Le 11 octobre dernier avait lieu la Journée internationale des droits de la fille organisée par l’ONU. A cette occasion l’ONG britannique Save The Children a publié une étude sur la santé, l’éducation et les opportunités des filles dans 144 pays. L’étude intitulée « Every last girl » (« Aucune fille oubliée ») prend en compte 5 indicateurs : le mariage précoce, l’éducation scolaire, la grossesse d’adolescentes, la mortalité maternelle et la proportion de femmes présentes au Parlement. Les dix premiers pays qui arrivent en tête sont: 1- Suède 2 – Finlande 3 – Norvège 4 – Pays-Bas 5 – Belgique 6 – Danemark 7 – Slovénie 8 – Portugal 9 – Suisse 10 – Italie Les pays scandinaves sont les bons élèves du classement, la Suède remporte la première place, suivi de la Finlande et de la Norvège. Verdict, parmi les vingt premiers pays où être une fille ne creuse pas d’importantes inégalités avec les garçons, la France n’arrive qu’en 18e position. En revanche, de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest, comme le Niger, le Tchad et la Somalie, apparaissent en bas de la liste. Les mariages forcés chez les mineures ou encore la fertilité chez les adolescentes en sont les causes principales. « Dans le monde, toutes les sept secondes, une jeune fille de moins de 15 ans est mariée. Chaque année, 2,5 millions de filles de moins de 16 ans donnent naissance à un enfant ». Qui plus est, le rapport explique que la grossesse et l’accouchement sont les deuxièmes causes des décès pour les filles âgées entre 15 et 19 ans. Enfin, Outre Atlantique, les Etats-Unis arrivent en 32e position (après l’Algérie) malgré leur statut de première économie mondiale. Principale cause ? 14 femmes sur 100 000 perdent leur vie en essayant de la donner chaque année. Une réalité équivalente à celle de l’Uruguay et du Liban, à comparer aux trois décès pour 100 000 de la Pologne ou de la Grèce. Ömer Güven, directeur général de Save the Children Suisse, déclare : « Notre index montre combien le monde est inégalitaire à l’égard des filles. Et ce, bien que des investissements dans la santé, l’éducation et l’autodétermination des filles seraient un gage certain de développement pour ces sociétés tout entières. Lorsqu’une fille termine sa scolarité et qu’elle n’est pas mariée avant son 18e anniversaire, plus tard, elle aura moins d’enfants, mais ils seront plus sains et mieux éduqués. » Découvrez les autres articles de Une blonde en Norvège Regardez les vidéos de Une blonde en Norvège. Une blonde en Norvège sur Facebook. Retrouvez le podcast gratuitement sur Itunes.
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