Voitures essence interdites, déforestation prohibée, réductions drastiques des émissions de dioxyde de carbone d’ici à 2030… En adoptant ces mesures, la Norvège s’affirme comme un pays précurseur.
la Norvège est passée à la vitesse supérieure depuis la COP21, même si elle était déjà bien placée dans la liste des nations les plus vertes du monde. En 2014, la Norvège se situait même à la seconde place des pays les plus écolos du monde, derrière la Suède et devant le Costa Rica.
Un type de classement qui varie selon les caractéristiques observées dans les études mais qui donne un aperçu du potentiel et des ambitions des pays à l’échelle mondiale. Et si les pays développés sont parfois critiqués pour leur manque d’action concrète depuis la conférence de Paris de 2015 sur le climat, la Norvège, elle, fait figure d’élève zélée.
En juin dernier, la Norvège a annoncé que la vente de voitures essence serait interdite d’ici 2025. Le pays figure déjà parmi les Etats d’Europe qui offre le plus d’incitations fiscales pour acheter des voitures électriques, rappelle le site de la chaîne d’information américaine CNBC.
La Norvège est également devenue le premier pays à bannir la déforestation, annonce le quotidien britannique The Independent. Les marchés publics devront désormais exclure toute offre émanant d’une entreprise dont les produits ont pu contribuer à la déforestation. En 2014, Oslo avait publié une déclaration conjointe avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, afin de “promouvoir un engagement national pour encourager des chaînes d’approvisionnement sans déboisement, y compris par le biais des politiques de marchés publics évitant les produits tels que l’huile de palme, de soja, le bœuf et le bois”. Selon le réseau Action Climat, la production d’huile de palme, de bœuf, de soja et de bois de construction est en effet responsable de 40 % de la déforestation de la forêt tropicale, et de 44 % des émissions de carbone entre 2000 et 2011.