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La double nationalité en Norvège

13 Jan , 2020  

Depuis le 1er janvier 2020, il est désormais possible d’obtenir la double nationalité en Norvège. Jusqu’en 2019, il fallait abandonner sa propre nationalité pour obtenir la nationalité norvégienne. Être Français ET Norvégien est désormais possible ! La Norvège était l’un des rares pays à avoir interdit la double nationalité. Le pays n’applique pas non plus le droit de sol. Si un enfant nait en Norvège de parents français, il est français. La seule exception de la double nationalité concernait les enfants nés en Norvège d’un parent français et d’un parent norvégien. Ils étaient alors franco-norvégiens.   Les norvégiens pourront demander la nationalité dans d’autres pays sans avoir à abandonner leur nationalité norvégienne. Pour ceux qui l’auraient déjà abandonnée, ils vont avoir accès à une procédure simplifiée pour récupérer leur nationalité norvégienne. En autorisant la double nationalité, nous veillons à ce que la législation norvégienne suive l’évolution de la situation dans un monde plus globalisé, où un nombre croissant de personnes entretient des liens avec plusieurs pays Jan Tore Sanner Ministre de l’Éducation et de l’Intégration Pourquoi faire la demande? Qu’est-ce que ça change? Pas grand chose en fait ! Pour les ressortissants de l’UE, il n’y a pas besoin de visa pour venir s’installer ou travailler en Norvège qui fait partie de l’Espace Schengen. On peut voter aux élections municipales en ayant la nationalité française.   Les principales différences si vous avez un passeport Norvégien :   Possibilité de voter aux élections parlementaires Facilité de déplacement si vous quittez le territoire Norvégien sur une longue période Possibilité d’obtenir la nationalité norvégienne pour les enfants si l’un des parents est naturalisé norvégien Conditions pour faire la demande : Chaque cas est différents alors renseignez vous auprès de l’UDI mais les points les plus importants sont :   Vivre en Norvège depuis au moins 7 ans Avoir un casier judiciaire vierge Avoir un niveau de Norvégien A2 à l’écrit et à l’oral minimum Passer le test de culture norvégienne   Il y aura environ 3700 NOK de frais Lire les autres articles  Regardez les vidéos Suivez moi sur Facebook Retrouvez le podcast gratuitement sur iTunes

