Une performance exemplaire qui ne doit rien au hasard. Non, pour en arriver là, la Norvège a juste mis en œuvre une stratégie aussi simple que redoutable.
En Norvège, tous les fabricants de bouteilles sont soumis à une taxe évolutive. Plus le fabricant en question recycle, moins cette taxe est élevée. Moins le fabricant recycle, plus cette taxe est élevée. Du coup, l’argent étant comme souvent le nerf de la guerre, tous se sont mis à faire des efforts.
Le consommateur paye lui aussi une consigne sur chaque bouteille en plastique achetée, dont le prix dépend de la taille. Il doit ensuite la retourner à une machine de dépôt. Celle-ci scanne la bouteille et lui fournit un coupon de remboursement.
Une bouteille peut être recyclée 50 fois.
La Norvège est le leader du recyclage mondial. Elle réutilise 43.4% de ses déchets plastiques.
La Norvège est un pays de contradictions sur certains points. L’utilisation du plastique en est une !
Les techniques de recyclages et de consignes sont efficaces et correctement utilisées mais l’utilisation du plastique est aussi importante qu’ailleurs.
Les fruits et légumes (même locaux) sont suremballés et même si on veux faire l’effort de prendre autre chose pour combattre l’idée, le problème est qu’il y a peu de choix.
Peu de boutiques proposent par exemple des tomates cerises en vrac, là où je vais faire mes courses, il n’y a que des tomates dans des pots en plastique.
Alors je pourrai dire : ok, je vais plus loin dans une autre boutique pour aller les acheter en vrac, mais je consomme plus d’essence…etc…dilemme !