). Et bizarrement, nous avons eu les températures les plus douces dans les îles Lofoten, au Nord ! C’était vraiment supportable. C’est sûr que ce ne sont pas les températures occidentales qu’on connaît, nous étions souvent en pull. Mais ça ne nous a pas dérangés ! Le « pire » qu’on ai vécu est lors d’une ballade à 2500m d’altitude (Trolltunga). Les températures sont descendues jusqu’à 4 degrés. Mais en marchant, on l’a à peine senti. Pour ce qui est de faire nuit tout le temps, ce n’est que l’hiver. En été, au contraire, il fait jour tout le temps ! Il nous est arrivé d’être surpris par l’heure : en pleine nuit, le soleil est encore là, comme un coucher de soleil interminable ! C’est assez impressionnant et très dépaysant. Le contraire, en hiver, doit l’être tout autant ! On rêvera de pouvoir vivre ça aussi. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué en arrivant? On s’est sentis dépaysés tout de suite. Le calme, la fraîcheur et l’ambiance du printemps alors que nous venions de quitter l’été en Croatie et surtout les lacs à perte de vue. En descendant du ferry, c’est ce qui nous a tout de suite frappés. On avait le choix de ne prendre qu’une route, et elle était entourée de lacs transparents et de petites maisons atypiques ! On a tout de suite été baignés dans une atmosphère inconnue. La Norvège a un charme fou qui vous envoûte à peine les roues posées là-bas ! Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en pensez-vous ? C’est plutôt tout le contraire… Les terres et les habitants sont d’un accueil qui nous a beaucoup touchés ! On a le droit de faire du camping sauvage partout, à condition de respecter certaines petites règles très simples, comme rester à plus de 150m des habitations par exemple. Ils parlent tous un très bon anglais, et sont très ouverts aux rencontres ! https://www.youtube.com/watch?v=J-l1yODjVXE Quelles traditions ou différences culturelles vous ont le plus marqué? On regrette un peu de ne pas s’être assez plongés dans la culture Norvégienne pendant ce Road trip. Notre erreur a sûrement été de vouloir en voir trop en trop peu de temps. Nous voulons le refaire dans les prochains mois en prenant beaucoup plus le temps d’aller à la rencontre de la culture.Malgré tout, le calme et la sérénité qui règnent en Norvège nous ont beaucoup plu. Les paysages, les habitants, les campings … Tout dégage une sensation de bien-être, de calme et de bienveillance ! Qu’avez vous pensé des paysages en Norvège? Quels fjords avez-vous vu? Ils sont dépaysant. Ce qu’on a beaucoup aimé, c’est de devoir faire de gros efforts physiques pour voir ce que la Norvège a de plus beau à nous offrir. Les routes sont magnifiques, chaque trajet a été une découverte. Mais quand on monte dans les hauteurs à pieds, c’est encore plus grisant, plus dépaysant et plus impressionnant … La Norvège ne se dévoile complètement que si on lui montre vraiment qu’on en veut : et c’est ça qui nous a plu !   Avez-vous vu des fjords dans d’autres pays? En quoi les fjords en Norvège sont-ils différents? On ne pourra pas beaucoup aidé sur cette question, car nous n’avions jamais vu de Fjords, et ils n’ont pas été une grosse partie du voyage non plus … La Norvège c’est le pays de la nature, du calme et des lieux paisibles. Est-ce que tout comme moi lorsque je suis arrivée, vous avez eu cette sensation d’être seul au monde? Complètement ! Les routes sont désertes, les gens sont accueillants et les paysages sont tellement vastes qu’on entend plus le silence que le

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Laurent Peyronnet : auteur et guide