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Intégration

Venir vivre en Norvège

20 Nov , 2018  

Venir vivre en Norvège - Une blonde en Norvège

Venir vivre en Norvège Venir vivre en Norvège, c’est vouloir s’intégrer, se faire des amis, trouver un travail….et tout ça passe par l’apprentissage du norvégien. Il est idéal d’apprendre une langue étrangère en utilisant des cours avec les explications dans SA langue maternelle Cours de norvégien en ligne en français CONTENU DES FORMATIONS J’utilise des supports différents et je varie les styles d’exercices pour rendre les cours diversifiés et motivants En savoir plus Si vous êtes un peu dans le flou ou si vous souhaitez des conseils personnalisés pour bien gérer votre installation en Norvège, je peux vous aider en répondant à toutes vos questions et en vous guidant en fonction de vos projets et de vos envies Aide personalisée Conseils Je vous guide dans vos réflexions de projet d’installation en Norvège et de création d’entreprise pour venir vous installer dans ce magnifique pays.   45 min de rendez-vous téléphinque pour répondre à toutes vos questions Comment ça marche ?   Achetez la formule à 75 €   Envoyez-moi un mail en me décrivant votre projet et les questions que vous avez.   Prise de rendez-vous dès réception du paiement. 45 min par téléphone pour répondre à toutes vos questions.   Achetez la formule – 75 € Écrivez-moi Je vous aide à tout préparer Je reçois de plus en plus de messages (et je vous remercie de m’écrire). On me demande beaucoup d’informations concernant l’installation en Norvège. Je ne peux malheureusement pas répondre à tout le monde, mais je peux vous donner quelques conseils. Tout d’abord, on ne vient pas s’installer en Norvège sans être venu en repérage et savoir un peu à quoi s’attendre. Ça semble évident comme remarque mais certaines personnes veulent tenter l’aventure sans savoir dans quoi elles s’embarquent et la plupart du temps cela se termine en échec et en retour en France bien plus vite que prévu et… ruiné Pourquoi?Parce que la vie est chère en Norvège et que c’est assez difficile de trouver du travail. La vie est douce en Norvège et après tout c’est le pays où l’on est le plus heureux au monde.Mais ce n’est pas non plus le pays des bisounours et cette vie douce se mérite. Je tiens à préciser que je parle de mon expérience. D’autres personnes ont certainement vécu leur intégration différemment et je ne suis pas experte en démarches administratives. J’explique simplement comment j’ai fait et ce que je pense judicieux de faire. Je donne quelques conseils et je ne dis pas qu’il n’existe que ces façons là de réussir son intégration en Norvège. Voici les thèmes que je vais aborder :   Avant de venir s’installer Avoir un projet Quand vous arrivez en Norvège Obtenir son ID Avoir une voiture en Norvège Parler norvégien / Trouver du travail L’intégration sociale La vie en Norvège Ryhtme de vie Coût de la vie / Salaires Impots / Système de santé Podcast « Intégration » Avant de venir s’installer Avant de venir s’installer il faut bien réfléchir au lieu que l’on va choisir car la vie à Oslo est très chère et la vie à la compagne/fjord/montagne ailleurs dans le pays peut-être difficile si on n’est pas bien préparé. La géographie du pays rend la vie autour des fjords ou des montagnes difficile, car difficile d’accès l’hiver (beaucoup de routes de montagnes fermées une bonne partie de l’année). Il faut bien vous demander ce que vous allez faire en arrivant, est-ce qu’il y a des offres de travail dans votre domaine? Est-ce que vous parlez couramment anglais? Avez vous commencé à apprendre le norvégien?   Puisque la vie est chère ici, le problème majeur est bel et bien de trouver du travail.Malheureusement il est difficile de trouver un travail à distance, certains y arrivent, je ne dis pas que c’est impossible.Mais en fait le vrai truc c’est qu’il vous faudra suffisamment d’économies pour vivre le temps de trouver un travail.   Si vous ciblez Oslo, pas besoin d’avoir un véhicule mais si vous visez la campagne autour, il est indispensable d’avoir une voiture. Mais avoir une voiture en Norvège, c’est un véritable luxe.J’y reviendrai un peu plus tard dans cet article. Avoir un projet   Il est important de savoir ce que l’on recherche et si l’on veut commencer quelque chose de nouveau, il faut bien le préparer.Mon projet était d’ouvrir une école de musique avec mon compagnon et de me mettre à mon compte pour travailler en photo et vidéo.Mon compagnon est musicien professionnel, prof de batterie et de percussions et moi je donne des cours de chant.   Nos projets étaient donc de nous mettre tous les 2 en freelance.Ce qui était, je l’avoue assez risqué. On a tout quitté quand on est parti de Paris, moi je travaillais en TV depuis 10 ans, j’avais une très bonne situation et mon copain aussi, il enseignait dans plusieurs écoles et jouait dans différents groupes. Comme ce projet nous tenait vraiment à cœur on s’est dit, on ne va pas précipiter les choses, on va bien tout préparer pour mettre toutes les chances de notre côté.Entre la prise de décision de déménager et le départ, on a pris 4 ans !Bon on a vraiment pris notre temps car on avait besoin d’économiser pour assurer notre survie au début.Alors nous sommes venus tous les ans pendant 4 ans 1 ou 2 fois par an pour analyser la situation, trouver l’endroit où on voulait vivre et faire une étude de marché.On est allés de Tromsø à Larvik, donc on a plutôt bien analysé la situation.   On a finalement choisi de vivre à Tønsberg : la plus vieille ville de Norvège.Magnifique petite ville de 42.000 habitants, à 1h15 au sud d’Oslo le long du fjord.On est très heureux ici, il se passe plein de choses, c’est une ville très dynamique, très riche culturellement. On habite à 200m d’une des plus belles plages de Norvège et on est qu’à 1h d’Oslo en voiture ou en train (direct), donc c’était le parfait compromis pour

