Le nom norvégien Sankthans est une contraction de St Johannes pour Saint-Jean qui est fêtée entre le 21 et le 24 juin.
Cette célébration, depuis toujours liée au solstice d’été (le jour le plus long de l’année) s’articule autour de rituels en rapport à la nature dans l’espoir de bonnes moissons à l’automne.
On pensait qu’à cette période de l’année les plantes avaient des vertus miraculeuses et curatives, c’est pour cette raison que l’on cueillait les plantes médicinales cette nuit-là. On allumait aussi des feux pour se protéger des forces surnaturelles dont l’activité maléfique s’intensifiait, croyait-on, lorsque le soleil reprenait sa courbe descendante. Les sorcières aussi s’envolaient la nuit de la Saint-Jean pour aller à la rencontre d’autres forces maléfiques.
« Jonsok » signifie quant à lui, « veillée de la Saint-Jean » en souvenir cette fois de Saint Jean-Baptiste et est fêtée le 23 juin en Norvège. La veillée de la Saint-Jean était une veillée importante à l’époque catholique où l’on organisait notamment des pèlerinages.
La veille de la Saint-Jean, il était également de coutume d’organiser des simulacres de mariages entre adultes ou entre enfants. Ces parodies de la célébration du mariage des adultes devaient symboliser le germe qui donne naissance à de nouvelles vies.
Le 23 juin au soir un grand feu est ainsi allumé sur la plage pour fêter le solstice d’été. Pour ce faire, on ramasse depuis quelques semaines du bois sec pour former un bûcher au bord de l’eau. Il faut qu’il soit beau, bien fourni pour que le feu puisse brûler très longtemps.