19 Sep , 2019  

Laurent Peyronnet - Une Blonde en Norvège

Laurent Peyronnet : auteur et guide Auteur de romans, contes et nouvelles. Il est aussi guide dans les régions de Bergen, Oslo, du Cap Nord, des Iles Lofoten et biens d’autres coins de Norvège et de scandinavie. L’actu Ses écrits se situent au cœur des montagnes et des fjords dans le royaume des vikings et des trolls. Les 3  tome 3 de la série Magnus sont disponibles : acheter les livres Site de l’éditeur : https://www.dadoclem.fr/ Relire les articles sur les 3 volumes de Magnus.   L’interview   A quelle époque es-tu venu en Norvège pour la première fois, où était-ce et à quelle occasion ? C’était au mois de juin 1996. Je venais faire un repérage pour un circuit qu’un ami m’avait proposé de guider. Je suis arrivé à Oslo et de là, j’ai circulé jusqu’à Bergen à travers le Hardangervidda puis je suis remonté nord et dans la région du Sognefjord pour redescendre par les montagnes du Valdresflya vers la capitale. Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Peux tu me parler de ton ressenti par rapport au climat ? (températures, lumière.. .) Le froid, en Norvège, n’est pas le même qu’en France. C’est un froid sec, tonique. Dans le Finmark, lorsqu’on s’éloigne de la cote, le thermomètre descend régulièrement en dessous de -20°. Il suffit la plupart du temps d’être bien couvert et de respecter quelques consignes de bon sens. En France, le froid est synonyme d’humidité, de maladie : rhume, bronchite… Quand je suis là haut, je n’attrape rien de tout ça. Pour ce qui est de la nuit polaire, c’est une période qui dure presque trois mois à l’extrême nord (Cap Nord) et qui se réduit en durée à mesure qu’on descend vers le cercle polaire. Mais il ne faut pas croire que c’est trois mois de noir complet. Après le solstice d’hiver (21 décembre), même si le soleil ne paraît pas, il y a une forme de luminosité quotidienne, entre 9h30 et 13h30 environ.   C’est vrai que c’est une période difficile mais je crois qu’elle est difficile surtout pour ceux qui ne sont pas natifs du pays. Une amie ayant passé son enfance à Tromso me disait que pour elle, c’était une chose tout à fait normale. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir l’animation qui règne à Tromso, justement, en hiver, pour s’en convaincre. Il m’est arrivé de passer plusieurs hivers en Laponie suédoise, au dessus du cercle polaire, à Gallivare notamment, une ville minière. Certains mineurs venaient d’Angleterre, du Pays de Galles, d’Écosse et d’Irlande. Ils avaient beaucoup de mal a supporter la nuit polaire car ils ne parvenaient pas à prendre le rythme des scandinaves, à savoir qu’après le travail, on dîne et on ressort faire des activités ensemble, en plein air où dans des clubs et associations. C’est un peu ça, là haut, le secret pour traverser la nuit : être ensemble et s’occuper.   Quand au soleil de minuit, l’inverse absolu puisque c’est la période durant laquelle le soleil ne se couche pas pendant presque trois mois, c’est quelque chose que je trouve magique. C’est une sensation unique de se promener à 2h du matin comme s’il était 3h de l’après midi et puis, la lumière est très particulière. Beaucoup plus puissante que dans les pays du sud. Les effets du jours permanent sont aussi psychologiques. Comme il n’y a pas de nuit, il n’y a pas de rupture dans la temporalité. On a un sentiment de continuité qui, personnellement, me fait du bien. Tu viens plusieurs fois par an pour accompagner des touristes en voyage en tant que tour leader. Est ce que c’est toujours au même endroit ? J’essaye d’être au maximum en Laponie : norvégienne, suédoise et finlandaise. Ce sont des régions que j’aime particulièrement pour la culture des gens qui y vivent et pour la présence sauvage de la nature. En hiver, en général, je reste là haut. En été, par contre, je commence la plupart du temps mes circuits à Oslo ou Bergen puis, de là, je remonte jusqu’aux îles Lofoten puis le Cap Nord et je redescend parfois par la Finlande et la Suède. Est ce que tes voyages inspirent tes livres ? Complètement. D’abord parce que je suis guide, ce qui implique une connaissance historique qui sert souvent de décors à mes livres. Ensuite, je suis quelqu’un de très contemplatif et la Norvège est un paradis pour les gens comme moi. Les paysages que je traverse, les ambiances, la lumière, me touchent profondément. Cette beauté est une poésie qui me nourrit lorsque j’écris mes histoires.   Enfin, mes romans donnent une large place aux êtres du folklore scandinave : trolls, tomtes, jutuls, nisses et autres huldrefolks. Le dernier tome de Magnus porte d’ailleurs pour titre : « Les peuples invisibles. » Quel est l’endroit que tu préfères en Norvège ? C’est très difficile de répondre à cette question, il y a tellement d’endroits merveilleux dans ce pays mais je dirais que j’ai une affection particulière pour l’île de Mageroy. Hormis le site du cap nord très fréquenté l’été ( mais qui n’occupe qu’une petite place sur cette île classée au patrimoine mondiale de l’Unesco) c’est une toundra désertique, toute bosselée, parsemée de petits villages de pêcheurs. En hiver, c’est un vrai bout du monde et en été, la lumière y est incroyable. Beaucoup de gens pensent que les norvégiens sont froids et distants, qu’en penses tu ? Je nuancerai cette impression. Les norvégiens, en général, selon l’expérience que j’ai d’eux,  sont des gens calmes, attentifs et serviables, préoccupés du bien être collectif et donc, prêts à agir dans ce sens. Vous trouverez toujours de l’aide là bas et avec beaucoup de bienveillance. En revanche, il y a ce vieux fond de culture protestante qui impose de contenir ses émotions et de ne pas se montrer trop différent de la norme. L’auteur norvégien Aksel Sandemose a exprimé cette idée en une petite sentence très célèbre qu’il a nommé « La loi de Jante » du nom

