Chaque année, entre janvier et mars, les pêcheurs norvégiens récupèrent entre leurs filets une quantité impressionnante de cabillauds. En 7 heures, les hommes de la mer peuvent remonter jusqu’à 2 tonnes de cette espèce qui est la 2e la plus achetée en France après le saumon. En une décennie, cette consommation a augmenté de 50 %. Mais derrière ce juteux commerce, se cachent des pratiques peu avouables aux consommateurs, comme l’injection d’eau pratiquée en Chine. Par ailleurs, la menace de voir disparaître le cabillaud, en raison de la pêche intensive, est une réalité déjà observée par le passé.
Blanc, sans arêtes et avec un goût peu prononcé, le cabillaud est le poisson préféré de la famille. C’est la deuxième espèce la plus consommée en France après le saumon, en majorité frais mais aussi surgelé et séché-salé façon morue. À cela s’ajoute la consommation en restauration collective et en plats préparés industriels. Pour satisfaire cette demande, sa pêche s’est industrialisée. La France en produit à peine 2500 tonnes, mais la ressource se raréfie. Alors elle importe massivement des pays scandinaves. Mais là-bas aussi, ce poisson est menacé de surexploitation. De la mer à l’assiette, quel est le parcours du cabillaud ? Est-il si bon pour la santé ?