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Intégration, ITW

Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois

17 Nov , 2018  

Barbapapa- Une blonde en Norvège

Barbapapa : un français à Oslo en congé paternité de cinq mois Tu tiens le blog « Barbapapa« ,  peux-tu nous expliquer un peu quel est le propos de ce blog ? Barbapapa, ce sont les aventures d’un français à Oslo en congé paternité de cinq mois avec son bébé seul à la maison. Avec l’égalité homme-femme en toile de fond, je tisse la réalité d’un quotidien « d’homme à la maison » tels que 70% des hommes norvégiens le vivent ici à la naissance des bébés. Le ton est léger mais le propos est engagé : les thèmes abordés sont larges : marché du travail, activités du quotidien, partage des tâches, réflexion sur la masculinité. Mon premier article « le jour où j’ai annoncé à ma manager que je posais 5 mois de congé paternité » résume assez bien le ton de l’article. Il a d’ailleurs été publié dans le Huffington post. Tu as eu un enfant en France et un enfant en Norvège. Peux-tu nous parler de la différence du congé paternité.. plus précisément du congé parental? Pour mon premier enfant né à Paris, j’ai eu 11 jours de congé paternité puis ma femme s’en est occupée tandis que je retournais au travail. Le terme de congé paternité est presque galvaudé. J’ai juste tenté d’aider ma femme le mieux que je pouvais pendant cette période. Pour ma deuxième, j’ai 5 mois indemnisé à 100%. Plus exactement, ma femme et moi nous sommes partagés 10 mois de congés parentaux. Outre la longueur, le caractère « alterné » du congé parental en Norvège qui interdit au père et à la mère de le prendre en même temps m’a marqué. Je prends le relais de ma femme et m’occupe de mon bébé seul à la maison. Cela impacte le quotidien : partage des taches, relation avec les enfants…. La première différence est culturelle. Les Norvégiens, père comme mère, ont un culte de l’adoration du bébé, ils aiment s’en occuper. Tandis qu’en France, on confie plus facilement sa garde à une nounou pour vaquer à ses occupations. J’aime appeler ça la dictature norvégienne du bonheur qui veut qu’ici, « on fait des bébés pour s’en occuper ». La seconde différence est que, comme 70% des pères prennent 3 mois de congé minimum, il y a un « marché » du congé parental avec beaucoup d’entreprises et d’associations qui offrent des services et proposent des activités. Pas le temps de s’ennuyer. Là c’est ta vision des choses mais qu’en pense ta femme ? Combien de temps a-t-elle pris de congé maternité ? Ma femme est norvégienne. Elle est plutôt égalitariste et voulait une répartition équitable de notre congé parental. Elle avait aussi hâte de retourner travailler donc elle m’a poussé à partager le congé parental en deux. Il y a eu une période d’adaptation où il a fallu que je communique mieux le rythme de ma fille et que ma femme lâche prise sur les décisions de son quotidien. Au début elle me demandait : « Tu vas faire quoi aujourd’hui avec elle? » , « elle à mangé quoi aujourd’hui`? » et en fin de congé elle me posait moins ces questions. Pour le ménage, je le fais plus, mais jamais assez bien! Depuis combien de temps est-ce que tu habites en Norvège ? 4 ans, mais j’y avais étudié 6 mois et j’ai déjà passé 12 noëls. Où est-ce que tu étais en France avant de venir ici et qu’est-ce que tu faisais ? Je suis parisien. Né à Paris, grandi, école maternelle à l’université, premier travail. Avec Louise, norvégienne, on s’est dit qu’on essayait Paris 5 ans et Oslo 5 ans. Quand on a quitté paris, je travaillais chez Heineken dans le service Marketing et ma femme était professeur d’allemand dans un collège/ lycée du 18ème arrondissement de Paris. Moi je me plais à dire que la vie est douce en Norvège qu’est-ce que tu en penses ? La Norvège est reposante, calme. Je trouve Oslo très verte, adaptée pour les familles avec enfants, peu de voitures, de plus en plus de vélos électriques. Surtout, le rythme est un bol d’oxygène. Mes journées de travail se finissent à 16h30 et permettent de profiter de ses enfants ou d’avoir un hobby par semaine sans être sur les rotules.   Je ne sais pas à quelle saison est né ton enfant mais par rapport au climat, est-ce qu’il y a des différences de comportement des parents en Norvège par rapport à la France ? La différence majeure pour moi, c’est qu’ici je dois mettre vingt minutes pour habiller mes enfants, entre gants, bonnets, écharpes, collants, premier pull, deuxième pull, bottes de pluie, bottes de neige. C’est une logistique! En France, je trouve cela plus facile. Pour les promenades en poussette dehors lorsqu’il fait froid, comment habiller son enfant pour ne pas qu’il ait froid ni trop chaud ? Ma fille dort dans une peau de laine qui fait toujours rire mes amis quand ils viennent. Et elle dort sur notre balcon dans sa poussette jusqu’à moins 7 degrés. Les bébés dorment mieux dehors. Cela à toujours estomaqué ma mère. Concernant ton premier enfant qui est né en France comment s’est passée l’adaptation en Norvège au niveau social et scolaire ? L’adaptation a été simple, il n’a pas eu le temps d’être vraiment habitué au modèle français. Concernant votre intégration sociale à vous comment ça s’est passé en Norvège est-ce que vous vous êtes fait des amis rapidement ? Trouver du travail? L’adaptation professionnelle à été très rapide dans un pays avec moins de 5% de chômage, je pense qu’on trouve du travail plus rapidement. J’ai trouvé ma position chez Nespresso avant même de mettre les pieds à Oslo, après deux trois entretiens par Skype. Pour les amis, je trouve cela difficile, Louise est norvégienne et a son groupe d’amis, mais moi j’ai eu plus de mal à m’en faire. Du fait d’avoir une famille avec des enfants c’est sur, mais aussi je trouve les norvégiens assez peu curieux, pas toujours vivants, ni très spontané et surtout casanier. Alors c’est moins facile. Curieusement, mon congé paternité m’a fait rencontrer de nouvelles personnes. J’ai partagé beaucoup d’activités avec des

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