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Bestjobers – Elisa & Max

28 Nov , 2018  

Bestjobers - Elisa&max - Une blonde en Norvège

Bestjobers – Elisa & Max À quelle période êtes-vous venus en Norvège, où était-ce et à quelle occasion ? Nous sommes venus deux fois, en novembre pour voir les aurores boréales et en juin pour le soleil de minuit, à chaque fois dans le Nord vers Tromsø, et on doit dire que c’était deux voyages différents, pour le coup, le jour et la nuit !    Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Pouvez-vous me parler de votre ressenti par rapport au climat ? (températures, lumière…) Bizarrement, on a trouvé qu’il faisait moins froid que ce qu’on avait pensé en hiver. Avec le courant marin du Gulf Stream, l’eau ne gèle pas et sur la côte, il fait plutôt bon. C’est en juin, qu’on s’est fait surprendre… on n’avait pas anticipé la neige dans les hauteurs… et on a eu plus froid en été qu’en hiver, c’est un comble! On n’avait pas pris les mêmes vêtements, c’est surtout pour ça. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué en arrivant ? La beauté des lieux et la simplicité des gens. Aviez vous un équipement spécial pour ce séjour ? (vêtements chauds, chaussures de rando) En hiver, on avait prévu pour le grand nord et pour pouvoir passer des heures en pleine nuit à regarder les aurores boréales. Des bonnes bottes fourrées et combinaison de ski. Après ce qu’on a beaucoup apprécié, c’est que les prestataires d’activités touristiques fournissent dans la majorité des cas les vestes, gants etc. Très pratique!  Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en pensez-vous ? Je suis désolée, mais il est vrai qu’on l’a pensé aussi…pas tous bien sûr, il ne faut pas généraliser, mais on s’est fait plusieurs fois la remarque. Ils sont aussi très pointilleux sur les règles.    Quelles traditions ou différences culturelles vous ont le plus marqué ? Peu importe le temps, les Norvégiens sortent se balader/skier ou faire de la balançoire !Même s’il fait nuit, rien ne les arrête et heureusement !  Qu’avez vous pensé des paysages en Norvège? Quels fjords avez-vous vu ? Nous nous sommes concentrés sur la région du nord, avec les Alpes de Lyngen, le Cap Nord, l’Hurtigruten jusqu’à Kirkenes. Les iles Lofoten nous ont éblouies.Les paysages sont d’une beauté et d’une pureté rare.Ces montagnes abruptes qui se jettent dans la mer, d’un bleu turquoise, dingue !     La Norvège c’est le pays de la nature, du calme et des lieux paisibles. Est-ce que tout comme moi lorsque je suis arrivée, vous avez eu cette sensation d’être seul au monde ? Oui très souvent et c’est le pied !  https://www.youtube.com/watch?v=ABwlxYzLuDU Est-ce que c’est un pays dans lequel vous aimeriez vivre ? Peut être pas y vivre car notre chère France et gastronomie nous manquerait. Après y aller tous les ans, ça serait géant !  Envisagez-vous de revenir en Norvège ? Complètement, il nous manque le Sud ! Lisez leur article complet sur leurs séjours en Norvège Suivez les « Bestjobers » Facebook Instagram Youtube Twitter Lire les autres articles  Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes

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Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois

17 Nov , 2018  

Barbapapa- Une blonde en Norvège

Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois Tu tiens le blog « Barbapapa« ,  peux-tu nous expliquer un peu quel est le propos de ce blog ? Barbapapa, ce sont les aventures d’un français à Oslo en congé paternité de cinq mois avec son bébé seul à la maison. Avec l’égalité homme-femme en toile de fond, je tisse la réalité d’un quotidien « d’homme à la maison » tels que 70% des hommes norvégiens le vivent ici à la naissance des bébés. Le ton est léger mais le propos est engagé : les thèmes abordés sont larges : marché du travail, activités du quotidien, partage des tâches, réflexion sur la masculinité. Mon premier article « le jour où j’ai annoncé à ma manager que je posais 5 mois de congé paternité » résume assez bien le ton de l’article. Il a d’ailleurs été publié dans le Huffington post. Tu as eu un enfant en France et un enfant en Norvège. Peux-tu nous parler de la différence du congé paternité.. plus précisément du congé parental? Pour mon premier enfant né à Paris, j’ai eu 11 jours de congé paternité puis ma femme s’en est occupée tandis que je retournais au travail. Le terme de congé paternité est presque galvaudé. J’ai juste tenté d’aider ma femme le mieux que je pouvais pendant cette période. Pour ma deuxième, j’ai 5 mois indemnisé à 100%. Plus exactement, ma femme et moi nous sommes partagés 10 mois de congés parentaux. Outre la longueur, le caractère « alterné » du congé parental en Norvège qui interdit au père et à la mère de le prendre en même temps m’a marqué. Je prends le relais de ma femme et m’occupe de mon bébé seul à la maison. Cela impacte le quotidien : partage des taches, relation avec les enfants…. La première différence est culturelle. Les Norvégiens, père comme mère, ont un culte de l’adoration du bébé, ils aiment s’en occuper. Tandis qu’en France, on confie plus facilement sa garde à une nounou pour vaquer à ses occupations. J’aime appeler ça la dictature norvégienne du bonheur qui veut qu’ici, « on fait des bébés pour s’en occuper ». La seconde différence est que, comme 70% des pères prennent 3 mois de congé minimum, il y a un « marché » du congé parental avec beaucoup d’entreprises et d’associations qui offrent des services et proposent des activités. Pas le temps de s’ennuyer. Là c’est ta vision des choses mais qu’en pense ta femme ? Combien de temps a-t-elle pris de congé maternité ? Ma femme est norvégienne. Elle est plutôt égalitariste et voulait une répartition équitable de notre congé parental. Elle avait aussi hâte de retourner travailler donc elle m’a poussé à partager le congé parental en deux. Il y a eu une période d’adaptation où il a fallu que je communique mieux le rythme de ma fille et que ma femme lâche prise sur les décisions de son quotidien. Au début elle me demandait : « Tu vas faire quoi aujourd’hui avec elle? » , « elle à mangé quoi aujourd’hui`? » et en fin de congé elle me posait moins ces questions. Pour le ménage, je le fais plus, mais jamais assez bien! Depuis combien de temps est-ce que tu habites en Norvège ? 4 ans, mais j’y avais étudié 6 mois et j’ai déjà passé 12 noëls. Où est-ce que tu étais en France avant de venir ici et qu’est-ce que tu faisais ? Je suis parisien. Né à Paris, grandi, école maternelle à l’université, premier travail. Avec Louise, norvégienne, on s’est dit qu’on essayait Paris 5 ans et Oslo 5 ans. Quand on a quitté paris, je travaillais chez Heineken dans le service Marketing et ma femme était professeur d’allemand dans un collège/ lycée du 18ème arrondissement de Paris. Moi je me plais à dire que la vie est douce en Norvège qu’est-ce que tu en penses ? La Norvège est reposante, calme. Je trouve Oslo très verte, adaptée pour les familles avec enfants, peu de voitures, de plus en plus de vélos électriques. Surtout, le rythme est un bol d’oxygène. Mes journées de travail se finissent à 16h30 et permettent de profiter de ses enfants ou d’avoir un hobby par semaine sans être sur les rotules.   Je ne sais pas à quelle saison est né ton enfant mais par rapport au climat, est-ce qu’il y a des différences de comportement des parents en Norvège par rapport à la France ? La différence majeure pour moi, c’est qu’ici je dois mettre vingt minutes pour habiller mes enfants, entre gants, bonnets, écharpes, collants, premier pull, deuxième pull, bottes de pluie, bottes de neige. C’est une logistique! En France, je trouve cela plus facile. Pour les promenades en poussette dehors lorsqu’il fait froid, comment habiller son enfant pour ne pas qu’il ait froid ni trop chaud ? Ma fille dort dans une peau de laine qui fait toujours rire mes amis quand ils viennent. Et elle dort sur notre balcon dans sa poussette jusqu’à moins 7 degrés. Les bébés dorment mieux dehors. Cela à toujours estomaqué ma mère. Concernant ton premier enfant qui est né en France comment s’est passée l’adaptation en Norvège au niveau social et scolaire ? L’adaptation a été simple, il n’a pas eu le temps d’être vraiment habitué au modèle français. Concernant votre intégration sociale à vous comment ça s’est passé en Norvège est-ce que vous vous êtes fait des amis rapidement ? Trouver du travail? L’adaptation professionnelle à été très rapide dans un pays avec moins de 5% de chômage, je pense qu’on trouve du travail plus rapidement. J’ai trouvé ma position chez Nespresso avant même de mettre les pieds à Oslo, après deux trois entretiens par Skype. Pour les amis, je trouve cela difficile, Louise est norvégienne et a son groupe d’amis, mais moi j’ai eu plus de mal à m’en faire. Du fait d’avoir une famille avec des enfants c’est sur, mais aussi je trouve les norvégiens assez peu curieux, pas toujours vivants, ni très spontané et surtout casanier. Alors c’est moins facile. Curieusement, mon congé paternité m’a fait rencontrer de nouvelles personnes. J’ai partagé beaucoup d’activités avec des

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Lorelou Desjardins, créatrice du blog « A Frog in the Fjord »

26 Août , 2018  

Lorelou Desjardins - Une blonde en Norvège

Lorelou Desjardins, créatrice de  » A Frog in the Fjord «  Depuis combien de temps habites-tu en Norvège et quel est ton métier? J’habite en Norvège depuis 8 ans et je suis juriste en droit international. Je suis aussi spécialiste de l’Indonésie, et bizarrement c’est le fait de parler l’indonésien qui m’a fait venir en Norvège. Une ONG environnementale cherchant quelqu’un pour travailler sur les forêts et pour les droits des peuples autochtones en Indonésie m’a embauchée. J’ai déménagé sans trop réfléchir, et je ne suis jamais partie. J’ai toujours beaucoup écrit, et en commençant mon blog  » A Frog in the Fjord  » pour m’amuser en 2014 je ne savais pas encore que cela m’ouvrirait les portes du journalisme en Norvège.   Tu as donc creé le blog « A Frog in the Fjord » et plus récemment tu as sorti un livre « En frosk i fjorden – Kunsten å bli norsk » comment sont nés ces 2 projets? Le blog est né de mes frustrations dans mon intégration en Norvège et des malentendus que je rencontrais avec la culture norvégienne. Je ne voulais pas non plus être l’étrangère qui se plaint tout le temps, donc j’ai décidé de tourner ça à la rigolade et d’écrire sur mes incompréhensions d’un point de vue humouristique.   Au début j’avais 3 lectrices : ma mère et ses deux voisines. Puis tout à coup au bout de 9 mois un de mes textes est devenu viral et a été lu par presque 100,000 lecteurs en 2 jours. NRK et Aftenposten m’ont contacté pour que je publie mon texte et en parle, c’était « The Joys of Being a Woman in Norway ». Quelques mois plus tard on m’a proposé un contrat pour écrire des chroniques chez VG, le plus gros quotidien du pays. J’ai continué mon travail de bureau pendant que j’écrivais pour mon blog et VG. Puis après 2-3 ans plusieurs maisons d’édition m’ont contacté.   On a longtemps hésité sur la forme que devrait prendre le livre : une séquence de textes issus de mon blog ? Un texte à la première personne ? Finalement on a opté pour une histoire suivie sur ma première année en Norvège, allant de saison en saison avec tout ce que ces périodes bien définies veulent dire dans la vie norvégienne : Pâques, le 17 mai, les vacances d’été dans la « hytta » et à « Syden », et aussi en filigrane mes difficultés pour apprendre le norvégien, le mode de travail des Norvégiens très différent de celui en France, l’égalité hommes-femmes, la difficulté de comprendre les techniques de drague des Norvégiens etc. Mon livre n’est disponible qu’en norvégien, mais je l’ai écrit en anglais donc c’est tout à fait possible de le publier tel quel, ou éventuellement en français. Si quelqu’un est intéressé par un tel projet, contactez-moi ! Acheter le livre Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Peux-tu me parler de ton ressenti par rapport au climat? (températures, lumière…) Je viens de Marseille, donc le soleil je connais ! Mais ce que je trouve le plus dur en Norvège n’est pas le froid mais l’obscurité en hiver, et surtout au début de l’hiver avant qu’il neige. Là c’est vraiment dur. Et encore je vis à Oslo. À Tromsø au nord c’est 10 fois ce qu’on vit dans le « sud ». Une autre chose que je trouve difficile c’est le manque de « vrai » été. On peut avoir un été magnifique en Norvège comme du soleil pendant 3 jours puis se retrouver avec son manteau d’automne et la pluie tous les jours en Juillet. Une fois au mois d’août je me suis retrouvée dans le Trøndelag par 4 degrés Celcius dans un chalet sans eau ni électricité. Environ 30 degrés de différence avec Marseille au même moment. J’ai demandé au père de famille qui possédait le chalet « mais c’est quoi la différence entre l’été et l’hiver s’il fait 4 degrés en plein été ? ». Il m’a répondu « Le temps qu’on met pour déneiger l’entrée du chalet ». Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant en Norvège? De me retrouver seule au bureau à 17h30 parce que tous mes collègues sont partis depuis 16h, et que mon directeur vienne me voir en me voyant à 18h30 toujours à mon bureau et me dise « Maintenant il faut rentrer chez toi. Il faut beau dehors, il faut avoir une vie en dehors du travail ». Aussi que mon chef (un autre) prenne 7 mois de congé paternité sans que quiconque ne lève un sourcil. Il a été remplacé puis est revenu à son poste 7 mois plus tard sans problème. Impensable dans bien des pays. Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en penses-tu ? Si tu as l’habitude de taper les gens dans le dos et te faire inviter à dîner par des gens rencontrés la veille dans une fête, les Norvégiens te paraitront sûrement un peu froids. Il ne faut pas oublier que c’est une culture qui a ses racines dans un courant assez puritain du protestantisme, qui prône l’absence totale d’alcool, la discipline, l’humilité, la morale et de travailler dur. Il y a beaucoup de honte dans la société norvégienne, aussi dans les rapports humains. Il y a aussi une peur innée de l’exclusion, probablement due au fait que les Norvégiens ont survécu dans un pays extrêmement rude jusqu’à ce qu’ils trouvent le pétrole. Cela les a rendu riches, leur a permis de construire des routes, et de ne plus avoir peur que leur voisin qu’ils ont froissé ne vienne pas les sauver de la tempête. Il y a une recherche constante de la sécurité, aussi dans les rapports d’amitié. Il faut donc bien souvent attendre plusieurs années avant d’être invité à manger chez les gens, ou à leur mariage, ou au baptême de leurs enfants. Ou à ce qu’ils nous confient des détails intimes de leur vie.   Souvent on se fait des amis dans les fêtes et quand ils nous recroisent ils font semblant

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Sophie Jovillard, présentatrice d’Echappées Belles

21 Mai , 2018  

Sophie Jovillard - Une blonde en Norvège

Sophie Jovillard présente « Échappées Belles » depuis 2006   Elle est revenue en Norvège cet été pour tourner un nouvel épisode qui sera diffusé samedi 3 novembre à 20h50 sur France 5. Je me souviens lorsque je regardais « Échappées Belles » chez moi avec mes parents dans les Ardennes, je rêvais secrètement de faire comme Sophie. Moi aussi j’aimerai voyager et découvrir des endroits magnifiques. Je n’aurai jamais pensé que quelques années plus tard, j’habiterai dans ce magnifique pays qu’est la Norvège.   L’interview À quelle période es-tu venue en Norvège pour la première fois, où était-ce et à quelle occasion ? Mes premières émotions en Norvège remontent à 2013 pour une magnifique émission hivernale entre Oslo et le Cap Nord. Les températures négatives entre -15 et -20 degrés dans la capitale n’avaient pas gelées ma motivation qui était déjà grande à l’époque ! Et faire partie des chanceux qui découvrent le Cap Nord sous la neige, y accéder en raquettes et être seuls au monde là bas….rien que d’y penser je suis encore émue ! https://www.youtube.com/watch?v=3mkTdSI9vlw Tu es venue combien de fois en Norvège ? 3 fois et cette destination est vraiment dans mon top 3 des plus beaux pays visités, plus je viens plus je découvre des nouvelles facettes de ce pays fascinant !   Est-ce que tu es venue en Norvège en voyage personnel en dehors du tournage de l’émission ?  Oui c’est une destination pour moi qui est propice à la détente, qui représente le dépaysement total ! La destination idéale pour se ressourcer ! Après avoir découvert l’Hurtigruten, l’express côtier, dans l’une de mes émissions, j’ai eu envie d’y retourner à titre personnel. Ce fut pour moi une croisière riche en émotions à plusieurs titres entre Bergen et le Cap Nord que j’ai redécouvert sans neige cette fois. Une impression de bout du monde qui donne envie d’aller encore au delà. La magie des fjords, la poésie des paysages, la sérénité de découvrir ces splendeurs au rythme lent de la croisière… J’ai adoré ce break hors caméra qui m’a fait un bien fou à l’époque. Rien que d’en reparler j’ai envie d’y retourner !     Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Peux-tu me parler de ton ressenti par rapport au climat ? (températures, lumière…)   Bien sûr le froid est une notion avec laquelle il faut composer. Mais le ballet des aurores boréales fait tout oublier! On ne peut pas résumer la Norvège à ces nuits polaires. Certes le vivre au quotidien doit être quelque chose de très particulier à gérer mais vivre une expérience hivernale en Norvège au delà du cercle polaire arctique est vraiment quelque chose d’unique ! J’ai le souvenir d’une balade en ski de fond à quelques kilomètres de Tromsø pour rejoindre un lac gelé et apprendre à pêcher avec Sija souffleuse de verre à Tromsø , sa famille et ses amis.     Ce fut une expérience unique. Il devait faire -15 ce jour là mais les enfants jouaient dans la neige, le froid était sec… nous sommes restés des heures à creuser des petits trous dans la glace en essayant de pêcher quelques truites avec nos petites cannes à pêche. Autour du feu ensuite nous avons organisé un petit pique nique dans un décor exceptionnel…   Cette famille aimait vivre en harmonie avec la nature. C’est en Pays Sami chez les éleveurs de rennes que j’ai vécu une de mes expériences les plus extraordinaires, confrontée au grand froid. Il faisait – 30 degrés ce jour là, la progression en « skidoo » (motoneige) jusqu’au troupeau fut intense ! Pour les éleveurs la notion de grand froid commençait autour de -40 degrés ! J’avais donc de la marge !!! Le froid est une notion toute relative ! Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant ? J’aime les couleurs de la Norvège. J’apprécie le civisme des gens. Je suis très admirative de cette communion des norvégiens avec la nature et j’ai beaucoup de curiosité concernant l’art de vivre et l’éducation scandinave ! Avais-tu un équipement spécial pour ce séjour ? (vêtements chauds, chaussures de rando) Lors de mon tournage hivernal oui j’avais prévu beaucoup de couches de vêtements !!! Pour le dernier voyage que je viens de réaliser au mois d’avril entre Bergen et les îles Lofoten j’étais parée à toutes les éventualités climatiques! J’ai fait confiance aux vêtements techniques de la marque Schoeffel ! J’ai bien compris aussi que là bas le moindre rayon de soleil était l’occasion de recharger ses batteries et que l’on pouvait avoir un peu tous les temps en une journée parfois !! Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en penses-tu ? Non pas du tout, j’aime cette distance très « nordique » que les gens peuvent mettre lors de la première rencontre, ce qui rend d’autant plus sympathique le Klem, cette accolade joue contre joue que les norvégiens vous accordent quand la « glace » est brisée !   Quelles différences culturelles ou traditions t’ont le plus marqué ? J’aime la chaleur du foyer norvégien, au delà de son design j’aime l’importance (nécessaire en hiver) que l’on donne à son intérieur. Je m’imagine très bien passer un hiver dans une cabane chaleureuse, au coin du feu à dévorer des livres et admirer les paysages !   Qu’as tu pensé des paysages en Norvège? Est-ce que tu as vu des fjords ?  Si l’on comptait le périmètre total des côtes on atteindrait près de 25 000 km de littoral, les fjords sont des merveilles de la nature. Comme si la mer venait déchirer les côtes et façonner les paysages à sa guise. C’est surtout en voyageant à bord de l’Hurtigruten que j’ai pris la mesure de ces merveilles naturelles! J’ai le souvenir d’avoir été réveillée un petit matin par la voix du capitaine dans les hauts parleurs du bateau : une invitation  à venir sur le pont pour observer des globicéphales, des « dauphins – pilotes », un

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Sophie Planque : 15 jours en totale autonomie au Spitzberg

4 Avr , 2018   Video

Sophie Planque - Une blonde en Norvège

Sophie me raconte son expédition en Arctique, au Spitzberg : l’archipel norvégien le plus septentrional au monde.   Sophie est une ancienne collègue de travail. On s’est rencontré à la rédaction de M6 ou elle était journaliste et reporter : JRI et moi monteuse vidéo. Je préparais mon départ en Norvège et elle préparait son expédition au Spitzberg alors on ne pouvait que devenir amie!!!        L’interview     Salut Sophie, tu es venue au Spitzberg en 2014, la plus grande île du Svalbard. Cet endroit est très particulier, il est situé à plus de 660 km au nord de Knivskjellodden, l’extrémité septentrionale de la Norvège « continentale ». Peux-tu me raconter ton aventure sur l’île voisine de l’île aux Ours ? Avec grand plaisir Anne-Sophie ! En grande passionnée des mondes polaires, j’ai pris mon courage à deux mains pour me lancer dans une expédition en groupe de 15 jours en ski pulka. L’objectif, traverser le Spitzberg aller et retour, un périple d’un peu plus de 300 kms. L’archipel est recouvert à 60% de glaciers. La traversée s’est réalisée entre vallées, moraines, monts et merveilles sur une neige fraiche, vierge de toute traces (exceptés celles des d’ours polaires !) Ce fut l’une des expériences les plus marquantes et difficile de ma jeune vie.       Beaucoup pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps ! Pour moi qui habite à Tønsberg au sud de la Norvège, le climat est doux et sec mais là haut, c’était comment ? Tout là-haut c’était le (mon) paradis ! -20°C quasiment tous les jours, de la neige à perte de vue et des couleurs que seul le monde polaire peut nous apporter. Bien entendu, on est relativement loin de la Norvège et ce que je vais te raconter n’est valable que pour le Spitzberg ! J’y ai séjourné au mois d’avril, quand le soleil revient après 5 mois de nuit polaire. (Je ne t’aide pas trop là par contre pour lutter contre les clichés, si ?) L’air est sec et bien entendu glacial, mais quand on part pour skier pendant 15 jours, on n’en a que faire du moment que l’on a le bon équipement ! Il n’y a aucune végétation en hiver / printemps. Pas d’arbre, rien. Que de la neige et cette impression d’être seul au monde. A vrai dire, une fois avoir quitté pour de bon Longyearbyen la « capitale », on était vraiment seuls au monde. Seuls, face à la nature.       Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant ? La blancheur immaculée des glaciers recouvert d’une neige épaisse, scintillante. Des paysages vierges à perte de vue. C’est ce qui m’a frappé et fait énormément de bien. L’homme n’y a pas sa place. Et on comprend vite pourquoi ! Les quelques 2000 habitants sont là essentiellement pour des raisons scientifiques. Le tourisme se développe de plus en plus, notamment pour la moto-neige. Je me demande bien comment cela va évoluer.       Comment étais-tu équipée pour ce séjour ? Vêtements, chaussures ? Pour une expédition comme celle-ci où l’on dort, mange, fait du ski par -20°C ou bien -30°C il faut évidemment du matériel très solide, chaud et donc couteux. J’ai quasiment tout loué auprès d’un spécialiste car je ne pensais pas réutiliser certains équipements avant bien longtemps. C’est parfois le meilleur choix à faire pour se permettre de telles expéditions qui peuvent se révéler assez coûteuses. J’avais donc loué (pour 500 euros en tout) un sac de couchage -40°C (Mountain Hardwear), ma doudoune et pantalon doudoune (Mountain Hardwear) pour le soir ainsi que le tapis de sol épais. Des bottes glaciers de chez Sorel, deux paires de gants (que j’ai acheté), des près du corps et bonnet Odlo (que j’ai acheté) et une veste et un pantalon Goretex Mountain Hardwear également. Les skis étaient prêtés ainsi que la Pulka.       Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en penses-tu ? C’est vrai que les avis divergent à ce sujet, je n’ai eu pour ma part que de merveilleux contacts avec les locaux. Je pense que de manière générale les norvégiens sont très faciles à aborder. En revanche, j’ai beaucoup entendu dire que les norvégiens comptaient leurs amis proches sur les doigts de la main. A toi de nous en dire plus ! Concernant le Spitzberg, la région est très cosmopolite, personne n’a besoin de visa de travail pour y aller, donc des ressortissants du monde entier se retrouvent là-bas autour d’un steak de rennes. C’était assez agréable à observer !       Quelles traditions ou différences culturelles t’ont le plus marqué ? Comme j’ai passé 90% de mon temps dans la nature, je n’aurais pas grand-chose à te raconter à ce sujet. Mis à part que là-bas tout ferme très tôt. La poste par exemple ouvre à 11h et ferme à 15h. Pareil pour le supermarché. J’ai trouvé ces horaires assez intéressants. A imiter peut-être J ! De manière générale je trouve qu’au-delà du cercle polaire arctique, l’Homme vit en bien meilleure osmose avec la nature. La nature s’impose, l’entraide y est beaucoup plus forte et les cœurs bien plus chauds ! C’est mon humble expérience qui parle.       Toi qui es journaliste et reporter, qu’as tu pensé des paysages en Norvège ? La Norvège est un paradis à mes yeux. Des montagnes puissantes, des eaux cristallines (je pense aux iles Senja, Lofoten), des aurores boréales durant l’hiver, des forêts aux mille senteurs… Je pense également aux samis dont la culture et l’esprit nomade (même s’il semble s’essouffler) résonne encore en Europe.       La Norvège c’est le pays de la nature, du calme et des lieux paisibles, est-ce que tout comme moi lorsque je suis arrivée, tu as ressenti cette sensation d’être seul au monde ? Bien sûr ! Et encore plus au Spitzberg où l’archipel est quasiment vierge. On ne voit aucune présence humaine pendant 15 jours ! C’est fou ! C’est tellement bon ! C’est tellement important de se retrouver face à

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ITW audio pour le podcast de Alex Vizeo

24 Mar , 2018  

Alex Vizeo - Une blonde en Norvège

Quand j’ai demandé à Alex Vizeo s’il voulait bien répondre à mes questions pour une ITW écrite il m’a dit ok….mais je peux t’interviewer aussi pour mon podcast audio ????   Hihi avec PLAISIR!!! 🙂   Vous saviez qu’il faisait un podcast audio sur le voyage?   Voici l’épisode que vous pouvez télécharger ou écouter en ligne :   Écoutez les autres épisodes audio   Son site officiel avec toute l’actu et son histoire   Suivez Alex sur différents réseaux sociaux : Instagram Snapchat Twitter Facebook Youtube       Découvrez les autres articles de Une blonde en Norvège Regardez les vidéos de Une blonde en Norvège. Une blonde en Norvège sur Facebook. Retrouvez le podcast gratuitement sur Itunes.  

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ITW, Norvège, Scandinavie

Alex Vizeo me parle de ses voyages en Norvège

19 Mar , 2018  

Alex Vizeo - Une blonde en Norvège

Si vous aimez voyager et suivre les aventures des globe trotters, vous connaissez sûrement Alex Vizeo.   Alex est un bloggeur qui réalise de très belles vidéos sur ses voyages et qui nous emmène partout avec lui aux quatre coins du monde en partageant ses trips sur les réseaux sociaux.     Pour avoir plus d’infos sur son parcours, visitez son site officiel.   Alex est venu plusieurs fois en Norvège. Je lui ai donc posé quelques questions pour avoir son avis sur le pays, les gens, les paysages…    INTERVIEW : Une blonde en Norvège : À quelle période es-tu venu en Norvège pour la première fois, où était-ce et à quelle occasion? Alex Vizeo : Je suis venu en Norvège en 2006 pour la première fois, pendant quatre jours. J’avais pris le pass Norway in a Nutshell. C’est un pass de transport tout compris qui permet de faire le trajet aller retour Oslo jusqu’à Bergen en train, bus et bateau. C’est la première fois de ma vie que je voyais des fjords, j’ai juste été émerveillé et scotché!     Beaucoup de gens pensent qu’il fait froid toute l’année, qu’il neige non-stop et qu’il fait nuit tout le temps. Peux-tu me parler de ton ressenti par rapport au climat? (températures, lumière…) L’avantage en Norvège c’est qu’il fait doux à peu près toute l’année ! Je suis entièrement d’accord avec toi. En hiver il fait rarement en dessous de -4°C /  -5°C  puisqu’on est au bord de la mer. Quand on est au bord de la mer ça régule la température et ça évite de tomber dans des froids très glacials. En été, il faisait entre 15 et 20 degrés lorsque j’y suis allé. Donc oui, il fait plutôt bon en Norvège.     Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant? Le côté omniprésent de la nature. Les villes et en particulier les villages ont vraiment réussi à s’intégrer dans le paysage sans les dégrader. Ça donne vraiment un côté apaisant et bien-être, on a l’impression de faire corps avec la nature.     Avais-tu un équipement spécial pour ce séjour? (vêtements chauds, chaussures de rando) Lorsque je suis allé chasser les aurores boréales à Tromsø, j’avais simplement une veste et un pantalon de ski, ça suffisait largement! Mon pote était avec sa doudoune et ça lui allait aussi.     Beaucoup pensent que les Norvégiens seraient froids et distants, qu’en penses-tu ? Non pas du tout! Ce que j’aime chez les Norvégiens et chez les scandinaves c’est leur générosité sobre. Ils vont venir t’aider très humblement très timidement, mais avec le sourire et toujours dans un esprit positif. Ce qui m’a beaucoup touché c’est que lorsqu’ils t’aident, ils n’en font pas des tonnes, ils rendent service et puis s’en vont avec le sourire. C’est totalement à l’opposé de la façon de faire des méditerranéens. Pourtant c’est tout aussi gentil.     Quelles différences culturelles ou traditions t’ont le plus marqué? Leur intérieur! Sachant que l’hiver ils passent beaucoup de temps à la maison, leur lieu de vie est vraiment cosy et apaisant. Dès que je suis rentré dans une maison je me sentais tout de suite apaisé et détendu. Je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être parce que chez eux c’est plus épuré dans la décoration. En France les intérieurs ont plus tendance à m’agresser qu’autre chose.     Toi qui a parcouru « presque le monde entier » qu’as tu pensé des paysages en Norvège? Quels fjords as-tu vu? La Norvège c’est clairement un des pays les plus dingues et les plus fous visuellement que j’ai jamais vu de toute ma vie! C’est grandiose, démesuré, c’est un mix de plein de choses dans un seul et même paysage : la mer avec les montagnes, la forêt, de la neige quand même, des cascades et des rivières. Bref ça m’a vraiment donné l’impression d’être dans un décor de film en permanence. Comme si quelqu’un avait dit : « bon qu’est-ce qu’on pourrait mettre dans ce décor pour vraiment tous les éclater. »   Tu as vu des fjords dans d’autres pays, en quoi les fjords en Norvège sont-ils différents? J’ai vu le fjord de Milford Sound en Nouvelle-Zélande. C’est vraiment très beau mais la Norvège c’est quand même un ou deux crans au-dessus en terme de grandeur et d’étroitesse des chenaux qui sillonnent les fjords.     La Norvège c’est le pays de la nature, du calme et des lieux paisibles. Est-ce que tout comme moi lorsque je suis arrivée, tu as eu cette sensation d’être seul au monde? Tout à fait!!!!! Ce que j’ai adoré, c’est que finalement été comme hiver les gens passent une grande partie de leur temps dehors à faire des activités dans la nature. Pour le bien-être au quotidien personnellement je trouve qu’il n’y a rien de mieux. C’est un pays où les gens ont la vie moderne tout en ayant encore une grande part de leurs moments dehors en pleine nature. Tous leurs sports sont tournés vers la nature et vers l’outdoor. Et ça clairement je surkiffe!     Est-ce que c’est un pays dans lequel tu aimerais vivre? Oui clairement! C’est marrant un norvégien que j’ai rencontré en voyage en Iran, m’a dit que lorsqu’ils souhaitaient faire des études d’un an ou deux à l’étranger l’état finançait entièrement. Parce que au final il savait que tous les Norvégiens reviennent dans leur pays et donc que ça ne ferait pas une fuite des cerveaux. Et là je me suis dit « ouais normal, je comprends pourquoi ils reviennent! »     Envisages-tu de revenir en Norvège? Oui il faut que je revienne en été! Je n’ai pas vu tout le nord qui est absolument grandiose 🙂         Les liens :   Son trip en Norvège sur sa « chasse aux aurores boréales »       Retrouvez aussi mon épisode sur les Aurores boréales   Je suis une amoureuse de la Norvège alors je n’ai peut-être pas l’avis le plus objectif qui soit sur mon beau

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